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salutations s'il fallait parler de toutes les horreurs actuelles, cela ferait un sacré bouquin cordialement
Par pat, le 10.11.2025

et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025

entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025

encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025

salutations... ......... plu s jamais ça !!!!!!!!!!!!!! ! nous voyons ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025

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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour : 03.11.2025
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Solidarité

Le contre-journal de confinement de Maryam Madjidi

Publié le 09/04/2020 à 23:09 par andrenicolas Tags : sur prix france vie roman monde saint chez enfants femme travail société mort histoire texte news
Le contre-journal de confinement de Maryam Madjidi
Jeudi, 9 Avril, 2020
Le contre-journal de confinement de Maryam Madjidi

Prix Goncourt du premier roman pour « Marx et la poupée », professeure de français pour mineurs étrangers isolés, Maryam Madjidi raconte une histoire qui illustre, entre grandeur et lâcheté, comment la période met l’humanité à nu.

Je vous écris pour vous raconter une histoire. Une histoire simple qui s’est passée le 31 mars 2020.

C’est l’histoire d’une femme âgée de 60 ans qui travaille dans un Ehpad à Bagnolet. Elle est infirmière.

Chaque jour, elle se lève tôt, prend sa voiture et va au travail. Là-bas, elle soulage la douleur des personnes âgées dépendantes. En ce moment, il s’agit plus de soulager la douleur mentale de ces personnes vulnérables que leur douleur physique.

Souvent quand elle entre dans une chambre, la personne alitée à la peau ridée et au corps frêle lui demande doucement de lui prendre la main. L’infirmière hésite un instant mais ne peut refuser une telle demande. Elle a le cœur qui se serre et s’approche du lit. Elle enlève son gant, et prend cette main dans la sienne. Elle rassure, soulage, panse avec un seul remède : son humanité.

Ensuite elle va scrupuleusement se laver les mains et remet ses gants pour retourner travailler. Elle sourit derrière son masque. On le voit à ses yeux qui se plissent légèrement et se mouillent d’émotion.

Les résidents de cet Ehpad ne reçoivent plus de visites depuis environ un mois. Ces personnes sont totalement isolées, confinées dans leur chambre individuelle, dans une solitude et une détresse qui grandit jour après jour.

Une solitude pire que le virus

Depuis le début de la pandémie, il y a eu une quinzaine de morts atteints du Covid-19 dans cet établissement.

Ces morts ne sont même pas comptabilisés. On ne les compte pas. Ils ne comptent pas. Ils ne comptaient pas avant. Ils sont les invisibles de cette société.

Mais l’infirmière qui les accompagne dans cette dernière étape de la vie connaît chaque visage, retient chaque nom, appelle chaque famille, trouve toujours quelques mots doux à leur dire.

Elle fait son travail. C’est tout.

D’ailleurs, depuis quelques semaines, elle ne travaille plus en Ehpad mais dans une morgue à retardement. Les couloirs de cet établissement sont des couloirs où la mort plane dans chaque chambre, s’allonge dans chaque lit et attend patiemment en caressant les cheveux blancs d’une tête qu’elle fauchera méthodiquement un peu plus tard.

Elle ne se plaint pas. Elle ne l’a jamais fait. Elle fait son travail. C’est tout. Elle le fait depuis des années. Les conditions n’ont jamais été bonnes. Mais le travail doit être accompli avec la plus grande douceur, la plus grande compassion, la plus grande vigilance.

Elle n’est pas une héroïne. Elle est une infirmière en Ehpad en Seine-Saint-Denis. Elle ne supporte pas le mot « héroïsme ».

Un jour de repos, mardi 31 mars 2020, l’infirmière sort de chez elle pour faire ses courses. Elle pense à mille choses dans sa tête. Elle pense à ses parents dans un autre pays durement frappé aussi par la pandémie. Elle pense à ses petits-enfants et à cet avenir inquiétant que nous leur avons fabriqué à coups d’aveuglement, de cupidité et d’ignorance. Elle pense à ces résidents et au nombre de décès qu’elle va découvrir en retournant au travail jeudi. Elle est prise d’un vertige en pensant au nombre de morts en Italie, en Espagne, en France, tous ces chiffres qui grossissent les rangs de la mort dans le monde entier. Elle imagine Azraël, l’ange de la mort, particulièrement affairé en ce moment, débordé par tous les morts qu’il faut enlever à la vie. Elle n’aurait jamais imaginé une crise sanitaire de cette ampleur en France. La France, ce pays qu’elle a choisi comme refuge en 1986, ne lui assure plus la protection dont elle a besoin aujourd’hui, non plus comme réfugiée politique (elle ne l’est plus depuis longtemps) mais simplement comme infirmière, simplement comme citoyenne.

Elle oublie même qu’elle est en train de marcher sur un trottoir. Elle oublie de mettre un pied devant l’autre. Et elle tombe.

Elle tombe sur le trottoir, se déchire le jean et saigne du genou.

Devant elle, sur le même trottoir, avant qu’elle ne tombe, elle avait vu deux hommes qui marchaient et une femme derrière elle également.

Après sa chute, les deux hommes et la femme ont couru sur le trottoir d’en face et ont déguerpi, la laissant seule, par terre, avec ses courses étalées sur le sol et son genou qui saigne.

Madame, vous allez bien ?

Elle a éclaté en sanglots. Elle a pleuré non pas parce qu’elle avait mal à son genou. Elle n’a même pas senti la douleur. Elle a pleuré parce que personne n’est venu vers elle, même en se tenant à distance, la distance sociale, la distance de sécurité, juste pour lui poser à 1,50 m de distance sociale, 1,50 m de distance de sécurité, cette simple question : madame, vous allez bien ?

Non, ils ont fui. Ils ont fui parce qu’ils ont eu peur. Ils ont fui parce que la peur les rend inhumains.

L’infirmière s’est relevée. Elle a ramassé ses courses. Elle est rentrée chez elle.

Puisque aujourd’hui les premiers de cordée sont devenus invisibles et parfaitement inutiles à la nation, puisque aujourd’hui toutes celles et ceux que le gouvernement méprise maintiennent debout ce pays, alors je te nomme toi, l’infirmière de Seine-Saint-Denis, pour te faire sortir de l’ombre : Mithra Madjidi, ma mère.

Mercredi 1er avril 2020

Maryam Madjidi
http://www.humanite.fr/


Solidarité en actes. À Nice, la jeunesse recrée du lien

Publié le 31/03/2020 à 22:58 par andrenicolas Tags : sur vie chez société texte news roman partage des richesses
Solidarité en actes. À Nice, la jeunesse recrée du lien
Mardi, 31 Mars, 2020
Solidarité en actes. À Nice, la jeunesse recrée du lien

Depuis quinze jours, un groupe d’habitants de la vieille ville s’est constitué pour venir en aide aux personnes les plus vulnérables de leur quartier.

Ils ont tous grandi dans le Vieux Nice – « Babazouk », comme on dit en niçois. Et leur conviction que le partage et la solidarité sont essentiels à la vie en société n’a pas attendu la crise sanitaire pour les habiter. À l’annonce du confinement de la population, Bastien, Ugo, son frère, et une vingtaine d’autres jeunes, âgés de 25 à 35 ans, ont décidé de venir en aide aux habitants les plus vulnérables de leur quartier. Depuis plus de quinze jours, par le biais d’un numéro de téléphone apposé sur les murs de la vieille ville, ces derniers peuvent les contacter pour se faire livrer leurs courses alimentaires et produits de première nécessité.

« Le Vieux Nice de notre enfance était comme un village rempli d’interactions entre les générations,raconte Bastien. L’an dernier, on a créé un nouveau comité de quartier pour tenter d’y faire vivre un peu de convivialité. On n’a pas mené beaucoup d’actions mais lorsqu’on a entendu les annonces du gouvernement, on s’est rendu compte que de nombreuses personnes allaient être isolées ou se mettraient en danger en sortant de chez elles. »

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Solidarité. Face à la crise, les municipalités en 1ère ligne

Publié le 24/03/2020 à 17:08 par andrenicolas Tags : sur france vie monde chez enfants coup place musique cadre texte marne centre pouvoir news roman mode
Solidarité. Face à la crise, les municipalités en 1ère ligne
Mardi, 24 Mars, 2020
Solidarité. Face à la crise, les municipalités en première ligne

Confinés chez eux, les habitants se tournent en priorité vers leurs élus locaux, qui doivent inventer au jour le jour une nouvelle façon de fonctionner et de protéger les plus vulnérables.

À Contes, dans les Alpes-Maritimes, Francis Tujague n’a plus un instant à lui depuis le 16 mars. Ce maire communiste d’une commune de 7 500 habitants n’aura pas eu le temps de célébrer sa victoire du premier tour, lorsqu’il a été réélu avec plus de 81 % des voix face à une liste LR. Dès le lendemain, il a fallu tout organiser pour faire face à la pandémie de coronavirus, au confinement et à ses conséquences pour les habitants de cette petite ville, à vingt minutes du centre-ville de Nice. « Pour nous, souligne l’édile, la priorité a d’abord été d’assurer la continuité de nos services publics, tout en protégeant les salariés et leur santé. » Une préoccupation à laquelle toutes les municipalités sont aujourd’hui confrontées. Avec la crise sanitaire, elles ont vu leurs missions basculer depuis dix jours. Et les maires, élus de la vie quotidienne, de se retrouver en première ligne de la lutte contre la pandémie et de ses conséquences sur les populations de leurs villes.

À Contes, la mairie a pris toute une série de mesures. Les services d’entretien, de collecte des déchets, de distribution d’eau potable et d’assainissement, gérés en régie directe, ont été organisés de façon à pouvoir continuer leurs missions. « Mais nous ne faisons plus de relevés de compteurs pour le moment », précise le maire. Le service social continue de fonctionner également, notamment les aides ménagères chez les personnes qui en ont le plus besoin.

À Montreuil, un plan de continuité des services publics

La municipalité n’oublie pas non plus ses commerçants, essentiels dans cette zone rurale. « Nous avons une vingtaine de locaux commerciaux sur la commune, dont nous avons suspendu les loyers »,explique Francis Tujague. Les écoles communales sont mobilisées pour accueillir les enfants des personnels soignants, y compris ceux des communes voisines. Et tous les chantiers ont été arrêtés. À Contes, contrairement à sa grande voisine du littoral, il n’y a pas de couvre-feu. « Les gens respectent bien les consignes », apprécie le maire. Le centre-ville, situé en hauteur, est équipé d’un ascenseur public pour en faciliter l’accès. « Nous l’avons maintenu, en donnant la consigne de ne l’emprunter qu’à une personne à la fois. Et ça marche », se félicite Francis Tujague.

La crise est également arrivée à Lalbenque, dans le département encore plus rural du Lot. Serge Linon, adjoint à la vie associative de cette mairie de gauche de 1 700 habitants, avait prévu de raccrocher après le scrutin municipal. Il est contraint de rempiler pour au moins quelques semaines. « Il n’y a plus d’activité sportive, le gymnase est fermé et la mairie n’ouvre plus au public, explique-t-il. Les commerces alimentaires fonctionnent toujours, mais ferment plus tôt. » Un réseau de solidarité s’est mis en place. Le seul hôtel de la commune a été contraint de fermer. Mais sa patronne a décidé d’aider ses concitoyens qui ne peuvent pas sortir. « Elle fait des courses pour les autres, explique Serge Linon. Elle a lancé un appel et pas mal de gens la rejoignent dans cette démarche. » L’adjoint souligne aussi l’implication de producteurs locaux. « Ils ont créé un groupe Facebook sur lequel ils distribuent la marchandise qu’ils ne peuvent plus vendre. Les gens vont la chercher chez eux par petits groupes. »

Dans la banlieue parisienne, à Montreuil, la municipalité de cette ville de 100 000 habitants a pu se préparer avec quelques jours d’avance. Comme l’explique son maire, le communiste Patrice Bessac, une « cellule Covid » avait été créée trois jours avant les mesures de confinement décidées par le gouvernement. « Nous avons mis en place un plan de continuité de nos services publics », explique-t-il. Selon l’édile, dans les premiers jours, il a fallu « jeter un coup d’œil partout dans la ville. Dans un quartier populaire, un magasin d’alimentation a connu de sérieux problèmes d’approvisionnement après un mouvement de panique des habitants. Depuis, les livraisons ont repris normalement ».

À présent, la mairie de Montreuil est mobilisée en priorité pour repérer les personnes les plus fragiles. « Le dispositif canicule a été étendu par un appel à signaler les personnes âgées, celles menacées d’isolement, par le voisinage », explique Patrice Bessac. Sur le site de la municipalité, un formulaire en ligne est disponible pour signaler toutes les personnes en situation d’isolement ou de vulnérabilité. Par ailleurs, comme ailleurs dans le pays (lire ci-contre), des couturières de la ville confectionnent des masques selon les préconisations du CHU de Grenoble afin que leur efficacité soit maximale. « Ces masques seront destinés en priorité aux agents municipaux qui maintiennent leurs missions sur le terrain, et à un certain nombre de professionnels exposés du fait de leur métier »,relève le maire.

Un « retard à l’allumage évident » dans la gestion de la pandémie

Un gymnase a également été ouvert lundi pour accueillir les SDF. Par ailleurs, constatant, comme dans beaucoup d’autres villes de France, que les consignes de confinement ne sont pas toujours scrupuleusement respectées, Patrice Bessac lance régulièrement des appels à la responsabilité par messages vidéo, sur sa page Facebook. Et, pour aider sa population à mieux supporter un confinement qui, s’il s’allonge, s’avérera pénible, la ville mobilise ses artistes. « Montreuil est une ville d’artistes »,rappelle Patrice Bessac. Ils sont appelés à participer tous les soirs à 20 heures à l’opération « Musique aux balcons », de façon à rompre le sentiment d’isolement des habitants.

« Dans tous nos services qui ne sont pas immédiatement utiles à la population, les agents sont confinés chez eux », affirme d’entrée de jeu le maire de Champigny (Val-de-Marne), Christian Fautré (PCF). Cette ville de 77 000 habitants doit faire face à un foyer épidémique situé dans un de ses Ehpad. « Nos agents sont en première ligne, ce qui nous oblige à insister auprès de l’ARS pour obtenir des masques », ne cache pas l’élu. « Le problème des masques devient criant », avertit encore le maire, qui dénonce également un « retard à l’allumage évident » dans la gestion de la crise. Pour les agents municipaux, les payes de mars sont arrivées en avance. Le service de facturation de la mairie accélère également le paiement des chantiers pour pénaliser le moins possible les entreprises. « Pour les seniors, nous continuons le portage des repas et les aides à domicile », ajoute Christian Fautré.

La solidarité qui s’organise en mairie concerne tout le monde. « Des agents se sont portés bénévoles pour prendre chacun une dizaine de personnes isolées ou vulnérables à appeler chaque jour, et vérifier que tout va bien »,explique le maire. Les citoyens sont aussi mis à contribution. Des affiches ont été collées dans les cages d’escalier pour organiser « l’autosolidarité » entre voisins. Lundi, ce sont les Restos du cœur qui ont rouvert à Champigny. « On doit faire beaucoup de communication pour que les règles soient respectées »,précise encore Christian Fautré. Face au confinement, beaucoup se mettent à faire du rangement chez eux, et à se débarrasser d’encombrants. Ce n’est surtout pas le moment ! » La municipalité, soucieuse de l’accès aux soins, est en train de mettre en place un dispositif dans un gymnase de la ville, pour que les médecins libéraux volontaires puissent continuer à donner des consultations. « C’est un lieu de consultation moins confiné qu’un cabinet médical. » Pour les SDF, explique enfin Christian Fautré, « nous réquisitionnons des hôtels pour que chaque personne puisse être mise sous protection ».

En période de confinement, dans le cadre d’une pandémie qui suscite bien des angoisses, la communication reste un enjeu majeur. Le maire (DVD) de Poissy dans les Yvelines, Karl Olive, tient tous les jours un Facebook Live. Il y répond en direct à toutes les questions que ses administrés peuvent lui poser, du fonctionnement des services municipaux au nombre de contaminations recensées sur la commune, en passant par la non-facturation des crèches et des cantines. Les municipalités viennent désormais d’entamer leur deuxième semaine de confinement…

Diego Chauvet



Message de soutien aux cheminots en grève.

Publié le 02/01/2020 à 22:29 par andrenicolas Tags : sur merci vie france monde chez place texte cadeau message sourire livre pouvoir news mode roman
Message de soutien aux cheminots en grève.
Message de soutien aux cheminots en grève. « Face à ce crime contre l’humanité, vous êtes là ! »
Lundi, 30 Décembre, 2019

Les sociologues, anciens directeurs de recherche au CNRS, Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon étaient invités à participer à l’assemblée générale des cheminots d’Amiens le 27 décembre dernier. Ils ont adressé un message de soutien que nous publions ci-dessous.

Merci de nous avoir invités, en ce 27 décembre 2019, à votre Assemblée Générale intersyndicale à Amiens, la ville natale d’Emmanuel Macron, le fondé de pouvoir d’une oligarchie capitaliste chargé de la prédation de ce « pognon de dingue » que représentent  les cotisations sociales de la Sécurité sociale et notamment celles de la branche retraite, aujourd’hui directement menacée.

Vous venez de voter la reconduction de la grève des cheminots de votre secteur jusqu’au 2 janvier 2020. Votre courage fait notre admiration.  L’un de vous a rappelé  cette maxime d’Henri Krasucki «  La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! », sonnant si juste à l’heure de la destruction de la retraite basée sur la solidarité entre les générations avec un montant juste et garanti pour tous.  La retraite individualisée par points sera aux risques et périls de chacun, mais assurera de nouveaux profits aux  financiers et spéculateurs de haut vol. Ceux-ci veulent le beurre, avec les milliards d’euros des cotisations sociales, l’argent du beurre, avec la disparition d’une solidarité créee à la Libération à un moment où les patrons se faisaient  tout petits après l’engagement de beaucoup d’entre eux au service de la collaboration avec le Maréchal Pétain, et le sourire des cheminots, des travailleurs et des intellectuels.

De tout cela les coffres-forts ambulants des beaux quartiers ne doivent rien avoir!

Le combat est en effet vital pour contrer le processus de déshumanisation engagé par les parasites du capitalisme dont la richesse n’est dûe qu’à l’exploitation des salariés et des travailleurs. Pourtant ceux-ci sont  stigmatisés de « coûts » et  de« charges », tandis que les détenteurs des titres de propriété, dont ils ont en général hérités, se sont auto-proclamés les seuls « créateurs de richesses ». Les 10 milliardaires qui possèdent 90 % des médias français mènent une propagande, une guerre idéologique pour que cette croyance dans la bienfaisance des riches, aboutisse à diviser les pauvres entre eux.

Les difficultés induites par le blocage des transports, en ces moments rituels des fêtes de fin d’année, doivent être acceptées comme dérisoires par rapport à la gravité de la guerre de classe que les plus riches mènent contre les pauvres. Les armes de cette guerre sont celles utilisées par la police contre les manifestants, mais aussi celles idéologiques et linguistiques relayées par  tous les « chiens de garde » chargés de mitrailler la langue venimeuse de l’expertise et du chiffre. Vous, syndicalistes, citoyens et cheminots, vous êtes engagés courageusement dans un bras de fer contre les rapaces qui exigent que vos vies  soient les moins coûteuses et les moins longues possibles. L’espérance de vie des hommes modestes est aujourd’hui, en France, de 71,7 années contre 85 pour les hommes aisés, soit 13 ans de vie volés au nom de l’argent-roi.

Vous êtes  donc notre fer de lance dans le  blocage de l’économie réelle dont les vautours sont bien incapables d’assurer  le fonctionnement.

Ce combat contre la réforme des retraites, conçue par un amiénois aux dents longues, est un peu celui de la dernière chance avant l’accélération de la mise en place d’un processus d’esclavagisation « moderne »  à l’échelle de la planète. Le capitalisme est entré dans la phase néolibérale où la finance mène la danse macabre et mondialisée de la violence de classe. Tous les secteurs de  la vie sont désormais soumis à la marchandisation au  seul profit des actionnaires ! Le vivant, sous toutes ses formes, humaine, animale et végétale, sera bientôt  exclusivement entre leurs mains et leurs algorithmes. Le dérèglement climatique dont les capitalistes, qui ont pillé les ressources naturelles pour s’enrichir, sont les seuls responsables, constitue leur ultime arme pour éliminer la partie la plus pauvre de l’humanité devenue inutile à l’heure des robots et de l’automatisation généralisée. L’intelligence artificielle régnera alors sur une planète au service des riches survivants, une fois que les ouragans, tempêtes, inondations et incendies gigantesques auront fait le sale boulot.

C’est ce qui explique que les émissions de gaz à effet de serre augmentent toujours plus et que les milliardaires du monde entier se construisent des bunkers hautement sécurisés. Nous ne sommes pas dans le même bateau !

Face à ce crime contre l’humanité, vous êtes là, dans le froid, sur le parvis de la gare d’Amiens avec ce  réveillon de Noël partagé dans la solidarité d’un combat juste, citoyen et courageux pour le meilleur du peuple de France. Nous sommes fiers d’être avec vous.

Travailleurs du rail, responsables politiques avec la  présence du député François Ruffin, et intellectuels de la sociologie, notre présence conjointe et complémentaire, confirme la conscience partagée que la lutte pour le retrait définitif et sans concession de la réforme des retraites  mise au point par un ex-banquier d’affaires, constitue le nœud décisif qui empêchera l’irréversibilité de  la descente aux enfers des travailleurs.

L’unité et la solidarité doivent monter en puissance et en visibilité, tels sont nos vœux les plus chers pour la nouvelle année !

PS : Nous sommes rentrés chez nous le cœur léger mais avec un sac à dos alourdi par le cadeau des cheminots. Un livre de 2 kilos qui présente un à un les cheminots victimes de la répression menée par les autorités des nazis allemands et le régime de Vichy au cours de la seconde guerre mondiale. 2672 notices biographiques nous font pénétrer dans la vie de ces héros du rail qui ont permis la victoire sur la bête immonde. Tout un symbole dans l’actualité macroniste !

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Des soutiens de poids dans la hotte du mouvement social

Publié le 24/12/2019 à 09:17 par andrenicolas Tags : monde texte news sur mode roman solidarité
Des soutiens de poids dans la hotte du mouvement social
Solidarité. Des soutiens de poids dans la hotte du mouvement social
Mardi, 24 Décembre, 2019

Vingt et une personnalités du monde artistique et culturel adressent leurs vœux de soutien à la mobilisation pour la défense des retraites. Face aux fausses promesses du gouvernement, ils appellent les salariés en grève à tenir bon.

 


Mathilde Panot. Solidarité entravée

Publié le 05/10/2019 à 16:30 par andrenicolas Tags : sur femme texte news partage des richesses mode roman
Mathilde Panot. Solidarité entravée
Mathilde Panot. Solidarité entravée
Jeudi, 3 Octobre, 2019

La femme du jour.

Ce devait être un séjour d’étude, motivé par« la curiosité intellectuelle » et« la fraternité », ponctué de rencontres avec des protagonistes du mouvement populaire en cours en Algérie. Arrêtée à plusieurs reprises mardi, à Bejaïa, la députée française Mathilde Panot (FI) s’est finalement trouvée sommée de renoncer à son programme pour regagner Alger sous escorte policière. De retour dans la capitale, elle était placée hier, dans son hôtel, en« séjour surveillé », sans informations explicites sur les motifs de cette interdiction de circuler. Suite à l’intervention du Quai d’Orsay, l’élue devait finalement reprendre, dans la soirée, un vol pour Paris. Sur le réseau social Twitter, cette parlementaire, très active sur le terrain de la solidarité avec les peuples du Maghreb, a fait part de sa stupéfaction :« Je rendais visite à des citoyens engagés pour la justice sociale et la démocratie. (…) Je ne suis pas venue en Algérie pour créer du trouble. » Usé jusqu’à la corde, le « système » entend encore tout verrouiller. Jusqu’à entraver, en criant à l’ingérence, l’expression de toute solidarité avec le peuple algérien.

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Pas de congés pour la solidarité

Publié le 21/08/2019 à 18:00 par andrenicolas Tags : sur bonne vie monde travail place texte soi carte enfant news mode roman
Pas de congés pour la solidarité
Pas de congés pour la solidarité
Mercredi, 21 Août, 2019

L'éditorial de Maud Vergnol.

 

Des yeux écarquillés face à l’océan, des bouilles émerveillées, des cris de joie et une bonne dose de solidarité. Ce matin, 4 000 petits Franciliens monteront dans le bus, sac à dos sur les épaules et casquette vissée sur la tête, direction la plage de Deauville. Créée il y a quarante ans, la Journée des oubliés des vacances organisée par le Secours populaire est devenue une véritable institution. Une carte postale estivale qui sent bon le bonheur partagé, mais qui rappelle aussi que le droit aux vacances reste un luxe inabordable pour près de la moitié des Français.

Dans la 7e puissance mondiale, un enfant sur trois ne part pas en vacances. Pourtant, « c’est comme la soupe, ça fait grandir », s’amusait à répéter le président du Secours populaire, Julien Lauprêtre, disparu cette année. Et ce qui vaut pour l’enfance marche pour toute la vie. Seulement voilà : émancipation, épanouissement, culture ont déserté depuis bien longtemps le champ de l’intervention publique, quasi disparus du débat politique. Avancez ces mots-là face à des promoteurs zélés du « nouveau monde » et observez leurs regards ahuris : en voilà des gros mots quand l’heure est à la survie, à l’ubérisation, au rendement et à la rationalité néolibérale. « Le progrès social, c’est celui qu’on peut se payer par soi-même », lâchait un jeune président en 2017. Tout est dit.

Pourtant, grâce à une ministre communiste, Michelle Demessine, les vacances sont devenues un droit fondamental, inscrit dans la loi contre les exclusions, en 1998. Cet acte politique fort, qui avait contribué à ancrer un peu plus l’idée que les vacances ne doivent pas être un luxe réservé aux plus riches, n’a pas été suivi des faits, alors même que des solutions concrètes existent pour le garantir. Qu’il s’agisse des vacances, du temps de travail, des retraites, de l’éducation ou de la culture, l’enjeu politique est le même : celui de la place que nos sociétés choisissent d’accorder aux activités humaines qui échappent au profit.



Cédric Herrou lance sa première communauté Emmaüs

Publié le 10/07/2019 à 12:31 par andrenicolas Tags : travail texte news mode roman reveillez vous
Cédric Herrou lance sa première communauté Emmaüs
Exilés. À la Roya, Cédric Herrou lance sa première communauté Emmaüs
Mercredi, 10 Juillet, 2019

Le militant solidaire et des demandeurs d’asile ont rejoint la fédération Emmaüs afin de créer du lien et d’aider à l’insertion par le travail agricole.

referendum.interieur.gouv.fr
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Les capitaines courage réveillent la solidarité...

Publié le 04/07/2019 à 07:30 par andrenicolas Tags : mode reveillez vous roman mer texte news
Les capitaines courage réveillent la solidarité...
Les « capitaines courage » réveillent la solidarité avec les exilés
Jeudi, 4 Juillet, 2019

Face à la stratégie de criminalisation des sauvetages en mer Méditerranée, le cas de la capitaine allemande du Sea-Watch 3, libérée mardi mais toujours poursuivie, ainsi que celui de Pia Klemp suscitent un mouvement de soutien qui bouscule les logiques xénophobes.

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referendum.interieur.gouv.fr



Italie. Solidarité pour la « capitaine Courage »

Publié le 01/07/2019 à 17:49 par andrenicolas Tags : mer texte news mode roman reveillez vous partage des richesses
Italie. Solidarité pour la « capitaine Courage »
Italie. Solidarité pour la « capitaine Courage »
Lundi, 1 Juillet, 2019

Carola Rackete, aux commandes du Sea-Watch 3, a été interpellée en Sicile, après quinze jours d’errance forcée en mer, avec 42 migrants à bord de son bateau.

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