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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour : 24.11.2025
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Jean Luc Melenchon

...Échange avec le professeur Didier Raoult

Publié le 05/07/2020 à 15:27 par andrenicolas Tags : sur bonne france vie moi monde fond amis femme société demain soi animal roman
...Échange avec le professeur Didier Raoult

Confiné comme tout le monde, j’ai décidé de faire la tournée des personnes que je repère de loin comme capables d’éclairer ma lanterne à propos de la planification de la mobilisation sanitaire. Le hasard du calendrier m’a fait commencer par un contact avec le professeur Didier Raoult, avant un autre prévu avec des syndicalistes d’Air Liquide. Mon souci est toujours le même : si on devait s’en occuper demain matin, comment s’y prendrait-on ?

Cette façon de travailler m’occupe depuis déjà quelques années. Elle est stimulante intellectuellement et politiquement. J’ai aussi constaté qu’elle me permettait d’entrer en contact avec des personnages que je n’aurais jamais approchés autrement et qui m’ont donné, des fois, quelques leçons de vie non négligeables. C’est comme ça que j’ai connu par exemple Jean-Marie Brohm le « savant nucléaire » réputé excentrique à qui je dois non seulement des connaissances entièrement renouvelées mais aussi quelques expériences de partage humain que je garde dans un écrin spécial de ma mémoire. Comment aurais-je rencontré un savant nucléaire sans le soucis politique de comprendre à fond ce dont je me préoccupais ?

Au cas présent, je peux dire que le tableau fait de ce professeur Didier Raoult, présenté comme un sauvage malpoli et provocateur m’a évidemment tapé dans le nez. En effet je connais trop bien l’odeur de la peinture dont dispose la bonne société, ses médias et ses plumes à gage. Moi-même ne suis-je pas un animal agressif, demi-dément qui se croit « sacré » et se prend pour la République ? On me permettra de ne pas adhérer à ma caricature. Ici encore, c’est trop pour être honnête.

Didier Raoult est trop mal aimé par les belles personnes pour ne pas éveiller l’intérêt. Surtout quand ça part des amis de madame Buzyn. Elle, c’est cette femme qui savait et qui a menti. Elle, c’est la morgue de classe qui l’a conduite à mépriser Caroline Fiat en dépit de son super rapport sur les EPHAD, juste parce qu’elle vient du rang du personnel hospitalier : « je comprends que vous ne compreniez pas » avait-elle péroré. Bien sûr, j’ignore les raisons pour lesquelles ces gens détestent Didier Raoult et pourquoi ils se sentent obligé de le couvrir de sarcasmes et de suspicions. Pourquoi ne se contentent-ils pas le réfuter sur le plan de la science ? Donc, sachant que sa caricature n’est qu’une projection de la haine de ses détracteurs, je me suis approché avec gourmandise. Et je n’ai pas été déçu. Un contact téléphonique, ce n’est pas grand-chose mais c’est aussi des fois assez pour se faire une idée sur une personne.

26 mars 10h30.Aucune difficulté pour le joindre à l’heure dite. Mon intention était de le consulter sur sa vision des moyens pour surmonter la crise actuelle de l’épidémie de COVID-19. Je l’ai interrogé sur une série limitée de questions préparées avec mes collègues députés insoumis. Mon souci est de ne pas entrer, malgré l’envie que j’en ai, dans le domaine qui n’est pas de ma compétence, c’est-à-dire l’évaluation scientifique du procédé de soins qu’il applique. Je me suis contenté de demander quelle garantie on pouvait avoir de non-dangerosité.

I. Les composants du remède qu’il met en œuvre sont déjà été prescrits depuis des décennies. La chloroquine a déjà été prescrite à 1 milliard de personnes et l’antibiotique qu’il y joint pour son traitement a été également appliqué à plus d’un milliard d’êtres humains dans le monde. Ces prescriptions ne provoquent pas plus de difficultés qu’avec n’importe quel autre médicament autorisé. Pourquoi la chloroquine qui était en vente libre a-t-elle été classé soudainement comme substance « vénéneuse » en janvier dernier ? Didier Raoult me dit qu’il n’en sait rien. Il maintient cette réponse même quand j’insiste. D’ailleurs, tout au long de l’entretien que j’ai eu avec lui, je ne l’ai entendu accuser ou dénigrer personne. Cela m’a paru assez inhabituel pour que je vous le signale compte tenu du contexte si tendu à son sujet.

II. La mise disposition de testsn’est pas une difficulté scientifique. On sait comment faire et on sait le faire. C’est seulement une question d’organisation pour rassembler les composants de ces tests en très grand nombre. C’est donc exclusivement une question de logistique et de coordination des moyens. Lui-même opère 2000 tests par jour. Il fait remarquer que d’autres pays sont parvenus à de très importantes cadences dans ce domaine. Je sais que nous plafonnons à trente mille par jour. Douze mille en Allemagne et la cadence augmente sans cesse. Comment ferions-nous à propos pour coordonner une production de masse (déjà acquise) et des livraisons tous azimut ? En France, il existe des compétences importantes en matière de logistique. En ce qui concerne les moyens de l’État c’est la SGDN, direction générale de la Défense nationale, qui serait la mieux préparée et entraînée compte tenu des opérations complexes qu’elle a l’habitude de gérer.

III. Le confinementest la reprise de la méthode de la quarantaine. Les expériences du passé, du moyen âge à nos jours, en ont montré les limites. On comprend facilement qu’enfermer ensemble des gens dont un seul est contaminé conduit directement à multiplier la contamination par le nombre de gens confinés ensemble. Laisser quelqu’un de contaminé aller et venir partout n’irait pas mieux. La stratégie du test et du confinement des seuls malades est donc structurellement plus efficace à condition de disposer de la capacité de dépistage et d’hébergement des personnes contaminées. Hier, un copain logisticien m’a dit : « On a de quoi, à condition de réquisitionner des capacités hôtelières. Comme elles sont peu utilisées en ce moment ce n’est pas le plus compliqué. Mais maintenant c’est beaucoup plus compliqué du fait de l’extension de la contamination ». En tous cas l’équation est à reprendre pour organiser la sortie de confinement.

IV. Pas facile pour un responsable politique de trancher entre des avis d’experts scientifiques pas d’accord entre eux. Comment comprendre les divergences d’appréciation dans le monde médical ? Je comprends à sa réponse qu’elles résultent de débats normaux liés aux méthodes de la science elle-même. Le problème n’est pas là. Le problème, c’est la définition de la stratégie de combat que l’on déploie contre l’épidémie. La façon de réagir n’est pas la même selon les spécialités médicales. Il y a une réaction particulière quand on est un épidémiologiste habitué à gérer des situations d’urgence et de contamination foudroyante. Il en va autrement quand on est habitué à des études inscrites dans le temps long, avec des échantillons de populations connues et stables comme l’est par exemple aujourd’hui la population contaminée par le sida. Il est donc vain de voir des complots là où il s’agit simplement d’habitude de pratiques professionnelles différentes qui formatent une manière d’agir. Donc ce n’est pas une raison pour en faire une guerre de religion me suis-je dit.

V. Le professeur m’autorise à parler de notre contact. Il va de soi que ces quelques lignes sont sous ma seule responsabilité. Elles correspondent à ce que j’ai noté et qui me paraissait important en réponse aux questions que j’avais sélectionnées. Je ne lui ai pas proposé de me relire, pensant qu’il avait sans doute plus urgent et mieux à faire que cela. J’ai été frappé par le calme, la courtoisie et le ton souriant de mon interlocuteur.

Jean-Luc Melenchon

https://melenchon.fr/



Jean-Luc Mélenchon veut « abattre le mur de la dette »

Publié le 19/04/2020 à 08:16 par andrenicolas Tags : sur france texte roman partage des richesses
Jean-Luc Mélenchon veut « abattre le mur de la dette »
Samedi, 18 Avril, 2020
Jean-Luc Mélenchon veut « abattre le mur de la dette »

Le leader des Insoumis a tenu un meeting virtuel vendredi 17 avril. Il y a critiqué le gouvernement pour sa gestion de la crise, et l’Union européenne pour son absence de solidarité et de coordination.

Le rendez-vous est virtuel, mais Jean-Luc Mélenchon est en verve. Le 17 avril à 18 heures, le leader de la France Insoumise, grand amateur des hologrammes de campagne, a tenu un premier meeting… en ligne, confinement oblige. Sur le site de la FI, sa chaîne youtube, son compte Facebook, quelques 20 000 personnes, selon les chiffres annoncés par le député de Marseille, ont suivi en direct l’initiative d’environ une heure où se sont succédé l’eurodéputé Manuel Bompard, les députés Adrien Quatennens et Mathilde Panot, ou encore Caroline Fiat, à laquelle Jean-Luc Mélenchon a rendu un hommage appuyé alors qu’elle a repris son activité d’aide-soignante.

http://www.humanite.fr/



Retraite : cadeaux aux riches et déficit organisé

Publié le 20/12/2019 à 17:05 par andrenicolas Tags : sur prix chez enfants travail heureux demain soi texte gain cadeau pouvoir roman
Retraite : cadeaux aux riches et déficit organisé
Retraite : cadeaux aux riches et déficit organisé
Jean-Luc MELENCHON

Pendant qu’il débite des mensonges contre les régimes spéciaux des petites payes, Macron créé un nouveau régime de retraites pour les grosses payes. Mais ce n’est pas sûr que ça leur profite non plus. Car il sera financé par l’ensemble des contribuables. Une autre conséquence de ce dispositif c’est le manque à gagner que cette faveur va entrainer pour les caisses de retraites. Et cela au moment même où il est question de lutter contre un éventuel déficit de celle-ci. Au total, c’est un somptueux cadeau supplémentaire fait au patronat : une somme supérieure à l’abolition de l’impôt sur la fortune. Et un beau trou dans la caisse de 7 milliards par an au total.

Premier volet : le nouveau régime spécial grosse paye. En effet dans la loi PACTE votée il y a quelques semaines, il y a du neuf. Ceux qui cotiseront pour une retraite dans une assurance privée pourront déduire de leurs impôts le montant de leurs cotisations. Génial non ? Ce qu’ils ne paieront pas devra bien être payé par quelqu’un. C’est prévu : tous les autres contribuables passeront à la caisse. Ou bien sinon ce sera des services publics en moins. Ce nouveau régime spécial payé par les contribuables sera en fait quasi obligatoire si les cadres veulent maintenir leur niveau de revenu à la retraite. Ils paient dès maintenant, cela va de soi. Donc pour avoir de l’argent demain ils auront moins de pouvoir d’achat aujourd’hui. Une mesure qui va aggraver le ralentissement de l’activité économique. Pour compenser cette mauvaise affaire d’aujourd’hui, Macron fait un deuxième cadeau qui sera donné après-demain quand les heureux cotisants arriveront à l’âge de payer leur pension. En effet il a décidé que les pensions acquises de cette façon seront dispensées d’impôt pour 70 % de leur montant. Encore un cadeau à la charge de l’ensemble des contribuables. Les bénéficiaires de ces trouvailles devraient se demander à quel prix ils les payent vraiment. Ce qu’ils reçoivent d’une main ils le payent maintenant comme contribuables ou usagers des services publics de l’autre. Toute la classe moyenne supérieure ferait bien de se demander ce qu’elle gagne dans un système ou l’éducation de ses enfants, la santé de la famille et la retraite tout privé coûte autant. Le service public et la solidarité étaient plus économiques.

Et maintenant voyons l’autre volet de ce système c’est-à-dire ce qu’il va coûter aux caisses de retraite. Reprenons : au-dessus d’un salaire annuel de 120 000 euros brut, la réforme « libère » 28.29% de cotisations qui ne seront plus versés au régime général. Total 7 milliards d’euros. Je viens de dire que c’est une façon de pousser les cadres et leurs milliards de cotisations dans les bras de « BlackRock » et des fonds de pensions. Mais ce n’est pas la seule arnaque non dite de cette réforme. Car sur ces 28.28% de cotisations sur le brut (qui font 7mds /an), 60% sont en fait des cotisations patronales et 40% seulement sont des cotisations salariales. Première conséquence : en ne payant plus ces cotisations, les cadres ne vont gagner que 11.3% (28.29 × 40%) en salaire net et encore moins en pouvoir d’achat puisqu’ils paient des impôts sur leur salaires. Après impôts, les cadres ne vont donc recevoir qu’environ 1,3 milliards à placer, s’ils le veulent, chez les « BlackRock » et consorts.

Les « entreprises » de leur côté vont empocher 16.9 % du gain. Un effet non négligeable : le prix réel du travail pour tous ces salariés payés au-dessus de 120 000 euros annuels va baisser d’autant. Une part plus importante de la plus-value produite retourne dans la poche de l’actionnaire. Le total a été chiffré en interne par l’AGIRC ARCO. Ça représente 4.2 mds d’euros par an offerts aux entreprises qui ont des très hauts salaires.

La voilà la vraie arnaque ! Un cadeau égal à une fois et demi l’impôt sur la fortune déjà supprimé. Un cadeau égal à 20% du Crédit Impôt Compétitivité Emploi offerts aux entreprises qui ont des très hauts salaires. Champagne chez Total, Atos, Sanofi et, surtout, dans les banques les assurances et autres secteurs de financiers.

Autant de nouvelles liquidités qui trouveront un accueil chaleureux dans les fonds de pension et les instituts prévoyance.

Mais le pire pour nous tous c’est que, à partir de 2025, le régime général de retraite perd de son côté 7 milliards d’euros tous les ans.

Ce qui veut dire que pour la période réputée chaude pour les comptes de ces caisses, c’est à dire entre 2025 à 2040, il leur en coûtera plus de 70 milliards d’euros cumulés. Ce qui creusera d’autant le déficit que cette réforme était justement censée combler.

Ce n’est pas fini.

Ceci s’ajoute à la suppression d’une autre cotisation sociale (CET/CEG). Elle permet de payer les droits solidaires (maternité, famille, chômage...). Elle rapporte chaque année près de 3 milliards d’euros.

Nouveau déficit 45 milliards cumulés pour la période 2025 à 2040.

Contrairement au discours racoleur du gouvernement, sortir 10% des cadres du système par répartition est tout sauf une mesure de « justice sociale ». C’est un énorme cadeau à la finance qui sera cher payé par l’ensemble des salariés.

Jean-Luc Melenchon

https://www.legrandsoir.info/



Le putschiste Camacho pose avec la bible...

Publié le 12/11/2019 à 16:49 par andrenicolas Tags : sur france monde coup amis place pouvoir roman
Le putschiste Camacho pose avec la bible...

Le putschiste Camacho pose avec la bible sur le drapeau national au palais présidentiel de Bolivie.

Une nouvelle fois, les USA et leur système médiatique mondial viennent de frapper un gouvernement progressiste. C’est en Bolivie. Les « forces démocratiques » en insurrection contre le gouvernement légal ont commencé par faire des pogroms contre les indiens, tabassé des gens dans la rue, incendié les maisons de militants et ministres, attaché à un arbre le directeur de la télévision et ainsi de suite. Puis l’armée a envahi le palais présidentiel pour « réaliser la démocratie et protester contre la violence du pouvoir d’Evo Morales ».

Le chef des putschistes n’a jamais été élu par personne. Mais c’est un démocrate paraît-il. Il s’inscrit dans le profil du crétin vénézuélien, Guaido, « président de fait » reconnu par Macron mais détesté par tout le monde au Venezuela. Y compris l’opposition de droite, surtout depuis les révélations sur ses liens avec les narco-trafiquants. Le fasciste bolivien s’appelle Camacho, un beau gosse de riches, pourri d’argent sale.

Dans « un souci d’apaisement », le président Morales a appelé à de nouvelles élections qui devaient être organisées par un Tribunal électoral renouvelé. Malgré, cela l’opposition a continué les meurtres d’indiens et les incendies de maisons de dirigeants de gauche en réclamant la démission immédiate de Morales et son exclusion du futur scrutin. Ce qui prouve l’inutilité des concessions à de telles personnes.

Selon France 2 et la propagande Macroniste, Morales, pourtant élu et reconnu comme tel, était un « dictateur soutenu par le seul Maduro » ce qui suffirait à le disqualifier. C’était les éléments de langage des faux comptes de la CIA sur les réseaux sociaux toute cette soirée-là. Ce qui en dit long sur le point où en sont rendus certains médias en France qui les suivent avec ou sans ordre de le faire. Bien sûr, France 2, le service de l’information politique du régime Macroniste, ment. Toute l’Amérique du sud est consternée, de droite ou de gauche, car tout le monde sait que les tireurs de ficelles nord-américains du putsch bolivien exigent une obéissance absolue que le gouvernement soit de droite ou de gauche. Et personne n’aime vraiment leur obéir. Il existe aussi une droite nationaliste dans cette région. Si bien que seuls les éléments les plus corrompus liés aux pires trafics se vendent aux agents des USA.

Plusieurs gouvernements ont donc condamné le putsch. Le Mexique a également offert l’asile politique à Evo Morales. Cela, France 2 n’a pas été autorisé à le dire, selon des sources dans la rédaction qui préfèrent rester anonymes. Sur place, en Bolivie, un massacre raciste est à craindre car les « amis de la démocratie », surtout ceux de santa Cruz sont coutumiers des viols et meurtres d’indiens jusque dans la rue. Mais aussi d’humiliations sexistes et raciales absolument inouïes. Rien de tout cela n’affectera la pseudo « communauté internationale » et autres faiseurs de phrases sur les droits de l’homme.

En tous cas une nouvelle fois est prouvée le caractère intrinsèquement mauvais des États-Unis d’Amérique. Ce pays a été en guerre pendant 233 ans sur ses 240 ans d’existence. En Amérique du sud, depuis le début du nouveau siècle, les USA ont manigancé ou tenté des coups d’États avortés dans une longue série de pays : Honduras, Paraguay, Salvador, Nicaragua, Brésil, Venezuela, Guatemala par exemple. Mais leur contrôle du système mondial de l’information ne permet pas au public d’accéder à cette vue d’ensemble.

En France, radio et télé du gouvernement dressent un mur entre les faits et l’info. Il faut donc suivre sur les réseaux l’évolution de la situation sans jamais manquer d’intervenir sur les réseaux internationaux, diffuser l’information et contrecarrer le soutien des médias aux violences racistes des putschistes et de leurs commanditaires aux USA. Quand nous recevons un coup il faut le rendre.

Certes, le peuple a perdu en Bolivie. Mais il est inutile et nuisible de rester prostrés à pleurer. Il faut s’inscrire dans l’occasion qui se présente. Donc il faut en faire un matériau pour continuer la lutte en faisant connaître aux nouvelles générations ce que sont les USA et le système médiatique qu’ils dominent. Tout ce qui aura été appris au calme, comme nous y sommes en ce moment, restera dans les esprits quand il faudra réagir ou quand d’autres évènements comparables se produiront. La lutte ne s’arrête pas. Des révolutions citoyennes sont en cours dans une dizaine de pays. La vague n’est pas contrôlable par le système. Si incertaines que soient les issues, l’avenir reste ouvert. Il dépend de ce que nous faisons.

Jean-Luc Melenchon



3 mois de prison avec sursis requis contre JL Mélenchon

Publié le 21/09/2019 à 08:56 par andrenicolas Tags : mode sur france roman saint presse texte news
3 mois de prison avec sursis requis contre JL Mélenchon
Trois mois de prison avec sursis requis contre Jean-Luc Mélenchon
Vendredi, 20 Septembre, 2019

Ce vendredi, au Tribunal de grande instance de Bobigny, les procureurs ont livré leurs réquisitions dans le procès pour « rébellion, provocation et intimidation » de plusieurs cadres de la France insoumise : des amendes allant de 2 000 à 10 000 euros pour tous les prévenus et trois mois de prison avec sursis pour le fondateur du mouvement. Le jugement a été mis en délibéré au 9 décembre.

Les procureurs ont livré leurs réquisitions au tribunal de Bobigny, en fin de matinée ce vendredi, dans le procès pour « rébellion, provocation et actes d’intimidation» de Jean-Luc Mélenchon et de cinq autres insoumis lors de la perquisition de leur siège le 16 octobre 2018 (lire JEAN-LUC MÉLENCHON PLAIDE LE « PROCÈS POLITIQUE »et FRANCE INSOUMISE, UN PROCÈS PLUS POLITIQUE QUE JAMAIS). Lors de la seconde journée d’audience, trois mois de prison avec sursis et 8 000 euros d’amende ont été demandés par le parquet contre le député de Marseille. La peine la plus lourde. C’est par lui que « tout est arrivé et (c’est lui) qui pouvait freiner la situation», a justifié le procureur s’attachant à démontrer la matérialité des faits reprochés, citant les phrases prononcées à l’époque et rappelant plusieurs fois l’existence des vidéos (l’émission Quotidien notamment avait filmé les scènes de bousculades). Sa collègue, reconnaissant le caractère « hors norme» du procès du fait de la qualité des prévenus et des plaignants, a elle aussi insisté : « L’ensemble des faits ont été intégralement filmés. Notre réquisitoire est dans les vidéos». Pour les députés Alexis Corbière et Bastien Lachaud comme pour l’eurodéputé Manuel Bompard 8000 euros d’amende ont été requis, 10 000 euros contre le conseiller d’État Bernard Pignerol. Et à l’encontre de l’attachée de presse Muriel Rozenfeld, initialement accusée d’avoir ceinturé une policière qui est revenue sur ses déclarations, une amende de 2000 euros a été demandée.

Alors que la veille, à la barre, les insoumis se sont attachés à décrire leur réaction en regard d’une perquisition qu’ils ont considérée comme une « opération politique» se défendant d’avoir voulu l’empêcher, la procureure y a vu une intention manifeste. « Les locaux sont envahis notamment de journalistes et caméras, alors non les conditions ne sont pas réunies pour la poursuite de la perquisition », a-t-elle estimé.

Pas de quoi impressionner les insoumis. Dès l’interruption pour la pause déjeuner, Jean-Luc Mélenchon a réagi sur le parvis du tribunal fustigeant « les magistrats qui sont le prolongement ici de Mme Belloubet » et estimant que ceux-ci avaient compris avoir « perdu la partie sur le plan moral, et tout autant sur le plan politique». « La prison avec sursis c’est la prolongation sans fin non seulement du pilori médiatique mais encore du pilori de devoir faire attention à chaque mot pour qu’il n’aille pas déplaire à Pierre, Paul ou Jacques (qui pourraient engager des poursuites et lever le sursis, NDLR)», a lancé le député de Marseille y voyant une volonté de lui mettre un « bâillon» et « la négation de la politique qui est faite d’une violence symbolique, celle des mots». Quant aux amendes : «C’est par cette proposition de distribution d’argent qu’on espère stimuler le zèle de ceux qui appliquent les ordres indignes», a-t-il jugé.

Dans la matinée, c’était aux avocats des 11 parties civiles (policiers et magistrats) de livrer leur plaidoirie. La plupart sont revenus sur « l’humiliation» que disent avoir vécue leurs clients évoquant les comparaisons faites par les insoumis à Benalla ou encore à une « bande».

Mais le terrain du « procès politique» investi par FI n’a pas été déserté, les avocats s’attachant à déconstruire cette thèse. « Cette opération (la perquisition) était pensée depuis plusieurs semaines et n’avait rien à voir avec le changement de ministre de l’Intérieur ce jour-là(pointé par plusieurs responsables FI à l’époque des faits, NDLR). La théorie de l’ordre politique ne repose sur rien », a lâché François Saint-Pierre profitant de l’occasion de plaider pour une véritable « indépendance du parquet» afin que « cesse ce soupçon d’instrumentalisation». Éric Dupond-Moretti, qui s’était démarqué la veille par plusieurs emportements jusqu’à provoquer une suspension de séance, s’en est ensuite pris à la tribune contre le « lawfare » initiée par FI et publiée le 9 septembre : « D’un côté vous avez des gens qui ont traité des policiers comme de la merde, de l’autre quelqu’un arrêté pour avoir manifesté pacifiquement. Et vous osez vous comparer », a-t-il lancé à Jean-Luc Mélenchon, en référence au cas de Maurice Kamto au Cameroun évoqué dans le texte. Et d’ajouter : « Vous ne trompez personnes avec ce procès politique. Arrêtez votre délire paranoïaque ! » Le tout après avoir tenté de renverser le « deux poids deux mesures» dont s’estiment victimes les insoumis : « Si ça se passe à Bobigny, ils finissent à la souricière, en comparution immédiate ! » Un argument également asséné par d’autres avocats et par le procureur qui considèrent que les accusés ont abusé de leur qualité de parlementaire. Le ministère public a d’ailleurs argué face aux prévenus de son indépendance : « Il n’y a eu ni instruction, ni injonction (…) les décisions de poursuites relèvent de la seule procureure de la République de Bobigny», a-t-il martelé reprochant aux insoumis de n’apporter aucune preuve du contraire. Pour Jean-Luc Mélenchon cette preuve se trouve dans les réquisitions elles-mêmes :« Ces réquisitions sont la démonstration du fait que nous avions raison depuis le début car si nous étions ce qu’ils disent, il fallait réclamer mon inéligibilité et celle de mes camarades. Et ils ne l’ont pas fait ! » Le tribunal rendra son jugement le 9 décembre.

www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1
http://www.humanite.fr/



Justice. Jean-Luc Mélenchon organise la riposte

Publié le 15/09/2019 à 18:08 par andrenicolas Tags : presse texte livre news roman mode partage des richesses centerblog
Justice. Jean-Luc Mélenchon organise la riposte
Vendredi, 13 Septembre, 2019

Le député insoumis, convoqué au tribunal de Bobigny la semaine prochaine, a tenu jeudi une conférence de presse pour dénoncer un « procès politique » et annoncer la sortie d’un nouveau livre pour en faire la démonstration.

www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1
http://www.humanite.fr/

Jean-Luc Mélenchon propose un hymne à la liberté



Mélenchon réaffirme son autorité sur le mouvement

Publié le 24/06/2019 à 22:54 par andrenicolas Tags : sur france nature texte pouvoir news papier mode roman
Mélenchon réaffirme son autorité sur le mouvement
France insoumise. Mélenchon réaffirme son autorité sur le mouvement
Lundi, 24 Juin, 2019

Secoué par les européennes, des départs et des critiques internes, le dirigeant du mouvement a redonné la marche à suivre hier, en conclusion de l’assemblée représentative.

 

Papier mis à jour le lundi 24 juin à 15h30.

Jean-Luc Mélenchon était attendu. Dimanche, il a conclu la deuxième assemblée représentative de la France insoumise, qui s’est tenue dans le bois de Vincennes. Le député n’a pas manqué de revenir sur le faible score (6,31 %) réalisé par son mouvement lors des européennes. « Oui, je suis triste que cela n’ait pas donné ce que l’on attendait. Oui, c’est cruel et malheureux », a-t-il reconnu. Sans que cela ne change rien à son objectif, à savoir « la conquête du pouvoir », ou à la nature de son organisation.

http://www.humanite.fr/



Macron parle, la Révolution citoyenne continue

Publié le 11/12/2018 à 13:09 par andrenicolas Tags : vie sur travail femmes place pouvoir roman
Macron parle, la Révolution citoyenne continue

Le président a parlé. Il se trompe d’époque. Il a grondé le pays. Pas un mot pour les victimes tant parmi les manifestants que parmi les forces de sécurité mise en impasse par la politique du pouvoir.  Face à  l’indignation du peuple devant les inégalités et le refus des uns de contribuer comme les autres, il pense qu’une distribution de monnaie peut calmer l’insurrection citoyenne qui a éclaté.

C’est à ceux qui sont dans l’action, les gilets jaunes et les jeunes de dire si cela leur convient.

Pour notre part comme parlementaires insoumis, voici ce que nous voyons :

Premier point :

Une partie considérable de la population n’est concerné par aucune des mesures de Macron :
Les chômeurs et parmi eux, surtout, les 50% de chômeurs non indemnisés,
Les salariés à temps partiels et surtout 80 % d’eux, les femmes qui sont, de surcroit, moins payées que les hommes, à travail égal,
Les retraités qui touchent plus de 2000 euros restent assujettis à l’augmentation de la CSG. La désindexation des pensions de retraites sur le cout de la vie est maintenue.
Les fonctionnaires ne sont pas pris en compte.

Deuxième point

Toutes les mesures décidées seront payées par les contribuables et les assurés sociaux. Aucune par les riches ni les profits.
L’exonération des heures supplémentairessera payée soit par la sécu soit l’Etat.
L’augmentation du smic sera payée par l’impot.

Troisième point

Les actionnaires sont bien protégés.
La prime exceptionnelle versée par les entreprises n’est pas obligatoire. Mais elle est défiscalisée ce qui est un effet d’aubaine là où elle existait déjà.
L’ISF n’est pas rétabli sans qu’on sache pourquoi à l’heure de la solidarité.
Le CICE est maintenu.

Quatrième point :

Aucune des revendications pour davantage de démocratie participative ne reçoit de réponse.

Cinquième point

Le budget est désorganisé.
Au total il s’agit de trouver plus de dix milliards supplémentaires dans le budget de l’Etat. Le projet de loi de finances est donc totalement désarticulé. Le Premier ministre a déjà annoncé que cela se paierait par des économies supplémentaires c’est-à-dire par des services publics de moins.

Il faut choisir. Faut-il continuer la politique qui compte sur le ruissellement des riches vers les autres ou bien mettre en place un budget en faveur des besoins connus du peuple et de l’investissement écologique ?

Je ne peux pas conclure sans dire ma tristesse de voir le président reprendre les attaques contre l’Etat, qu’il soit muet sur l’industrie, qu’il remette sur la table la question de l’immigration dans des termes aussi discutables.

Je crois que samedi prochain sera un jour de grande mobilisation si ceux qui sont dans l’action le décident

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La Finance attaque Mélenchon

Publié le 31/10/2018 à 14:44 par andrenicolas Tags : image vie moi monde bonne france sur mode travail coup presse soi livre place pouvoir pensée roman
La Finance attaque Mélenchon

 

Que tous les leaders de mon style fassent l’objet dans tous les pays du monde du même type de choc frontal médiatico-judiciaire ne serait qu’une coïncidence. Que partout en Europe l’action syndicale ou écologique soit criminalisée comme jamais et que l’on franchisse en France un seuil en s’attaquant à la sphère politique parlementaire ne serait pas une interrogation angoissante.

Que le principal parti d’opposition en France voie ses fichiers d’adhérents confisqués, dix de ses membres perquisitionnés, trois sièges politiques envahis et interdits d’accès à ses dirigeants, ce ne serait pas un problème. Que trois sièges de modestes entreprises privées soient perquisitionnés, ce ne serait pas le sujet. Que pour le faire cent policiers soient mobilisés plus une bonne dizaine de représentants des magistrats dans cinq villes du pays n’est pas le signal d’une démesure ostentatoire et coûteuse. Que des chiffres tournent en boucle qui sont faux et déjà démentis depuis des mois n’est pas le signal d’une volonté de nuire exclusive. Que toute la presse en boucle reprenne les mêmes deux minutes d’images dans un moment tendu qui a duré près d’une heure et ne montre aucune image des militants bousculés ou jetés à terre ce n’est pas le sujet. Bien joué « propaganda ». Qu’elle passe son énergie à justifier l’action gouvernementale plutôt qu’à en interroger les accusés, ce serait normal. Que des dirigeants soient empêchés d’entrer dans leur propre local dans lequel on se livre à des actions légalement discutables, ce ne serait pas le sujet. Qu’un procureur laisse des procès-verbaux être publiés sans se demander qui les distribue et s’il ne s’agit pas d’un cas de corruption dans ses propres services, ce ne serait pas une question. Que la procureure n’ait de mots que pour se déclarer solidaire d’une des parties d’un conflit sur lequel elle est censée enquêter, ce ne serait pas le sujet. Que la Garde des Sceaux qui a couvert tout cette opération n’ait pas un mot pour rappeler à l’ordre les branches de la justice dont elle est le chef administratif, ce serait normal. Je doute que ses refrains sur la justice « indépendante » à propos d’action de parquet lui aient valu autre chose que le mépris intellectuel des gens informés sur le sujet. Que la vie privée des perquisitionnés soit foulée au pied de toutes les façons par des confiscations sans objet et des révélations qui n’en sont pas ce ne serait pas un sujet. Que soit accusée de surfacturation la campagne la plus longue et la moins chère des cinq premiers de cette élection, ce ne serait pas une énigme. Que le PS ait dépensé en trois mois autant que nous en un an et que nous soyons les accusés ce n’est pas le sujet. Que des faits avérés de surversement de dons et de dons d’entreprises affectent le compte du vainqueur désormais néanmoins Président de la République, cela ne compte pas.

Ce qui compte, ce qui serait central, ce serait ma colère et son spectacle, ma protestation et mes mots pour la dire jugés désuets. Naufrage total de la pensée. Ma colère est condamnée de toutes les façons possibles, interminablement, en boucle. Bien joué « propaganda ». Car du coup ses causes sont effacées. Et cette colère, ce serait le seul sujet. De la sorte, qu’ils le veuillent ou non, par pur corporatisme, par une haine dont je ne m’explique plus l’inépuisable obsession, des légions de gens de média dont le métier devrait être d’aider à penser et à comprendre s’acharnent à empêcher leur public de le faire. Des gens qui devraient défendre la liberté et la démocratie passent leur temps à justifier un coup de force inouï et sans équivalent en Europe. Et cela à l’heure même où les droits et libertés semblent bien menacés partout. Le parti médiatique mène sa campagne contre les Insoumis avec, quel que soit le titre, les mêmes mots, les mêmes images, les mêmes « angles » pour amener les mêmes conclusions et suggérer les mêmes comportements. Des partis et des médias dits « de gauche » qui auraient hurlé au fascisme pour trois fois moins autrefois se réjouissent et jettent sur nous quand ils le peuvent leur propre pierre. Et ainsi de suite.

Tout cela est politique. Le but est notre destruction au profit « d’oppositions » plus accommodantes et plus confortables, plus maîtrisables. Il faut donc en retour politiser notre riposte. C’est le choix que j’ai fait avec les députés le jour et à l’heure où nous avons compris que c’était une razzia politique et non une action de justice qui se menait contre nous. Mais pour agir à bon escient, il ne faut pas s’arrêter aux impressions de l’instant. Mes choix de réaction, mes comportements n’ont jamais été callés sur les moments dans lesquels ils prennent place mais dans la signification que je veux leur donner dans le temps moyen et long.

Telle est ma pratique du judo politique avec l’énergie toujours disproportionnée que libère la boucle médiatique. Le parti médiatique ne peut travailler que dans le court terme. Par obligation, il sautille d’un sensationnel à l’autre. Quand ses klaxons et ses prises à la gorge se transportent sur une autre scène saignante, le moment redevient celui de la conscience et de l’assimilation raisonnée des faits. Et dans cet espace entrent l’action militante, les vidéos, les textes, les meetings, les rencontres les débats.

Ce que nous venons de vivre comporte une ample moisson d’apprentissages. Vous avez vu les méthodes utilisées contre nous et déjà vous les décryptez. Vous avez vu les personnages, du type Plenel, et vous avez mieux compris l’infamie que tant de personnes dans ma génération leur attribue, vous avez vu un déploiement du parti médiatique et vous avez admis sa réalité si vous n’en étiez pas convaincus.

Alors je sais que notre travail d’éclaireur est fait. Dans le projet de Sixième République et de Révolution Citoyenne, nous ne construisons pas un parti révolutionnaire. Nous aidons à faire émerger un peuple révolutionnaire, formé et éduqué politiquement par lui-même et ses rencontres avec les évènements. Cette séquence n’a ébranlé que les moins préparés. Elle a déstabilisé les moins intéressés à décrypter. C’est normal. Pour beaucoup la politique est un sujet second ou moins encore dans leur vie. Mais eux aussi vont réfléchir et comprendre comment le pouvoir politique et sa caste médiatique ont voulu les manipuler. J’en suis certain quand je vois la masse des messages de solidarité que j’ai reçu. Et davantage encore en accueillant les petits mots et gestes amicaux dans la rue depuis une semaine. Les sondages et les micros trottoirs sont un aspect de la réalité. Ils comptent, cela va de soi. Les médias bourreurs de crânes politiques ont leur efficacité. Sinon, seraient-ils payés pour diffuser de la pub qui vous pousse à l’achat de choses dont parfois vous n’avez pas besoin ?

Mais la lutte est aussi une école. Et voir lutter fait aussi réfléchir. Ainsi, d’une épreuve à l’autre la conscience populaire élargit ses perceptions du moment et des tâches. Au total, il y a dorénavant davantage de gens qui se sentent « insoumis » du point de vue intime que ce mot décrit. Il y a davantage d’insoumission disponible. Pour rester dans le ton que j’ai donné dans les moments les plus intenses, je dirais que mon comportement est un mode d’emploi de la situation pour les désemparés. Personne n’a envie d’imiter un modèle comme celui des éditocrates qui catéchisent leurs auditeurs. Dans le peuple ils sont méprisés. Surtout quand on connaît leur paye car on devine aussitôt quelles sont les laisses qui les lient au système. Mais comme ces députés insoumis en écharpe qui bravent l’arbitraire et la meute, nombreux sont ceux qui se sentent représentés par eux et voudront agir dans leur esprit le moment venu. C’est notre but.

PS : Qu’après le passage de la perquisition mon ordinateur et mon téléphone aient un fonctionnement erratique ce ne serait pas un problème. Qu’il m’ait fallu cette épreuve pour décider de ma rupture avec la totalité, sans exception, de ceux dont j’avais cru qu’ils étaient des interlocuteurs loyaux sur la scène médiatico-politique prouve une certaine naïveté de ma part à l’égard de la caste et de ses subalternes. Moi aussi, comme tout le monde, j’apprends en vivant. Que dans sa diffusion, certes confidentielle, le live de Médiapart puisse dire qu’il a « des preuves » de ma vie privée montre pourquoi tant de personnes respectueuses d’elles-mêmes ont raison de se désabonner. Que le même organe déclare mensongèrement que nous aurions su depuis des semaines que nous serions perquisitionnés ne montre pas seulement un mensonge délibéré à l’égard des lecteurs. C’est surtout un aveu. Eux savaient. Cela révèle une connivence que les liens familiaux et les achats de service expliquent facilement. Que plusieurs organes de presse aient préparé et décalé leurs parutions pour correspondre aux dates de ces perquisitions se comprend mieux alors.

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Jean-Luc Mélenchon infléchit sa stratégie

Publié le 27/08/2018 à 11:10 par andrenicolas Tags : france texte news roman partage des richesses
Jean-Luc Mélenchon infléchit sa stratégie
Jean-Luc Mélenchon infléchit sa stratégie
Vendredi, 24 Août, 2018

La France insoumise, pour ses universités d’été à Marseille, souhaite dialoguer avec les adversaires de Macron.

Pour la deuxième année consécutive, la France insoumise (FI) organise ses Amfis d’été à Marseille (Bouches-du-Rhône), où Jean-Luc Mélenchon a été élu député. Le mouvement créé en 2016, « première force d’opposition » à Emmanuel Macron selon le directeur des campagnes FI Manuel Bompard, a invité à débattre toutes les oppositions, en dehors du Rassemblement national (ex-FN). « Il nous a semblé normal (qu’elles) puissent venir s’exprimer », explique celui qui est aussi chef de file FI pour les européennes avec Charlotte Girard.

Faire du scrutin européen un référendum anti-Macron

Au-delà du député LR Olivier Marleix, qui pointera le fléau que le pantouflage représente pour...

 

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