amis annonce article belle bonne cadre chez création de enfants femme femmes
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· André (973)
· L'humanité (853)
· Peintures (489)
· Culture (564)
· Décès (207)
· Absurdité (184)
· Jean Luc Melenchon (416)
· Le parti communiste (436)
· CGT (426)
· Actions Militantes (279)
si vous avez besoin de courses privées, n’hésitez pas à me contacter au 06/08/69 15 00. j’ai une voiture class
Par Anonyme, le 19.11.2025
salutations s'il fallait parler de toutes les horreurs actuelles, cela ferait un sacré bouquin
cordialement
Par pat, le 10.11.2025
et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
· La une de l'humanité
· P.Martinez : M. le premier ministre, votre texte est illégal
· la une du canard enchainé du 22 août 2012
· L’éveil d’une conscience noire samplée dans les années 1980
· Objet : Sondage / Urgent.
· ORIGINE DE LA BURQA .......A FAIRE CONNAITRE !!!!
· Europe sociale: faut-il y croire ?
· Non à tout hommage officiel au général Bigeard
· La Banque centrale européenne bloquée par les Indignés
· Liste des manifestations 11 septembre 2021
· Quand Laurence Parisot nous joue « Martine à la ferme »
· La maire d’Aix-en-Provence renvoyée en correctionnelle
· Québec : Tous nus dans la rue! contre les frais de scolarité
· Dans 1précédente affaire à Drancy, volonté claire d’humilier
· Nous, femmes politiques françaises,
· ENSEMBLE19SYNDICAT
· gaucheunitaire33
· lafenschagauche
· marssfarm
· pcfob
· prenezlepouvoirlambersart
· ptitesputasseries
Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
24.11.2025
37122 articles
Face à une réforme qui ne sert qu’à « justifier l’ouverture à la concurrence », le PCF a présenté, hier, ses propositions pour l’avenir du service public du rail.
Badge « Mon train, j’y tiens, SNCF 100 % public » bien en vue sur les vestes, les communistes avaient fixé rendez-vous, hier, face à la gare du Nord, à Paris, pour faire part des propositions qu’ils souhaitent pouvoir exposer à la ministre lors d’une rencontre. « Il y a besoin de changements à la SNCF, mais la réforme du gouvernement ne résout aucun des problèmes posés », diagnostique d’emblée Pierre Laurent.
Fustigeant un exécutif « enfermé dans un parti pris idéologique », le secrétaire national du PCF alerte sur « les 9 000 km de lignes gravement menacés ». « Le gouvernement dit demander aux régions de prendre le relais sur ces lignes, en réalité il sous-traite le sale boulot », prévient-il. À rebours de ces positions, il s’agit en premier lieu pour le PCF de « libérer la SNCF du poids de la dette » qui s’élèvera, selon les prévisions de l’entreprise, à 55 milliards en 2019 et qui génère plus de 1,5 milliard d’euros d’intérêts par an. « La dette peut être reprise à taux zéro par la Caisse des dépôts et les banques en exigeant – la France peut mener cette bataille – son financement par la Banque centrale européenne », plaide Pierre Laurent.
«Financer à taux zéro un plan européen pour le ferroviaire »« Nous sommes également favorables à la création d’un fonds européen qui, comme pour tous les grands investissements sociaux et écologiques, pourrait financer à taux zéro un plan européen pour le ferroviaire » ajoute-t-il, avant de décliner une série de « nouvelles ressources immédiates » pour s’attaquer au problème de l’investissement : extension de la taxe sur les bureaux pour 2 milliards d’euros, de celle sur les parkings d’hypermarchés pour le même montant, création d’une écotaxe régionalisée pour 1 milliard de recettes, déplafonnement du versement transport, création d’un « livret épargne transport », renationalisation des autoroutes… « On arrive ainsi bien au-delà des 3 milliards par an d’investissements jugés nécessaires, y compris par le rapport Spinetta », conclut le sénateur de Paris, qui plaide également pour la « négociation d’un statut commun à tous les salariés des transports pour éviter le dumping social ».
« Il n’est pas impossible de gagner de nouvelles recettes »Un dumping à l’inverse très en vogue au sommet de l’État, comme le rappelle l’épisode où Emmanuel Macron, au Salon de l’agriculture, a pointé la pauvreté des agriculteurs pour justifier le démantèlement du statut des cheminots. « Tout le monde est le privilégié de tout le monde avec ce gouvernement… sauf les vrais privilégiés », lâche Pierre Laurent, qui fustige le « déferlement de la propagande gouvernementale » ces dernières semaines. Et de prendre l’exemple de l’ouverture à la concurrence que tout un chacun pense obligatoire : « Elle ne tombe pas du ciel, elle ne vient pas de Bruxelles, mais du 4e paquet ferroviaire adopté par les députés qui peuvent très bien changer d’avis. D’autant que les articles 4 et 5 du règlement européen sur les obligations de service public permettent de ne pas la mettre en œuvre. »
Dans un contexte où l’opinion publique, pour l’heure, penche encore, à 65 % selon Elabe, en faveur de la réforme gouvernementale, le PCF a prévu de mener des actions, « plus de 950 cette semaine », dans les gares, en direction des usagers. À l’avant-veille du premier test du 22 mars, les communistes, qui se « battron(t) au Parlement contre le recours aux ordonnances », se veulent « optimistes ». « Il n’est pas impossible de gagner de nouvelles recettes, on l’a fait pas plus tard qu’il y a deux mois en Île-de-France pour le Grand Paris Express », rappelle le responsable aux transports du PCF, Jacques Baudrier.
Après l’appel unitaire de soutien à la mobilisation pour le 22 mars paru lundi, les formations de gauche signataires doivent à nouveau se retrouver ce matin. Olivier Besancenot (NPA), David Corman (EELV), Pascal Cherki (Génération.s), Pierre Laurent (PCF), Ugo Bernalicis (FI) ou encore Jean-François Pelissier (Ensemble) tiendront une conférence de presse à la veille de la mobilisation syndicale pour se faire entendre contre la politique « Macron (qui) propose d’achever le service public ferroviaire par ordonnances avec des conséquences dramatiques pour les usagers et l’aménagement des territoires ».
Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, a annoncé hier une série d’initiatives pour répliquer au « pouvoir Macron qui attaque tous azimuts ».
Après une offensive parlementaire, la semaine dernière, à l’occasion de ses niches à l’Assemblée nationale et au Sénat, le PCF a annoncé hier de multiples initiatives « face au pouvoir Macron qui attaque tous azimuts pour détruire le modèle social français et continuer de couvrir de cadeaux les plus riches au détriment du plus grand nombre ». « Nous sommes en train de réussir le déploiement du PCF sur de multiples fronts de riposte, d’opposition et de contre-propositions », a estimé son secrétaire national, Pierre Laurent, à l’occasion d’une conférence de presse.
Avec 46 visites d’hôpitaux et d’Ehpad dans 25 départements à leur actif, les députés et sénateurs communistes en ont programmé 88 de plus dans 37 départements. L’objectif : outre soutenir les mobilisations des salariés et des usagers en matière de conditions de travail et d’accès aux soins, déboucher sur une proposition de loi pour une nouvelle organisation hospitalière et une autre pour un service public de l’autonomie. « Elles s’ajoutent à celle défendue par le député Pierre Dharréville pour les aidants familiaux que le gouvernement a refusé de voter sans aucun argument », a précisé Pierre Laurent.
Une campagne « Mon train, j’y tiens – SNCF 100 % publique »Sur le terrain parlementaire, les élus du PCF ont également décidé de poursuivre la mobilisation en faveur de leur proposition sur les retraites agricoles validée par l’Assemblée, mais à laquelle le gouvernement a opposé un vote bloqué au Sénat contre l’avis de tous les groupes, à l’exception de LREM. « Nous lançons une pétition pour soutenir ce projet de revalorisation des retraites agricoles et nous donnons rendez-vous au gouvernement le 16 mai », lors du réexamen de la proposition au Palais du Luxembourg, a lancé le sénateur de Paris, rappelant qu’il s’agit de porter ces « retraites à 85 % du Smic agricole, soit au niveau du seuil de pauvreté ». La pétition devait être en ligne dès aujourd’hui.
Face à un « projet aberrant de privatisation et d’ouverture à la concurrence » de la SNCF, les communistes lancent également une campagne sous le slogan « Mon train, j’y tiens – SNCF 100 % publique » qui doit prendre corps dans une « quinzaine de mobilisations à partir du 20 mars » à destination des usagers. « La première urgence est de créer un front populaire, citoyen, de soutien à une politique ferroviaire ambitieuse, de construire ce rapport de forces dans la société », a insisté le sénateur de Paris, rappelant que « 280 comités locaux d’usagers existent déjà ». Interrogé sur l’appel d’Olivier Besancenot (NPA) à « un front commun qui aille de Jean-Luc Mélenchon à Benoît Hamon en passant par Pierre Laurent, Nathalie Arthaud et d’autres organisations », en vue de la mobilisation de la fonction publique et des cheminots du 22 mars, le secrétaire national du PCF, évoquant de premiers échanges notamment avec Benoît Hamon (Génération.s), la semaine dernière, s’est dit « favorable à une expression commune des principaux dirigeants de gauche » sous forme d’une tribune ou d’un déplacement commun. Dimanche, sur le plateau de France 3, Jean-Luc Mélenchon n’en avait, lui, pas écarté l’idée – préférant toutefois la formule de « combats communs » –, tout en réitérant sa proposition « d’un rassemblement populaire » qui, à l’automne dernier, avait crispé ses relations avec les organisations syndicales.
Sur le volet constitutionnel des projets gouvernementaux, Pierre Laurent s’est prononcé hier pour un référendum. Critiquant l’exercice « autoritaire » du pouvoir par Emmanuel Macron, il a fustigé la réforme que prépare le premier ministre et qui ne vise, selon le communiste, qu’à « renforcer le pouvoir personnel du président de la République au service des milieux financiers et du grand capital ».
Jeudi, la délégation conduite par Pierre Laurent a rencontré exploitants et structures, déclinant ses propositions, notamment pour le revenu agricole.
Coopératives, MSA, banques, organisations syndicales, interprofessions… Quand il n’est pas dans ses champs ou auprès de ses animaux, le quotidien d’un agriculteur s’appuie sur de nombreuses structures qui gravitent autour de l’activité de production. Si les états généraux de l’alimentation ont affiché la volonté de réunir ces acteurs, « ceux-ci n’ont pas toujours été écoutés et ne se sont pas nécessairement écoutés entre eux non plus », estime Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français. Conduite par ce dernier, jeudi au Salon de l’agriculture à Paris, une délégation du PCF, à laquelle participait Patrick Le Hyaric, député européen et directeur de l’Humanité, a choisi d’aller à la rencontre des paysans, mais aussi de ceux qu’ils croisent tout au long de leur vie professionnelle.
Jean-Marie Le Boiteux, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement technique agricole public (Snetap-FSU), alerte notamment sur le rôle des établissements scolaires et de formation dans les transformations du système agricole. « Un des leviers pour faire évoluer les pratiques, c’est de montrer aux jeunes qu’il y a d’autres moyens de produire et qu’ils sont sérieux et rentables », explique-t-il, tout en faisant remarquer que, lors des états généraux, il était seul pour représenter l’enseignement agricole. Face à la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), qui manifestait dernièrement contre les accords de libre-échange avec le Mercosur, tout en estimant par ailleurs que l’agriculture française a une vocation exportatrice, Pierre Laurent a appelé à se battre sur les procédures de ratification, exigeant que le Parlement français se prononce sur le contenu de ces accords. Si le syndicat majoritaire croit savoir que les consommateurs, déboussolés par des promotions tous azimuts, ont un rôle clé dans la formation des prix, le sénateur de Paris estime que l’obstacle principal n’est pas chez ceux qui font leurs courses, mais bien chez ceux qui extorquent la valeur ajoutée du travail agricole.
Du côté de la Confédération paysanne ou du Modef (Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux), la bataille est claire. La loi présentée par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, doit être modifiée, disent-ils, pour contraindre l’industrie et la grande distribution à payer des prix rémunérateurs aux paysans. Un enjeu dont compte bien se saisir le PCF pour modifier la loi et dont il sera aussi question lors des assises de l’écologie, organisées par le Parti communiste les 3 et 4 mai prochain.
DECLARATION de la Fédération du PCF Var sur LES POLITIQUES MIGRATOIRES
En décembre, Gérard Collomb, ministre de l’intérieur, a sorti une circulaire permettant de recenser les migrants es dans les centres d’hébergement d’urgence.
La logique est claire, trier les migrants entre :
- Les bons (ceux qui fuient les guerres)
- Les mauvais (ceux qui fuient la misère économique ou les crises climatiques)
Ce tri n’a aucun sens ! En 2015, celles et ceux qui sont arrivés sur le territoire français ne représentaient que 0,02% de la population européenne.
La France a la capacité d’accueillir dignement tous les migrants qui se présentent à ses frontières.
Stop aux idées reçues :
- 12 % des migrations seulement se font du sud vers le nord
- 95 % de celles et ceux qui ont fui la Syrie en 2015 ont trouvé refuge dans un pays limitrophe.
Il n’y a aucune « invasion » des migrants en France ni en Europe.
L’urgence est de rassembler toutes celles et ceux pour qui l’immigration n’est pas un problème ! Toutes celles et ceux pour qui il faut non seulement en finir avec les logiques guerrières de l’occident, qui poussent les gens à quitter leur pays, mais aussi qui sont convaincus qu’un accueil digne et solidaire en France est possible !
De nombreux communistes varois sont engagés dans la solidarité avec les migrants et les réfugiés sous des formes diverses.
Dans l’accueil par les familles ou dans des initiatives du PCF comme à la Garde par exemple depuis 2013 pour exiger du Maire de droite l’accueil de deux familles ;
Egalement dans le collectif migrants 83 qui regroupe plusieurs dizaines d’associations et de citoyens qui se structure et s’élargi étant très actif dans la solidarité !
La solidarité est d’autant plus importante chez nous par la proximité de l’Afrique et de la frontière Italienne; mais aussi avec l’encrage du FN et des thèses xénophobes et racistes dans notre territoire.
Les communistes proposent :
- L’abrogation des circulaires Colomb,
- La création de 40 000 nouvelles places en hébergement d’urgence, réparties sur le pays. Les moyens financiers plus importants pour y répondre.
- La régularisation massive et l’obtention de carte de séjour de dix ans pour éviter la précarisation.
- L’abrogation des accords de Dublin.
- Le respect des droits de l’homme avec la liberté de circulation et d’installation.
- L’arrêt de la répression et des harcèlements des citoyens qui viennent en aide aux migrants.
La fédération du Var du Parti Communiste Français se félicite de la conférence/débat organisée conjointement par l’union européenne et Amnisty international sur les politiques migratoires à TOULON le JEUDI 23 FEVRIER à la Fac de droit.
A cette occasion Marie Christine VERGIAT députée européenne du Front de Gauche sera parmi les intervenants.
La Valette du Var le 19 fév. 2018
Par Évelyne Ternant Secrétaire régionale PCF de Franche-Comté
Les enseignements principaux des deux législatives partielles de janvier 2018 sont connus : un nouveau cran franchi dans l’abstention, le tassement pour les candidats LREM, pris à l’épreuve du pouvoir, l’extrême droite affaiblie par ses divisions, la gauche globalement à des niveaux historiquement bas, avec moins de 20 % des suffrages exprimés et une élimination du second tour, au total la droite LR qui ramasse la mise, non pas sur son attractivité propre, mais grâce à ce champ de ruines. Des péripéties de l’élection belfortaine peuvent être tirés certains enseignements. Les militants de la France insoumise ont pris l’initiative de proposer au MRC, qui conserve une implantation locale sur ce territoire, et au PCF de soutenir leurs candidats. L’objectif des uns et des autres était d’expérimenter un rapprochement en vue de construire, après cette élection, un rassemblement d’opposition à la politique municipale menée par le maire LR, Damien Meslot.
Après avoir été dirigée par la gauche pendant plusieurs décennies, essentiellement sous leadership du MRC, Belfort est aujourd’hui sous la férule d’une droite dure, qui détruit avec méthode le socle social et culturel qui a fait de Belfort une ville attentive à la petite enfance, aux loisirs des jeunes, à la culture et à l’éducation populaire. C’est à l’épreuve de cette expérience municipale que s’est forgée l’envie d’un « faire ensemble ».
Dès le lendemain du premier tour, Jean-Luc Mélenchon s’est appliqué à tuer dans l’œuf ces tentatives de rapprochement. Il a prétendu que le résultat de la candidate FI du Val-d’Oise, partie sans soutien, était un succès, à 11,46 %, et celle du territoire de Belfort, à 11,6 %, un échec : la première, qui réunit 2,2 % des inscrits et perd 52 % de ses suffrages par rapport à juin 2017, aurait bénéficié de « l’effet entraînant »… «du chacun pour soi »…«sans tambouille », tandis que pour la seconde, qui réunit 3,2 % des suffrages et limite sa perte de voix à 45 %, « la gauche rassemblée » aurait été « un étouffoir » et aurait « fonctionné comme un rayon paralysant, gelant en partie les votes dégagistes que nous devions mobiliser ». Les déclarations de Jean-Luc Mélenchon surviennent de façon concomitante avec le dévoilement de discussions en cours avec Benoît Hamon sur l’Europe, en vue de solder « des points de désaccord de fond », et de possibles alliances avec le PS en cas de victoire d’Emmanuel Maurel, d’après notamment un entretien accordé au JDD par le député insoumis Adrien Quatennens. Ce dernier ajoute qu’il s’agit de cesser « de revendiquer sans arrêt les codes de la gauche radicale…, de rompre avec les fonds de scène rouge, (pour) une seule trajectoire, l’intérêt général ». Un énoncé à mettre en relation avec les trois chantiers prioritaires de la FI : l’évasion fiscale, la pauvreté et la sortie du nucléaire, qui ne mettent pas en cause directement la logique du capital.
En rassemblant ainsi les morceaux du puzzle, on voit émerger une stratégie cohérente de restauration de la maison sociale-démocrate, dont le socle idéologique, en dépit d’un ripolinage de façade, reprend les piliers traditionnels : une correction des inégalités de répartition des revenus par l’impôt, une vision étatiste de l’intervention économique, de type keynésien. Les « fonds de scène rouge » que sont la reprise du pouvoir sur les banques et la finance, la conquête de droits nouveaux des salariés pour faire échec à la logique du profit, ou l’émancipation du marché du travail par une sécurité emploi-formation, s’effacent. Alors que, de toutes parts, des luttes de classe surgissent, des luttes sur le droit à la santé, le droit à l’entrée à l’université, la défense du service public de transport, des luttes en entreprises contre les délocalisations, fermetures et dé- sindustrialisation, ou pour l’augmentation des salaires, plus que jamais, en appui de ce mouvement de résistance multiforme, le PCF doit porter haut et fort sa visée communiste de dépassement du capitalisme.
Mercredi 7 février 2018 à l'initiative de la Fédération PCF du Var , André Chassaigne député communiste du Puy de Dome et Président du groupe GDR à l'assemblée nationale a tenu un meeting débat devant 250 personnes à La Crau.Un extrait de ses interventions...
Signataires:
Simon Agnoletti, membre de la direction départementale du Nord (59), 26 ans
Pierric Annoot, membre du CN (92), 34 ans
Aurélien Aramini, professeur de philosophie (90), 38 ans
Pierre Bell-lloch, vice-président du conseil départemental du Val-de-Marne (94), 40 ans
Hélène Bidard, membre du CN en charge du féminisme et des droits des femmes (75), 36 ans
Thibault Bize, secrétaire de la fédération du Doubs (25), 33 ans
Vincent Boivinet, membre du CN (33), 33 ans
Nicolas Bonnet-Oulaldj, président du groupe PCF – FG au Conseil de Paris (75), 43 ans
Caroline Brebant, adjointe au Maire de Saint-Maximin (60), 37 ans
Ian Brossat, adjoint à la Maire de Paris en charge du Logement (75), 37 ans
Nicolas Cossange, secrétaire de la fédération de l'Hérault (34), 32 ans
Raphaël Debu, secrétaire de la fédération du Rhône (75), 36 ans
Ismaël Dupont, secrétaire de la fédération du Finistère (29), 38 ans
Pierre Garzon, vice-président du conseil départemental du Val-de-Marne (94), 43 ans
Aurélien Guillot, secrétaire de la fédération d'Île-et-Vilaine (35), 35 ans
Florian Gulli, professeur de philosophie (25), 41 ans
Mina Idir, membre de la direction départementale du Vaucluse (06), 42 ans
Maud Jan-Brusson, dirigeante départementale de la Mayenne (53), 32 ans
Sebastien Laborde, secrétaire de la fédération de Gironde (33), 43 ans
Clara Laby, membre de la direction départementale du Nord (59), 22 ans
Cédric Lattuada, secrétaire de la fédération de la Marne (51), 43 ans
Elsa Maillot, vice-présidente de la communauté d'agglomération du Grand Besançon (25), 32 ans
Céline Malaisé, Présidente du groupe FG à la région Île-de-France (75), membre du CEN, 38 ans
Pierre Miquel, secrétaire de la fédération du Puy-de-Dôme (63), 38 ans
Yannick Monnet, secrétaire de la fédération de l'Allier (03), 43 ans
Yannick Nadesan, président de la collectivité eau du bassin rennais (35), 34 ans
Frédéric Mellier, secrétaire de la section de Bordeaux (33), 45 ans
Sebastien Prat, secrétaire de la fédération du Cantal (15), 26 ans
Anne Sabourin, membre du CEN en charge des affaires européennes (75), 33 ans
Aymeric Seassau, secrétaire de la fédération de Loire Atlantique (44), 40 ans
Adrien Tiberti, secrétaire à l'organisation de la fédération de Paris (75), 36 ans
Bora Yilmaz, secrétaire de la fédération de Meurthe-et-Moselle (57), 38 ans
Igor Zamichiei, secrétaire de la fédération de Paris (75), membre du CEN en charge du projet, 32 ans
États généraux. Étudiants, syndicalistes, salariés des Ehpad ou d’Alstom… le Parti communiste invite samedi ceux qui luttent aux états généraux du progrès social qu’il organise en Île-de-France. L’objectif ? « Créer un mouvement de riposte à Macron ».
Entre les maisons de retraite mardi et l’université ce jeudi – sans compter les mobilisations dans les hôpitaux, les prisons ou encore les actions de solidarité avec les migrants –, les luttes contre les projets gouvernementaux se sont multipliées ces derniers jours. Ces combats se retrouveront-ils samedi à l’occasion des états généraux du progrès social, organisés en Île-de-France par le PCF ? C’est l’ambition qu’affichent leurs organisateurs. « Des mobilisations se développent un peu partout dans le pays pour une tout autre politique, c’est vrai avec Alstom, parcoursup, les services publics… L’objectif des états généraux est de leur donner de la visibilité, de leur permettre de converger pour créer un mouvement de riposte à Macron », explique Igor Zamichiei, responsable de la fédération de Paris du PCF et coordinateur de cette initiative avec Isabelle de Almeida. « Nous voulons que les actrices et acteurs des luttes en cours puissent y porter leurs colères, leur témoignage, leurs expériences », ajoute la présidente du Conseil national du PCF.
Des acteurs des luttes venus d’« une soixantaine de départements »Le profil des participants attendus comme celui des intervenants annoncés pour les ateliers thématiques de la matinée (voir encadré) est à l’image de toutes ces luttes. Et l’actualité convainc chacun de la nécessité de ce genre de débat. « L’industrie revient sur le devant de la scène par les situations que vivent les salariés avec les fermetures d’entreprises mais aussi parce que c’est à nouveau un sujet de préoccupation. Il faut qu’on pèse pour que ce débat revienne de bonne façon », estime Marie-Claire Cailletaud, responsable de l’industrie à la CGT, qui participe à un atelier dédié au sujet. Également invité, Florent Gueguen, directeur de la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars), a volontiers confirmé sa présence : « Nous, les associations de lutte contre l’exclusion, nous avons été frappés par la brutalité de la politique mise en œuvre depuis cet été avec la suppression des contrats aidés, la baisse des crédits au logement social, la répression à l’égard des migrants. Nous pensons qu’il faut créer des convergences avec les organisations de gauche pour faire front face à une politique très brutale à l’égard des plus démunis. »
Ces états généraux ne se limitent pas cependant à la seule journée de samedi ou aux personnalités et acteurs des luttes venus « d’une soixantaine de départements » qui y participeront. La démarche est engagée depuis octobre dernier et a donné lieu à de multiples rencontres locales. « Et, promet-on au PCF, ce week-end n’est qu’une étape. » À l’instar des états généraux locaux de la santé organisés à Marseille la semaine prochaine avec des professionnels du secteur, des syndicalistes, des salariés des Ehpad en lutte. Des cahiers du progrès social – sorte de cahiers de doléances du XXIe siècle – ont également circulé ces derniers mois et une synthèse des propositions qu’ils recèlent est annoncée.
C’est l’autre objectif de la rencontre de samedi : « montrer qu’il y a dans ces mobilisations des propositions qui peuvent unir très largement, dans le respect du rôle de chacun, les forces syndicales, politiques et associatives, qui portent une alternative crédible à la politique d’Emmanuel Macron », résume Igor Zamichiei. Des solutions, ceux qui se battent au quotidien en ont en effet plein les poches. « Depuis deux ans, on travaille sur la question de l’emploi digne avec 40 propositions choisies par les jeunes et avec une pétition pour le droit à choisir librement son avenir », confirme Lola Mehl, la présidente de la JOC. « Nous avons élaboré un contre-plan au projet Macron d’attaque sur les HLM et de précarisation des locataires, avec des solutions pour résoudre la crise du logement », abonde aussi Eddie Jacquemart, le président de la CNL. Face à l’offensive macroniste, pour ce militant, pas de doute, l’unité est nécessaire. « Ce gouvernement va très vite, très loin, avec un bombardement généralisé de tout le secteur social. Il faut que les progressistes agissent ensemble pour défendre le modèle social français. »
À l’issue de cette « première étape », un appel est envisagé pour interpeller d’un côté « le gouvernement sur les conséquences gravissimes de sa politique » et de l’autre « les citoyens, les forces politiques de gauche, syndicales et associatives ».
Samedi, de 9 heures à 12 heures, quatre ateliers sont organisés : sur l’industrie à Paris, sur le logement à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), sur les services publics et la protection sociale à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), le travail et l’emploi à Malakoff (Hauts-de-Seine). L’après-midi se déroulera à Montreuil (Seine-Saint-Denis), à partir 14 heures, pour une séance intitulée « Un nouveau progrès social pour la France ».
À l’occasion de ses vœux, hier, le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, a appelé à la riposte face au « cambriolage de la maison France ».
Place à la contre-offensive. Le PCF, dont le secrétaire national Pierre Laurent présentait ses vœux hier soir place du Colonel-Fabien, est décidé, après une année 2017 marquée par les premières victoires du macronisme, à tout mettre en œuvre pour donner vie à la riposte. « Nous formons le vœu, et c’est le sens même de notre combat, du droit au progrès pour chaque être humain », a lancé Pierre Laurent, fustigeant le creusement des inégalités, le pouvoir démesuré d’une « si petite poignée d’actionnaires »… En somme, « le cambriolage de la maison France ».
« Il ne faut pas laisser se développer l’œuvre de destruction du macronisme », alerte, de son côté, le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, qui occupera une partie de son emploi du temps des deux prochains mois avec une trentaine de débats autour de son dernier ouvrage, Macron, entreprise de démolition. Face à la « régression spectaculaire » déjà à l’œuvre, le dirigeant communiste croit en la nécessité d’une « démystification du macronisme dont la stratégie de communication marque des points ». « La modernité d’Emmanuel Macron, c’est la version colorisée des vieux scénarios d’exploitation au service de la finance. Et ça se verra, de plus en plus », insiste de son côté Pierre Laurent, prenant l’exemple de la rupture conventionnelle collective censée prévenir le « traumatisme du licenciement ».
« Résister ne suffit plus, il faut une contre-offensive »Après l’échec du mouvement social et politique à faire reculer le gouvernement sur les ordonnances de casse du Code du travail à l’automne, « l’unité des ripostes » sera une condition essentielle pour arracher des victoires, ajoute Olivier Dartigolles. « Il ne faut pas reproduire le schéma des derniers mois avec un premier opposant qui distribue les bons et les mauvais points et qui, à la fin, se retrouve comme tout le monde » face aux réformes qui passent, assure-t-il, en référence à Jean-Luc Mélenchon.
Évasion fiscale, hôpitaux, Ehpad, université, égalité homme-femme, solidarité avec les migrants… « Le problème de la France, c’est que le travail du grand nombre fait la richesse d’une poignée d’autres, et que ce gouvernement, pas plus que les autres, ne met l’argent où il le devrait pour développer notre pays », dénonce le sénateur de Paris, faisant de chacun de ces thèmes une bataille à mener. « Résister ne suffit plus, il faut créer les conditions d’une contre-offensive », ajoute Igor Zamichiei, le responsable de la fédération parisienne du PCF, en charge des états généraux du progrès social organisés en Île-de-France le 3 février prochain. « Mettre fin à la prédation de la finance, réinvestir dans le développement des capacités humaines, reconquérir le pouvoir de décider dans l’entreprise et dans la cité, voilà comment nous voulons agir concrètement pour transformer le monde. Nous voulons que dans chacun de ces domaines les états généraux du progrès social fournissent des clés pour l’action », a également détaillé, hier, Pierre Laurent.
L’année à venir sera aussi celle du congrès du PCF, dans un paysage encore secoué par l’ouragan de la dernière présidentielle. « Pas de question taboue », avait annoncé Pierre Laurent lors du lancement de la préparation de ce rendez-vous qui doit se tenir en novembre prochain. « Cinquante ans après 1968, a-t-il résumé hier, nous proposons de reprendre le chemin de nouvelles audaces sociales et démocratiques contre tous les présupposés idéologiques qui prétendent s’y opposer. Et dix mois après l’élection d’Emmanuel Macron, dans laquelle c’est vrai il a en partie réussi le hold-up sur l’aspiration de notre peuple à faire du neuf, nous reprenons l’écriture d’une vraie modernité. »