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Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
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Par Gobi moussa , le 09.04.2025
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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
03.11.2025
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Tandis que le Conseil de sécurité des Nations unies qualifiait, le 18 septembre, l’épidémie Ebola de « menace pour la paix et la sécurité internationales », une première pour une urgence sanitaire, et que l’Organisation mondiale de la Santé réaffirmait lundi qu'il s'agissait d'une « urgence de santé publique mondiale », le gouvernement libérien, lui, s’inquiète pour son pays qui risque de retomber dans la guerre civile s’il n’arrive pas à stopper la contagion rapidement. « Les hôpitaux luttent, mais les hôtels aussi, de même que les entreprises. Si cela continue, le coût de la vie va grimper. On a une population agitée », a affirmé Lewis Brown dans un entretien avec l'AFP, lundi soir à Monrovia. Quant au ministre de la Défense, Brownie Samukai, il avait affirmé le 9 septembre devant le Conseil de sécurité de l'ONU que « l'existence du Liberia était gravement menacée » par le virus.
« Ebola ne nous vaincra pas », lance la présidente du Libéria à son peuple.Frontalier de la Sierra Leone - également affectée par une décennie de guerre civile (1991-2001) ayant causé quelque 120.000 morts - ainsi que de la Guinée, le Liberia est entré dans sa onzième année de paix fragile après des guerres civiles qui y ont fait environ 250.000 morts entre 1989 et 2003.
Ces trois pays affaiblis par des crises politiques, sociales et économiques, sont actuellement les plus touchés par l’épidémie Ebola en Afrique de l'Ouest, où au moins 2.811 personnes en sont mortes sur 5.864 cas depuis le début de l'année, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) arrêté au 18 septembre. Face à cette situation chaotique, où les remèdes manquent et les patients contaminés se multiplient, le gouvernement libérien lance un appel à l’aide à la communauté internationale et « a besoin d’au moins 1.000 lits » dans dix centres de traitement d’Ebola à travers tout le pays. « Mais nous n'avons pas la capacité et les ressources pour réaliser cela. C'est ce qui mine la confiance de la population dans cette lutte et en tant que gouvernement nous ne pouvons pas nous permettre le déclin de la confiance de notre peuple », explique le ministre Brown, par ailleurs porte-parole officiel de la lutte contre Ebola dans son pays.
Pour rassembler son peuple, la présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf a appelé dans un communiqué le 17 septembre ses concitoyens à montrer la même « résilience » que pour sortir de la guerre civile, affirmant qu’Ebola avait frappé le pays au moment où il était en voie de reconstruction. « La guerre ne nous a pas vaincus, une économie complètement détruite- le plus grave effondrement depuis la Deuxième Guerre mondiale - ne nous a pas vaincus, Ebola ne nous vaincra pas », a-t-elle promis.
Au Liberia, « tout le monde ne contractera pas ce virus mais tout le monde en ressent les effets à cause de la nature des restrictions que nous avons mises en place. Le virus n’est pas seulement perçu comme une situation de santé publique, mais aussi comme une situation politique », confiait à l’AFP, le ministre Brown. Mais « le monde ne peut pas attendre que le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée retombent dans le conflit, qui pourrait être le résultat de cette lenteur dans la mobilisation" contre Ebola, a conclut le ministre, à la veille de l'ouverture de la session annuelle de l'Assemblée générale des Nations unies et au moment où rappelait l'OMS que « l'épidémie était entrée dans une phase de croissance "explosive" avec 20.000 personnes risquant d'être contaminées d'ici à novembre si les mesures de lutte n'étaient pas renforcées ».
En Sierra Leone, un confinement, imposé aux six millions d'habitants de vendredi à dimanche pour une campagne de porte-à-porte géante, a permis de découvrir plus de 150 nouveaux cas et environ 70 corps pour la seule région de la capitale, Freetown, selon les autorités. Le ministre de la Santé Abubakarr Fofanah a indiqué que les quelque 30.000 volontaires mobilisés avaient réussi à visiter 80% des foyers du pays, considérant l'opération comme un « succès ». Selon lui, elle a notamment permis d'enrayer les « inhumations nocturnes » de malades d'Ebola par les familles, qui augmentent considérablement les risques de propagation, les cadavres étant particulièrement contagieux. Une opération inédite, critiquée par de nombreux spécialistes de la santé publique, notamment par l’association humanitaire Health for All, qui déplore des volontaires trop jeunes et peu formés. Quant à l'ONG Action contre la Faim, elle s'est dite très préoccupée par « les conséquences de la mise en place de mesures coercitives de masse vis-à-vis d'une population déjà en souffrance et méfiante à l'encontre du système de santé ».