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et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
salutations... .........
plu s jamais ça !!!!!!!!!!!!!! ! nous voyons ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
consultez gratuitement pour tout savoir sur votre vie relationnel"am our; fécondité ,mariage et retour affect
Par Gobi moussa , le 09.04.2025
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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
16.09.2025
37110 articles
Il s’appelle Corentin Fohlen. Il est photographe indépendant, il est jeune: vingt-neuf ans au moment du tournage de ce documentaire qui lui est consacré mais qui, au-delà, interroge sur une profession. Jérôme Clément-Wilz a décidé de suivre son copain photographe dans les zones de conflit, sur le terrain. Tout débute au Caire en 2011. Masque à gaz sur le nez, Corentin Fohlen est au cœur des combats, au cœur des dangers. Entre les balles, il mitraille. Certain de vivre un moment historique avec l’envie d’en témoigner par l’image. Peu importe le chaos, on ne le sent pas prendre conscience de la mort qui rôde à chaque assaut. Le soir, il retrouve à l’hôtel des amis, photographes comme lui, qui ont décidé à leurs frais de faire leur métier, sans avoir l’assurance de vendre leurs clichés aux journaux. Ces derniers mesurent d’ailleurs les risques que prennent sur le terrain ces jeunes photographes pour sortir le cliché qui fera la une.
À l’hôtel, où l’on décompresse, ses amis reporters de guerre ont nom James de Caupenne-Keogh, qui obtiendra le prix du jeune reporter au Scoop de Lille, Leïla Milano, Xavier Delafosse, Benjamin Girette ou… Rémy Ochlik, un gamin de Florange devenu photographe et qui sera tué à Homs, en Syrie, en février 2012. C’est à ce moment que le film de Clément-Wilz change de ton, que Corentin Fohlen s’interroge sur le sens de son travail. Il n’est plus au Caire en train de vivre une révolution en direct, il témoigne de son métier au Festival international du reportage de guerre à Bayeux. «C’est un métier où il faut se lancer, quitter son boulot, sa femme, se donner entièrement. C’est pour moi une façon de vivre…» Quelque temps après, lors de Visa pour l’image, le rendez-vous de la photo de reportage à Perpignan, le ton a changé: «Le seul moyen de faire la différence, c’est de prendre de plus en plus de risques.» En parler, c’est en prendre conscience. D’autant que la presse écrite en crise rogne aussi sur ses budgets photos et reportages. Et complique la tâche de ces reporters de terrain, précaires à haut risque. Corentin Fohlen n’a rien d’une tête brûlée. Il porte un casque et il aimerait que celui-ci soit mieux identifiable par les forces en conflit. Pour lui permettre de donner du sens à ses clichés.