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PS. La primaire et ses effets secondaires

Publié le 16/01/2016 à 22:44 par andrenicolas Tags : image photo belle news front de gauche
PS. La primaire et ses effets secondaires
PS. La primaire et ses effets secondaires
Lionel Venturini
Mercredi, 13 Janvier, 2016
L'Humanité

Revenant sur l’éventualité d’une primaire à gauche, le secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, dit « pourquoi pas », s’il s’agit « d’une primaire de la refondation » lors des vœux du parti à la presse, hier, à Paris.
Photo : Denis Allard/Réa
Le premier secrétaire du PS, sommé de se prononcer sur une primaire à gauche avant la présidentielle, botte en touche.

On peut promettre « la fin du Parti socialiste à l’ancienne, à la papa », on peut aussi continuer de faire de la politique à l’ancienne : quand Cambadélis dit pourquoi pas à une primaire de la gauche, il y pose de telles conditions qu’elles rendent l’exercice impossible. « Si c’est une primaire de la contestation, limitée à la gauche de la gauche, le PS ne se sent pas concerné. Si c’est une primaire de refondation, qui concerne toute la gauche de Macron à Mélenchon, alors oui, pourquoi pas. » Mais, ajoute-t-il, le résultat « engagerait tous les candidats malheureux à soutenir l’heureux élu ». Telle quelle, elle s’annonce inacceptable pour « la gauche de la gauche », tandis que la pétition d’intellectuels publiée lundi par Libération appelant à une primaire large (voir l’Humanité du 12 janvier) est vue par certains proches du premier secrétaire comme un simple moyen de dissuader Cécile Duflot de se présenter et, par conséquent, d’embarrasser François Hollande, qui aura besoin de toutes les voix disponibles au premier tour de la présidentielle de l’an prochain. Jean-Christophe Cambadélis, présentant ses vœux à la presse, a d’autres ambitions pour son parti, à l’aube d’une « année de transition. 2016, c’est la fin de l’insouciance, et le début d’une année de sang », prédit-il. Il voit encore le PS comme le cœur d’un « pôle à vocation majoritaire, renouvelant les contenus et les contenants, une gauche sociale, écologique et républicaine ». Réfutant l’idée d’une crise du Parti, il assure que le PS « fait une lente remontée électorale, 14 % aux élections européennes, 22 % aux départementales, plus de 23 % aux élections régionales malgré l’élimination dans des régions entières, ce que (je) n’oublie pas », en passant sous silence la déperdition en voix de scrutin à scrutin. L’alliance populaire qu’il souhaite ne serait pas « une gauche plurielle bis », mais « une stratégie et un but », en « rassemblant par le bas, puisque les appareils coincent ». Il souhaite « la fédération des écologistes, des socialistes, des démocrates, des radicaux et surtout de citoyens », explique-t-il, sans inclure donc explicitement la composante communiste. La « belle Alliance-Alliance populaire », où « il s’agit d’abord de rassembler autour du PS tous ceux qui refusent le Front national et la droitisation de la droite », sera lancée en février ou mars par un appel, avec une convention à l’automne, appuyé sur des « collectifs unitaires » dans chaque département.

Réanimer le débat politique 
selon les signataires

De ce dispositif, Cambadélis entend tirer profit pour Hollande, au moment où l’appel de personnalités de gauche dans le journal Libération relance le débat sur l’organisation d’une primaire pour, selon les signataires, réanimer le débat politique. Les écologistes Cécile Duflot et Emmanuelle Cosse se sont ralliés à cette idée, que rejette en revanche Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012. À l’inverse, l’ancienne ministre socialiste Aurélie Filippetti l’a qualifiée « d’inéluctable » et « salutaire » « parce que (...) la gauche est dans une situation où elle risque de ne pas être au second tour en 2017 ». « Une primaire à l’automne, en même temps que celle de la droite, plaide Fabien Verdier, secrétaire national du PS en charge du pôle production et répartition des richesses, ce serait ravageur : on donnerait l’impression que Marine Le Pen en serait l’arbitre. »