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et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
salutations... .........
plu s jamais ça !!!!!!!!!!!!!! ! nous voyons ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
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Par Gobi moussa , le 09.04.2025
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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
03.10.2025
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Berline de location grise ou noire rutilante, costard nickel, sentiment de posséder la liberté de travailler comme bon leur semble. Qui sont ces jeunes chauffeurs venus « d’en bas » qui s’élèvent avec l’application Uber ? Rencontres au cœur de la manifestation des VTC, hier à Paris.
Pas du tout effarouchés par les micros et les caméras. Peur de rien ? Si ! Peur que Manuel Valls freine leur envie de gagner de l’argent en travaillant. C’est une partie de la France black-blanc-beur connectée qui a manifesté hier entre la gare Montparnasse et les Invalides à Paris. « Uber, c’est une société avant tout. J’ai 22 ans, je suis chauffeur Uber depuis un an et demi. J’ai fait des études en restauration. J’ai travaillé chez Sodexo, mais ça ne me plaisait plus. » Le jeune homme brun aux cheveux mi-longs a fière allure derrière ses lunettes de soleil. « Je me suis converti chez Uber et tout va bien. J’ai été serveur, j’ai l’habitude du contact avec des clients. » Ce chauffeur gagne en moyenne 2 000 euros par mois à raison de dix heures par jour au volant, six jours sur sept. « Les gens sont fantastiques, ils partagent, on partage… » Il roule dans Paris toute la journée au rythme de la sonnerie de l’application téléchargée sur son smartphone dès qu’un client se manifeste. C’est la société américaine Uber qui a lancé l’appel à manifestation, le bouche-à-oreille a fait le reste. Objectif : contester la loi Loti (voir ci-contre). Quelque 550 berlines, grises ou noires, flambant neuves, ont formé un rutilant cortège avec drapeau tricolore au vent. Ces voitures de luxe sont louées par les jeunes. « Ce sont des partenariats entre Uber et des boîtes de location de véhicules comme Sixt, Europcar… »
Faisons les comptes : 1 600 euros par mois de location de voiture, plus 200 euros par mois d’assurance, plus le carburant et l’entretien, plus 20 % des courses prélevés par Uber. Il faut en faire des heures ! Qu’importe pour un trentenaire qui a préféré quitter son emploi chez Lenôtre, l’un des maîtres de la gastronomie française, pour s’enrôler chez Uber, moyennant 5 000 euros de procédures administratives. « Je gagnais jusqu’à 8 000 euros par mois avec les pourboires, mais je n’avais pas de vie. Je gagne moins, mais à tête reposée. Je suis indépendant. » Indépendant ou salarié ? La question ne semble pas avoir de sens ici. Ce qui importe, c’est que l’activité dure. « Nous cotisons aux Urssaf et nous sommes mieux là qu’à vendre de la drogue en bas des tours, non ? » Parce que, comme dit l’un d’eux : « Regardez-nous, madame, on vient d’en bas. On a un beau costume. Moi, avant, je traînais en survêtement toute la journée. Et le but, c’est pas d’arriver tout en haut. C’est de gagner de quoi manger. De quoi être au milieu ».
« On n’est pas au chômage et on est les esclaves de personne »Dans la plupart des têtes, s’est ancrée cette idée que l’enjeu n’est pas de faire disparaître les taxis : « On n’a pas la même clientèle. Les taxis ont la leur, nous la nôtre qui est composée de beaucoup de jeunes qui ne prenaient pas de taxis avant parce que c’est trop cher. Il y a de la place pour tout le monde, et y compris pour ceux qui travaillent avec d’autres applications ».
Mais si la volonté de travailler librement est le moteur, pourquoi dépendre d’Uber ? Pourquoi ne pas créer collectivement une application à eux, d’un type coopératif ? « Mais, madame, vous rêvez ! Uber est une grosse société et elle ne s’en sort pas. Alors nous, avec zéro balle à investir, c’est même pas la peine d’essayer. » Ils ont les pieds sur terre, ces jeunes, même si, visiblement, le Code du travail n’est pas leur lecture de chevet. « Si on est malade ? Bah, je ne sais pas, j’ai jamais été malade… Mais je pense que ça serait galère. »
« Depuis une semaine, on ne travaille plus. J’ai tellement faim que j’ai mauvaise haleine », confie l’un d’eux. Tandis qu’un autre, qui choisit de travailler au départ de l’aéroport Charles-de-Gaulle, en a ras le bol d’être nouvellement pourchassé par la police qui « flashe de partout » depuis les nouvelles lois. Lui, il les déteste, les taxis, qui se plaignent alors qu’ils gagnent plus que lui !
Faire croire qu’Uber ne s’en sort pas, c’est en réalité une belle escroquerie. Travis Cordell Kalanick, qui fêtera ses 40 ans cet été, est le fondateur de la société de partage de fichiers Red Swoosh et de l’application Uber qui met en relation chauffeurs et personnes à transporter dans plus de trois cents villes du monde. En 2014, il s’est hissé dans le classement Forbes des 400 Américains les plus riches à la 209e position. Sa fortune est estimée alors à 5,3 milliards de dollars. Si ses chauffeurs français payent des impôts, sa société à lui n’en paye pas ici. « Mais, ça, c’est pas notre problème à nous, madame ! Nous, on veut travailler dignement, pour manger, s’habiller classe… On cotise. On n’est pas au chômage et on est les esclaves de personne. Vous ne pouvez pas comprendre. »