cadre chez travail texte livre peinture news neige artiste concours roman pouvoir
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· André (960)
· L'humanité (853)
· Peintures (489)
· Culture (564)
· Décès (207)
· Absurdité (184)
· Jean Luc Melenchon (416)
· Le parti communiste (436)
· CGT (426)
· Actions Militantes (279)
et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
salutations... .........
plu s jamais ça !!!!!!!!!!!!!! ! nous voyons ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
consultez gratuitement pour tout savoir sur votre vie relationnel"am our; fécondité ,mariage et retour affect
Par Gobi moussa , le 09.04.2025
· la une de l'humanité
· P.Martinez : M. le premier ministre, votre texte est illégal
· la une du canard enchainé du 22 août 2012
· L’éveil d’une conscience noire samplée dans les années 1980
· Objet : Sondage / Urgent.
· Europe sociale: faut-il y croire ?
· ORIGINE DE LA BURQA .......A FAIRE CONNAITRE !!!!
· Non à tout hommage officiel au général Bigeard
· La Banque centrale européenne bloquée par les Indignés
· Liste des manifestations 11 septembre 2021
· Quand Laurence Parisot nous joue « Martine à la ferme »
· La maire d’Aix-en-Provence renvoyée en correctionnelle
· Québec : Tous nus dans la rue! contre les frais de scolarité
· Dans 1précédente affaire à Drancy, volonté claire d’humilier
· Nous, femmes politiques françaises,
Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
02.09.2025
37109 articles
La chronique théâtre de Jean-Pierre Léonardini Chez lui l’art de la scène ne va pas sans un attachement têtu au récit.
Odile Quirot, dans un livre, Alain Françon, la voie des textes, met en lumière – avec le concours de ce metteur en scène réputé pas bavard mais qui, parlant peu, parle bien – l’itinéraire brillant de celui qui, quarante ans durant, soit dans l’indépendance soit à la tête d’institutions (la dernière en date étant le théâtre national de la Colline), s’est illustré avec force dans le registre d’une poétique de scène de la plus haute exigence (1). Né à en 1945 à Saint-Étienne, où son père tient un café, c’est grâce à Jean Dasté, alors à la tête de la Comédie de Saint-Étienne, que le théâtre vient à lui. L’aventure personnelle commence en 1971 avec la fondation du Théâtre éclaté d’Annecy, avec lequel, en quelque vingt ans, il montera aussi bien Marivaux que Brecht et Vinaver, entre autres. En 1989, il dirige le Centre dramatique national de Lyon, puis, de 1992 à 1995, c’est celui de Savoie, avant donc la Colline. Aujourd’hui, avec sa compagnie, le Théâtre des nuages de neige, Françon ne cesse de créer ici et là. Dernières éclatantes réussites en date : Toujours la tempête, de Peter Handke, aux Ateliers Berthier et Qui a peur de Virginia Woolf ? au Théâtre de l’Œuvre.
Il ressort de l’ouvrage, tant dans l’analyse d’Odile Quirot que dans les dires de Françon, qu’il est résolument nourri de peinture et de philosophie et que chez lui l’art de la scène ne va pas sans un attachement têtu au récit, tandis qu’il se préoccupe à tout prix d’un lien organique avec l’écriture. Cela reste toujours discrètement visible, grâce à son travail avec de fidèles collaborateurs dans le domaine matériel et dans sa direction d’acteurs, si précise et méticuleuse. Des pièces d’Ibsen, de Tchekhov, de Beckett, d’Edward Bond, dont il est un fervent défenseur (dans ses mémorables Pièces de guerre, par exemple) sont ainsi inscrites dans les annales du théâtre français des dernières décennies. S’attaquant à la Remise, de Planchon, il en a livré une version concrète qui valida haut la main les vertus puissamment réalistes du texte. Et n’est-ce pas à Alain Françon qu’on doit les sublimes apparitions finales du maître du souffle que fut Jean-Paul Roussillon ?
Tout ce qui a trait au travail des répétitions est précieux. S’y dévoile la méthode d’approche d’un artiste conscient et réfléchi, dont la tête néanmoins passe toujours par le cœur. Voilà sans doute la leçon à retenir de quelqu’un qui, enfanté dans les turbulences de 1968, en est arrivé à son propre classicisme sans finir d’être inquiet.