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L’indigeste tambouille électorale d’Ali Bongo

Publié le 01/09/2016 à 13:16 par andrenicolas Tags : news mode mort photo image roman
L’indigeste tambouille électorale d’Ali Bongo
L’indigeste tambouille électorale d’Ali Bongo
Rosa Moussaoui
Jeudi, 1 Septembre, 2016
L'Humanité
Hier, à libreville, des sympathisants de Jean Ping protestaient contre la réélection pour le moins controversée de son rival ali bongo. photo m. longari/afp
AFP

Hier, la commission électorale a validé la réélection du président sortant, Ali Bongo Ondimba, face à son principal rival, Jean Ping, au terme d’un scrutin manipulé, comme celui de 2009.

Despote en difficulté ? Prenez un fief électoral, gonflez-y sans lésiner les chiffres de participation et faites chauffer le tout dans la Cocotte-Minute d’une commission électorale, tout en promettant, la main sur le cœur, de « respecter le choix du peuple »… Le tour est joué. Après l’interminable attente des résultats de l’élection présidentielle du 27 août, les effluves de cette mauvaise tambouille électorale laissent, au Gabon, un goût amer. Hier, dans l’après-midi, la commission électorale (Cénap) a validé la réélection du président sortant, Ali Bongo Ondimba, face à son principal rival, Jean Ping, un ancien cacique du régime, ex-président de la Commission de l’Union africaine, passé sur le tard dans les rangs de l’opposition.

Demandes de recomptage des bulletins de vote

Il y a pourtant de quoi douter de la sincérité de ce scrutin, aussi manipulé que celui de 2009 qui avait entériné la succession dynastique d’Omar Bongo, mort sur le fauteuil présidentiel après quarante et un ans de règne sans partage. Signe d’une fraude décomplexée, les derniers résultats arrivés à la commission électorale, ceux de la province du Haut-Ogooué, fief du clan Bongo, donnent 95,46 % des suffrages au président sortant, avec un taux de participation de… 99,93 %, alors qu’il oscille, dans les huit autres provinces, entre 48 et 52 %. Avec cet ultime tour de passe-passe, les « résultats provisoires » de la Cémap donnent Ali Bongo vainqueur avec 49,85 %, contre 48,16 % pour Jean Ping. Un écart de 5 594 voix seulement sépare les deux adversaires, de quoi alimenter la contestation et les demandes de « recomptage » des bulletins de vote. Mettant en doute la « loyauté du scrutin » et dénonçant un passage en force, l’entourage de Jean Ping invoque les prises de position de l’Union européenne en faveur d’une « publication des résultats par bureau de vote ». Même Paris semble vouloir prendre ses distances avec le clan Bongo. Après le communiqué du Parti socialiste qui annonçait dès dimanche, avec des ­accents paternalistes, la victoire de Jean Ping, le Quai d’Orsay demande aux autorités « d’assurer transparence et impartialité dans la publication des résultats » et à l’opposition « d’emprunter les voies de recours ouvertes par la loi ». Alors que plane la crainte d’une réédition des violences post-électorales de 2009, Jean Ping, qui s’est proclamé vainqueur dès le lendemain du scrutin, entend maintenir la pression sur son adversaire. À défaut d’incarner la rupture avec l’affairisme, la corruption et l’accaparement de la rente pétrolière, ce vieux routier de la politique gabonaise se pose, désormais, comme seul garant de « l’unité nationale ».