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Par Anonyme, le 19.11.2025
salutations s'il fallait parler de toutes les horreurs actuelles, cela ferait un sacré bouquin
cordialement
Par pat, le 10.11.2025
et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
24.11.2025
37122 articles
C’est dans un climat tendu, sous forte pression, que s’est ouvert hier matin devant le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) le procès contre quinze salariés ou ex-salariés d’Air France, un an après l’épisode du comité central d’entreprise houleux : les images de l’arrachage de chemise de dirigeants, le 5 octobre 2015, avaient fait le tour du monde. D’un côté, quinze prévenus, des hommes uniquement, entre 30 et 40 ans, à l’exception d’un plus âgé. Cinq sont poursuivis pour violences en réunion pour diverses empoignades avec les dirigeants d’Air France ou des vigiles de sociétés sous-traitantes, onze pour dégradations en réunion, pour avoir secoué quelques secondes, ensemble, le portail qui bloquait l’accès des manifestants au lieu prévu de la manifestation.
Pas moins de dix-neuf avocatsDe l’autre, les parties civiles, Air France, Xavier Broseta et Pierre Plissonnier, à l’époque des faits respectivement DRH et directeur grandes lignes, ainsi que plusieurs vigiles affectés ce jour-là à la sécurité de cadres et du siège de la compagnie où se tenait le CCE. La réunion au cours de laquelle Air France devait confirmer la suppression de 2 900 postes, avec des menaces de licenciements secs. Au total, des deux côtés, pas moins de dix-neuf avocats, d’où la longueur prévue de l’audience, qui doit se poursuivre encore tout aujourd’hui.
La journée d’hier a été consacrée presque uniquement à l’exposé des faits, d’abord sur les violences, ensuite sur les dégradations, les plaidoiries des avocats et les réquisitions du procureur devant intervenir aujourd’hui. Les échanges ont surtout illustré de façon caricaturale les difficultés d’un procès basé entièrement sur des images de caméras de vidéosurveillance, de la presse télévisée, voire d’appareils téléphoniques de manifestants : difficultés de lecture lorsque les images donnent à voir une masse de manifestants dans une cohue totale, difficulté aussi pour la justice à organiser les débats autour de ce type de pièces. « On va visionner ces images, mais on ne fera pas d’arrêts sur image, a ainsi prévenu d’emblée le magistrat présidant l’audience. Nous prendrons le temps de le faire pendant le délibéré. Aujourd’hui, chacun verra ce qu’il voudra voir, on ne peut pas demander au tribunal de dire ce qu’il voit. La vérité judiciaire sera contenue dans le jugement. » Plus tard, il renchérira en estimant que « personne ne tombera jamais d’accord sur ce qu’on voit ». Et de fait, le long visionnage sur un écran de taille réduite, vu celle de la salle d’audience, des images incluses dans la procédure ou fournies par les parties civiles ou par la défense ne permettront guère de faire avancer les débats.
Concernant la grille, l’affaire est assez simple, puisque les onze prévenus se sont reconnus sur les images les montrant alignés et secouant quelques secondes le portail pour l’ouvrir. Défilant les uns après les autres à la barre, les jeunes hommes ont tous donné la même version des faits.
Ce 5 octobre, la manifestation devait se tenir sur le parvis du siège social, où avait lieu la réunion du CCE. Mais le portail, d’habitude toujours ouvert, avait été fermé ce jour-là. Une centaine de manifestants sont montés sur le parvis en passant par un parking et un escalier en colimaçon. Estimant qu’il serait dangereux que le gros du cortège emprunte ce chemin, la dizaine de salariés a secoué le portail pour ouvrir le passage, sous l’œil bienveillant des CRS. Alors qu’Air France fait état de 4 600 euros de frais de réparation, les prévenus ont tous accepté de payer lors de leurs dépositions devant la police. L’un d’eux a proposé de le faire lui-même, un autre a demandé un appel d’offres car le prix semblait exagéré…
Sur les violences, l’affaire se complique puisque les cinq prévenus contestent les faits reprochés. Un vigile responsable de la sécurité incendie reproche ainsi à l’un des cinq de l’avoir collé au mur, et dit être sûr de le reconnaître, mais il n’y a pas d’autre preuve. Pierre Plissonnier, qui témoigne avoir été roué de coups dans le dos, admet d’emblée être incapable de reconnaître qui que ce soit : « Je n’ai pas reconnu une personne plus qu’une autre, les enquêteurs ont fait leur travail d’identification, je laisse les professionnels interpréter les vidéos. » Mais alors qu’il emploie le terme de « lynchage » pour décrire sa course pour échapper aux manifestants, il admet n’avoir à aucun moment craint pour sa vie.