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CGT Cheminot. Un trentenaire à la tête d’une centenaire

Publié le 23/01/2017 à 09:04 par andrenicolas Tags : image monde chez photo travail mode pouvoir news anniversaire roman
CGT Cheminot. Un trentenaire à la tête d’une centenaire
CGT Cheminot. Un trentenaire à la tête d’une centenaire
Marion d’Allard
Vendredi, 20 Janvier, 2017
L'Humanité

En quinze ans, Laurent Brun a vu le « business » triompher à la SNCF. Il estime que la CGT a un rôle majeur à jouer dans la période qui s’ouvre. Photo : Pascale Lalys
 

Nouveau secrétaire général de la fédération CGT des cheminots, qui célèbre son centième anniversaire, Laurent Brun, 37 ans, veut renforcer la présence du syndicat auprès des entreprises privées et des jeunes.

Lorsque, en mai dernier, Gilbert Garrel lui propose de prendre le relais au secrétariat général de la fédération CGT des cheminots, Laurent Brun avoue avoir reçu « un gros coup ». S’inscrire dans la lignée de « Pierre Sémard, Georges Séguy, Bernard Thibault »… est lourd à assumer. Conscient des responsabilités, Laurent Brun sait aussi qu’il a derrière lui « une super équipe ». Lyonnais jusqu’au bout des ongles, ce fils et petit-fils de cheminots entame d’abord des études de biologie à la fac où « (je) passais plus de temps au local de l’Unef que sur les bancs de l’université », confie-t-il. Nous sommes à la fin des années 1990 et Laurent Brun, « formé politiquement à la JC », aspire au monde du travail. D’abord employé chez Carrefour, il entre à la SNCF en 2000, à la faveur de la vague d’embauches des 35 heures. Le jeune cheminot prend le poste d’agent de manœuvre à l’exploitation sur le chantier fret de Lyon-Perrache. « Je connaissais les valeurs et les contraintes du service public », explique-t-il en souriant, « c’est d’ailleurs ce que j’écrivais sur mes CV ». En ce tout début des années 2000, le rail avait le vent en poupe, poussé par « un gouvernement de gauche qui portait des orientations de développement, mais sans avoir les moyens de le faire », rappelle Laurent Brun. Puis vint la droite, avec « ses perspectives de casser les moyens d’y parvenir ». C’est d’ailleurs sous un gouvernement de droite que le triage de Lyon-Perrache voit passer son dernier train. Depuis 2005, détaché à plein temps à la CGT cheminots, Laurent Brun aiguise ses armes syndicales, comme trésorier du comité d’entreprise de Lyon, puis comme secrétaire fédéral.

Un fervent partisan de l’action

Prendre les rênes de la fédération en pleine campagne électorale n’effraie pas le cheminot, communiste encarté. Pour lui, « le syndicalisme apolitique n’existe pas » et l’engagement de chacun fait la force de tous. « Tout le monde n’est pas partisan, mais tout le monde a des idées, on est tous citoyens », explique-t-il. Pour autant, pas question « d’imposer (mes) idées politiques ». Celui qui a vu en quinze ans le « business » triompher à la SNCF estime que la CGT a un rôle majeur à jouer dans la période qui s’ouvre. « Je ne connais pas d’évolution sociale qui se soit faite sans rapport de forces », estime-t-il. Sans jamais nier l’importance de la négociation, il reste un fervent partisan de l’action. Car « si les salariés ne font pas valoir que c’est leur travail qui crée les richesses, on va dans le mur ». Parce que « le pouvoir politique a depuis longtemps abandonné l’idée de réguler le marché », le syndicalisme se doit d’être politique, d’autant plus que « les attaques se multiplient contre les services publics et la protection sociale, quand la privatisation est devenue le maître mot et la CGT, une cible ».

À la tête de la fédération, Laurent Brun entend amplifier le travail auprès des cheminots des entreprises privées « elles aussi attaquées à coups de plan social et de dégradation des conditions de travail ». Pour lui, le retour au monopole d’État dans le transport ferroviaire « est un aboutissement », mais ne doit pas occulter les nécessaires « convergences des revendications pour montrer aux usagers que le morcellement et l’abandon au privé ne sont pas une solution ». À 37 ans, Laurent Brun porte, enfin, un regard tout particulier sur la jeunesse « qui s’engage » et force le syndicalisme à « adapter ses pratiques ».

Philippe Martinez galvanise le congrès

Ovationné par des centaines de cheminots, le secrétaire général de la CGT s’en est pris, jeudi, au gouvernement qui, « faute de convaincre, est passé de “mon ennemi, c’est la finance” à “mon ennemi, c’est la CGT” ».Il a appelé à faire du 21 mars une « journée interprofessionnelle d’actions dans tous les territoires ».