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Présidentielle en Égypte : El Nahda se cherche un avenir

Publié le 23/05/2012 à 13:04 par andrenicolas Tags : pcf front de gauche indignés solidarité partage des richesses

Le Caire (Égypte), envoyé spécial. Alors que débute le premier tour de l’élection présidentielle pour désigner un successeur à Hosni Moubarak renversé il y a quinze mois, reportage dans une banlieue pauvre à l’est de la capitale. La population est plus préoccupée par sa survie que par le scrutin.

Du sable et de la poussière. Voilà ce qui saute aux yeux – au propre comme au figuré – lorsqu’on arrive à El Nahda, une banlieue à l’est du Caire. Lorsqu’elle a été créée de toutes pièces en 1992, elle était destinée à accueillir une partie des sans-abri du tremblement de terre. El Nahda, littéralement "la renaissance". Un mot qui ne fait plus sens ici. À l’ombre d’une tonnelle ombragée, ils sont une dizaine, mollement assis sur des chaises qui n’en ont plus que pour quelque temps. On sirote un thé ou un café, on éloigne les mouches. Ici, le taux de chômage est particulièrement élevé. «?Les gens n’ont pas de travail, ils sont loin de la ville et, pour aller chercher du travail là-bas, il faut compter 600?livres égyptiennes (environ 80?euros) par mois?», explique Cherif, coiffeur de son état et relativement à l’abri du besoin. Un état social qui explique la confrontation permanente qui existait ici entre des jeunes désœuvrés et la police, au temps de Moubarak. Drogue et criminalité, un cocktail explosif. Et pour l’instant, rien n’a vraiment changé. Ou en pire?: la frontière poreuse avec la Libye a permis le passage en Égypte d’un nombre impressionnant d’armes. Le trafic est florissant.