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Par pat, le 09.05.2025
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Par pat, le 09.05.2025
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Par pat, le 09.05.2025
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Par Gobi moussa , le 09.04.2025
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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
01.10.2025
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À l’occasion de la Journée de lutte pour les droits des femmes, la CGT commerce et services a tenu un meeting, hier, exposant les conditions de travail extrêmement difficiles dans le secteur et les voies explorées pour en sortir.
«Les roses offertes en magasins, très peu pour nous ! » En ce jour de mobilisation pour les droits des femmes, pas question pour les militantes CGT du commerce et des services de se contenter de quelques pétales de fleurs symboliques. Plus de 600 membres de la fédération s’étaient donné rendez-vous hier pour un meeting, en présence de Philippe Martinez, secrétaire général du syndicat, afin de revendiquer l’égalité de traitement dans ce secteur, véritable laboratoire des dérives sociales. Avec, en première ligne, des cobayes le plus souvent féminins.
« 60 % des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes et, pour 80 % d’entre elles, c’est imposé », rappelle Mohammed Oussedik, membre de la commission exécutive du syndicat.
Des centaines de fausses couches liées au travailLe premier facteur d’inégalité, c’est le temps de travail, c’est notamment ce qui explique les 24 % d’écart de salaires entre hommes et femmes. Pour le cégétiste, il faut avant tout « évaluer l’ensemble des aides publiques dont bénéficient les patrons qui utilisent les CDD, l’intérim, les temps partiels ». Le chemin reste long aussi pour reconnaître la dureté du travail des femmes. Comme l’explique Sylvie Vachoux, responsable fédérale sur les questions d’égalité, « il y a une invisibilisation de la pénibilité et une non-reconnaissance des compétences. Et il faut à tout prix renforcer les dispositions pour les femmes enceintes. Tous les ans, des centaines d’entre elles perdent leurs bébés, cela fait très peu de temps que l’on parle de ces questions ».Rares sont celles qui brisent la loi du silence, comme Ayele et Rachida, dont les fausses couches sur leurs lieux de travail ont marqué les esprits. Cette dernière, caissière en contrat de professionnalisation chez Auchan à Tourcoing (Nord), a perdu son enfant le 22 novembre 2016 à trois mois de grossesse. Alors qu’elle se sentait mal, sa direction l’avait empêchée de prendre une pause. La tête haute, elle assène : « J’ai été victime d’une violence grave que j’ai réussi à faire reconnaître comme accident du travail. Il n’y a pas eu de soutien ni de côté humain de la part d’Auchan. » « Chaque jour, une caissière soulève l’équivalent de dix tonnes, précise Sophie Binet, pilote de la commission mixité de la CGT. Il devrait être obligatoire d’aménager le poste pour les charges lourdes. Nous avons interpellé le gouvernement, il a fallu attendre janvier avant qu’il mette en place un groupe de travail sur la protection des femmes enceintes. »
Des journées actives de 18 heuresDans le commerce, les énormes amplitudes horaires achèvent de briser la santé des salariés et de saper la vie de famille. Les témoignages fusent : Angela, maîtresse d’hôtel dans la restauration, qui élève seule son fils de 3 ans, raconte ses journées actives de 18 heures. « Je vois mon enfant 1 h 20 par jour… » Parfois, cette déléguée du personnel est tellement fatiguée qu’elle ne peut pas « répondre aux sollicitations d’autres employés. Mais je ne suis pas défaitiste, j’ai confiance en la mobilisation pour obtenir l’égalité ». Dissimulant mal son émotion, Marie, salariée au Super U de Besançon (Doubs), décrit la spirale de son temps partiel subi de 30 heures. « Des fois, je me déplace pour 3 heures de travail alors que j’habite à 35 km. L’essence me coûte 160 euros par mois alors que je gagne moins de 1 000 euros. Je n’ai pas les moyens de payer une nourrice, c’est mon conjoint qui s’en accommode. »
Pour faire cesser ces pratiques destructrices, la CGT revendique des compensations de salaire dès 2 heures de pause entre chaque période de travail, et des repos quotidiens minimaux de 12 heures. « Mais le temps plein doit devenir la règle dans nos secteurs », lance Amar Lagha, secrétaire général de la CGT commerce et services. Une proposition de loi sur l’égalité femmes-hommes portée par la députée PCF Marie-George Buffet pourrait aussi réduire le recours aux temps partiels. Chez Disney, c’est le combat syndical qui a permis d’alléger la souffrance au travail. Gabrielle, élue au CE, s’en réjouit : « Nous avons beaucoup obtenu par la lutte, par exemple, une augmentation de salaire pendant le congé parental, et les femmes enceintes ont une heure en plus par jour rémunérée dès le septième mois. »
« Les candidats nous disent que grâce à eux les inégalités hommes-femmes seront réduites. Nous ne voulons pas de réduction, nous exigeons la fin des écarts de rémunérations, la fin de ces inégalités », a souligné hier Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT. Il a aussi mis en garde contre le vote Le Pen : « Elle est la pire ennemie de la cause des femmes. »