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Dernière mise à jour : 16.09.2025
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Orwell, la récupération voyante de Natacha Polony

Publié le 23/03/2017 à 15:49 par andrenicolas Tags : image france photo fond travail mode internet news sur amoureux element roman
Orwell, la récupération voyante de Natacha Polony
Orwell, la récupération voyante de Natacha Polony
Lionel Venturini
Jeudi, 23 Mars, 2017
Humanite.fr

La polémiste Natacha Polony, sommée de changer le nom de son site d'information par les ayant droits de George Orwell. (Photo AFP)

La polémiste conservatrice, qui vient de lancer un site d’information souverainiste sous le nom de « Orwell.tv », se fait rappeler à l’ordre par  les ayant-droits de l’écrivain, qui l’obligent à changer de nom.

Lancé depuis trois jours et voué à disparaître aussitôt : le site « Orwell.tv », autoproclamé « media libre de la France souveraine » avec la polémiste Natacha Polony comme rédactrice en chef va devoir très vite changer de nom, selon une lettre que s’est procurée l’Humanité. Les ayant droits de George Orwell, alertés par plusieurs amoureux de l’écrivain et philosophe, ont en effet réclamé que cesse l’usage non autorisé du nom, pour un site internet sur abonnement qui propose pour son lancement des interviews de Michel Onfray et de Jean-Claude Michéa, des analyses de politique française et internationale. Le site est une émanation du « Comité Orwell » lancé début 2016 et présidé par Natacha Polony, et qui se présente comme "un collectif de journalistes pour la défense du pluralisme des idées et de la souveraineté populaire". Natacha Polony, qui tient aussi une chronique dans Le Figaro et présente la revue de presse quotidienne d'Europe 1, ainsi qu'une émission hebdomadaire sur Paris Première, a demandé un délai de 15 jours pour changer le nom du site payant, sans compromettre son lancement. Dans sa lettre d’excuses, la journaliste affirme qu’Orwell fut « le pilier principal  de sa construction intellectuelle », tout en expliquant qu’en usant du nom, il ne s’agissait de « s’approprier ni le travail, ni les valeurs et positions préconisées par George Orwell ». Mais pourquoi alors l’utiliser ? Un début de réponse peut-être avec l’historien André Loez, l’une des figures qui en France s’est insurgée contre l’OPA sur Orwell, fâché que l’on réduise l’auteur de « Hommage à la Catalogne », qui combattît dans les rangs du POUM contre Franco, à une visée mercantile. Sur Twitter, le spécialiste de la Grande guerre dénonce les « instrumentalisations fréquentes, comme de Jaurès par Sarkozy », qui lui semblent ici particulièrement « révoltantes », s’agissant pour Orwell d’une œuvre «  ouverte, richissime, contradictoire, permettant bien des interprétations, des usages ».

Orwell (le plus grand au fond, sur la photo) défilant avec drapeaux du POUM, devant la caserne Lénine, aujourd'hui Cité judiciaire de Barcelone en Espagne.
 

Contactée par Libération, la principale intéressée a parlé d’une démarche «pitoyable» soulignant que l’historien n’avait «sans doute jamais lu Orwell». Pas de bol, André Loez démonte le contraire sur le réseau social. Orwell, en particulier, s’est forgé très tôt, rappelle André Loez, « une conscience anti-impérialiste (et anti-hypocrisie de l’impérialisme » . L’historien dénonce avec vigueur « le point aveugle des récupérations conservatrices d’Orwell : même anticommuniste il n’a jamais oublié la réalité de l’exploitation ». Orwell « n’appartient intellectuellement à personne ».

Pour Bill Hamilton, l‘agent littéraire en charge des droits pour la Orwell Society, c’est juste par «naïveté» que les fondateurs du site ont péché.  Dans le « deal » conclu avec Natacha Polony, un bandeau sur le site devait préciser, le temps du changement de nom, qu’il n’était en aucun cas une émanation des héritiers moraux d’Orwell. Ce jeudi à midi,  toujours pas  de mise au point sur la page d’accueil.  Même là, le  respect pour l‘auteur se meurt.

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