Thèmes

homme image photo mode news sur roman pouvoir

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· André (963)
· L'humanité (853)
· Peintures (489)
· Culture (564)
· Décès (207)
· Absurdité (184)
· Jean Luc Melenchon (416)
· Le parti communiste (436)
· CGT (426)
· Actions Militantes (279)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· la une de l'humanité
· P.Martinez : M. le premier ministre, votre texte est illégal
· la une du canard enchainé du 22 août 2012
· L’éveil d’une conscience noire samplée dans les années 1980
· Objet : Sondage / Urgent.

· Europe sociale: faut-il y croire ?
· ORIGINE DE LA BURQA .......A FAIRE CONNAITRE !!!!
· Non à tout hommage officiel au général Bigeard
· La Banque centrale européenne bloquée par les Indignés
· Liste des manifestations 11 septembre 2021
· Quand Laurence Parisot nous joue « Martine à la ferme »
· La maire d’Aix-en-Provence renvoyée en correctionnelle
· Québec : Tous nus dans la rue! contre les frais de scolarité
· Dans 1précédente affaire à Drancy, volonté claire d’humilier
· Nous, femmes politiques françaises,

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "andrenicolas" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour : 01.10.2025
37112 articles


Allemagne. « L’effet Schulz » proche de faire pschitt ?

Publié le 12/05/2017 à 07:31 par andrenicolas Tags : image photo mode news sur roman
Allemagne. « L’effet Schulz » proche de faire pschitt ?
Allemagne. « L’effet Schulz » proche de faire pschitt ?
Bruno Odent
Mardi, 9 Mai, 2017
L'Humanité

Le 7 mai, à Berlin, Martin Schulz au quartier général du SPD qui a déjà été sévèrement battu en Sarre en mars. Tobias Schwarz/AFP
 

Avant les législatives de septembre, le SPD a subi un revers, dimanche, dans le Schleswig-Holstein. Un scrutin régional test est prévu le 14 mai en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Les résultats de l’élection de dimanche pour le renouvellement du parlement du Land du Schleswig-Holstein dans le nord de l’Allemagne sèment le trouble au sein du Parti ­social-démocrate (SPD). La formation recule de plus de trois points, à 27,2 %, et le ministre président SPD sortant, Torsten Albig, à la tête d’une coalition gouvernementale avec les Verts appuyée par le petit parti (SSW) de la minorité danoise, perd la majorité. Les chrétiens-démocrates (CDU) à 30,2 % (+ 1,8 %), vainqueurs du scrutin, sont en position de former le nouveau gouvernement du Land, soit en grande coalition avec le SPD, soit plus vraisemblablement en concluant un accord avec les Verts, stables à 12,9 %, et les libéraux du FDP. L’extrême droite (AfD) fait son entrée dans un nouveau parlement régional et se trouve ainsi représentée désormais dans 11 des 16 Länder de la République fédérale. Autre mauvaise nouvelle pour la gauche : Die Linke reste, elle, scotchée sous la barre qualificative des 5 % et ne sera pas représentée dans le Landtag (voir les résultats dans notre encadré)

« Le manque de clarté fait resurgir la défiance »

Après la défaite enregistrée en mars en Sarre, cette nouvelle contre-performance régionale vient doucher une seconde fois les immenses espoirs qu’a pu susciter Martin Schulz, ­l’ex-président du Parlement européen, à son ­arrivée à la tête du SPD. Surfant sur un projet qui déclare « le temps de la justice sociale venu » et qui n’hésite pas à prendre ses distances avec certaines des sacro-saintes ­réformes libérales emblématiques de l’ancien chancelier Schröder, il paraissait s’être mis en mesure de détrôner la chancelière Angela Merkel, candidate à un quatrième mandat en ­septembre. Schulz avait réussi à remobiliser ainsi la base du parti, en particulier l’ensemble des milieux syndicaux. Du coup, le SPD avait fait un bond significatif dans les sondages. Et un Schulzeffekt (effet Schulz) semblait en marche, à en croire la plupart des médias outre-Rhin.

Seulement, l’opération de séduction d’un électorat populaire désenchanté qui se réfugie depuis des années dans l’abstention ou plus récemment même dans le vote pour l’extrême droite a vite donné des signes d’essoufflement. Car le nouveau président du SPD en est resté à de grandes déclarations d’intention, se gardant de donner des précisions trop concrètes sur le recentrage à gauche qu’il annonça à grand fracas. Et il est resté encore plus vague sur les alliances qu’il comptait mettre en œuvre pour y parvenir.

Si une coalition avec Die Linke n’est désormais plus taboue aux yeux de la direction sociale-démocrate, elle n’est pas la seule option ­envisagée. Le candidat SPD à la chancellerie ne cache pas qu’il regarde aussi intensément du côté d’une coalition avec les libéraux et les Verts. « Ce manque de clarté fait resurgir la défiance », relève Katja Kipping, coprésidente de Die Linke, qui y voit « la raison essentielle » des déconvenues électorales successives du SPD. Un scrutin régional, prévu ce 14 mai dans le Land de Rhénanie- du-Nord-Westphalie, le plus peuplé du pays, prend, dans ce contexte, une dimension de test aux incidences encore plus considérables. Les derniers sondages annoncent des positions très resserrées entre CDU et SPD. Que la ministre présidente SPD du Land, la très populaire Hannelore Kraft, soit battue et cela sonnerait sans doute définitivement le glas du Schulzeffekt.

les résultats du schleswig-Holstein

Le SPD du ministre-président sortant, Torsten Albig, perd 3 points (27,2 %) sur le scrutin de 2012. Il est largement devancé par la CDU de Daniel Günther (32 % et + 1,2 %). Les Verts sont stables (12,9 %, soit – 0,3 %). Les libéraux du FDP gagnent 3,3 points (11,5 %). L’AfD (extrême droite) réalise 5,9 % et Die Linke 3,8 %, soit + 1,5 %.