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Avec l’entreprise, l’histoire d’amour se poursuit à l’Élysée

Publié le 19/05/2017 à 09:45 par andrenicolas Tags : image monde photo travail mode news sur roman
Avec l’entreprise, l’histoire d’amour se poursuit à l’Élysée
Avec « l’entreprise », l’histoire d’amour se poursuit à l’Élysée
Grégory Marin
Lundi, 15 Mai, 2017
L'Humanité

Pierre Gattaz et Emmanuel Macron à l'Université d'été de Medef. Photo : Eric Piermont/AFP

Les premières mesures annoncées contredisent l’« équilibre » vendu par Emmanuel Macron : sa politique est tout orientée vers le patronat.

Le candidat l’avait promis, le président de la République en a fait une des affirmations de son discours d’investiture : « Le travail sera libéré, les entreprises seront soutenues, l’initiative sera encouragée. » Il s’agit bien d’aller à marche forcée vers « une loi El Khomri taille XXL », comme nous l’écrivions dans notre édition du 9 mai, avec casse du Code du travail, du système d’assurance-chômage, des prud’hommes et incitation à l’ubérisation des salariés. Mais cette charge sur le monde du travail, une « libération », que Nicolas Sarkozy avait également appelée de ses vœux, s’accompagne d’une déclaration d’amour au privé.

La « simplification des normes » est annoncée très rapidement, avec un projet de loi d’habilitation à agir par ordonnances qui pourrait être présenté aux députés « fin mai, début juin ». C’est une des demandes récurrentes des représentants patronaux en général – depuis au moins l’Union de défense des commerçants et artisans de Pierre Poujade – et du Medef en particulier. Ainsi, au défenseur de l’Europe que se prétendait le candidat d’En marche !, succède un chef de l’État qui veut supprimer les « normes issues de la surtransposition » des directives européennes sur le droit national. « Voilà qui devrait rassurer les chefs d’entreprise écrasés par le poids des normes ! » s’exclamait le 9 mai l’Express-l’Entreprise. Le « droit à l’erreur », notamment en matière fiscale, est lui aussi proposé par les mêmes voies légales. Cette mesure participe là encore de la « simplification ». « L’administration qui contrôle un individu ou une entreprise ne sera plus immédiatement dans la sanction, mais dans l’accompagnement et le conseil », expliquait Emmanuel Macron au Journal du dimanche, en avril. « L’individu » et « l’entreprise » traités à égalité ? C’est bien à cette dernière, dont les « erreurs » en matière fiscale représentent « entre 60 et 100 milliards d’euros par an », selon le spécialiste des finances publiques, Jean-Marie Monnier (1), que profitera la clémence administrative. D’ailleurs, « il reviendra à l’administration de prouver que l’erreur a été commise intentionnellement, ou que la personne est de mauvaise foi », expliquait-on à En marche ! Les fraudeurs peuvent dormir tranquilles : depuis 2002, la Direction générale des finances publiques a perdu 32 000 postes, qu’Emmanuel Macron n’a pas prévu de remplacer…

En matière fiscale, ce n’est pas une surprise de constater combien les entreprises seront, là aussi, « soutenues ». Le chef de l’État transformera, comme le proposaient François Fillon ou Marine Le Pen, le crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice) en « baisse de charges » pérennes. Ajoutez à cela une baisse de l’impôt sur les sociétés (2 points par an pour arriver à 25 % en 2022) et la transformation de l’ISF en « impôt sur la fortune immobilière » qui ne prendrait en compte aucune valeur mobilière (obligations, actions, etc.), ce sont bien les contours d’une politique pour le capital qui se dessinent.

(1) Dans Capitaldu 8 juin 2016.