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le jouet qui n’a pas rapporté un rond à son inventeure

Publié le 23/05/2017 à 20:54 par andrenicolas Tags : monde chez france enfants femme société mode argent fille internet jeux pouvoir news sur bébé roman image
le jouet qui n’a pas rapporté un rond à son inventeure
« Hand spinner » : le jouet qui n’a pas rapporté un rond à son inventeure
Alexandre Fache
Mardi, 23 Mai, 2017
Humanite.fr

Vendu à partir de 3 euros, le Hand spinner est à la portée de toutes les... mains. (DR)

Cette toupie hélicoïdale à trois branches est la nouvelle star des cours de récré. Décryptage d’un phénomène qui a pris de court les fabricants de jouets et sa créatrice qui n’a pu se payer le brevet…

C’est le jouet du moment, celui aussi de tous les paradoxes. Véritable star des cours de récréation depuis un mois dans l’Hexagone, le «hand spinner», ou «toupie à main» en bon français, aiderait à les enfants se concentrer, mais certains professeurs auraient commencé à l’interdire, le jugeant trop envahissant. Vendu à des dizaines de millions d’exemplaires dans le monde, il n’aurait pas rapporté le moindre kopek à son inventeure, une mère de famille américaine, Catherine Hettinger, qui habite en Floride. La faute à un brevet abandonné en cours de route et à des géants du jouet pas franchement visionnaires…

L’histoire de cette toupie hélicoïdale à trois branches, que l’on fait tourner entre le pouce et le doigt le plus longtemps possible, commence au début des années 1990. Maman d’une petite Sara, Catherine Hettinger, 62 ans aujourd’hui, est frappée par une maladie auto immune qui lui cause d’importants troubles musculaires. «Je ne pouvais plus attraper les jouets de ma fille, ni faire quoi que ce soit avec elle. Du coup, j’ai commencé à assembler des choses ensemble avec du journal et du scotch (...) ce n'était même pas un début de prototype», a-t-elle raconté au Gardian.

Si la Géo Trouvetou d’Orlando avait eu 360 euros en poche... 

De version en version, la jeune femme et sa fille perfectionnent leur trouvaille et se prennent au jeu. La Géo Trouvetou d’Orlando commence à faire le tour des foires pour tenter de vendre son « bébé » sur roulements à billes. En 1997, Catherine Hettinger dépose le brevet de son «Spinning toy» et est approchée par le groupe Hasbro, qui envisage de le commercialiser à une large échelle… avant de reculer. Sans le sou, elle doit finalement abandonner son brevet en 2005, faute de pouvoir verser les 400 dollars (360 euros) requis. «Je n’avais tout simplement pas l’argent», confie-t-elle, sans amertume ni regret. «Beaucoup m’ont demandé : ‘mais tu n’es pas en colère?’ Non, je suis juste contente que quelque chose que j’ai conçu fonctionne vraiment pour les gens.»

Et ça, pour fonctionner, il fonctionne! Utilisée au départ à des fins thérapeutiques, notamment pour les personnes autistes ou hyperactives, la toupie nouvelle génération déferle aujourd’hui sur la France, après avoir conquis, de ce côté de l’Atlantique, la Suisse ou la Belgique. Sans qu’aucune marque n’ait récupéré l’exclusivité du produit. «C'est Internet qui a fait exploser le phénomène», analyse Frédéric Clerbout, responsable des achats des jeux de récréation de la chaîne Toys R Us, joint par l’AFP. De fait, des milliers de vidéos sont disponibles sur la Toile. A l’instar de celle du youtuber Germain Olivri, alias Dr Nosman, qui qualifie l’accessoire d’ «objet le plus satisfaisant du monde» -rien que ça !- même si, ajoute-t-il, «il ne sert absolument à rien»! Une vidéo qui cumule déjà quelque quatre millions de vues…

 

Résultat, dans les rayons, mais aussi en coulisses, auprès des fournisseurs, c’est la guerre. «Que ce soit en magasin ou sur notre site internet, c'est de très loin le produit le plus recherché», affirme Frédéric Clerbout, de Toys R Us, qui avoue «ne pas avoir vu venir» cette déferlante, qui rappelle la mode des bracelets Loom, il y a trois ans. Même constat sur Amazon-France, où 98 des 100 meilleures ventes de jouets sont des «hand spinners»... «On court un peu après le produit, confie en maniant l’euphémisme Philippe Gueydon, le PDG de King Jouet, sur France Info. On doit parfois s'approvisionner par avion car les fabrications se font en Asie. Plusieurs milliers de pièces sont vendues tous les jours sur le réseau King Jouet» en France. «Tout le monde court après ce phénomène», reconnaît aussi Franck Mathais, porte-parole de Joué Club. «On a environ une centaine d'appels par jour par magasin» et «parfois des ruptures momentanées de 24 à 48 heures, voire plus».

Outre le côté viral d’internet, c’est le prix relativement modique de ce nouveau jouet, vendu entre 3 et 10 euros, qui expliquerait l’engouement impressionnant constaté chez nos chers bambins. A ce tarif en effet, pas besoin d’économiser des mois sur son argent de poche, ou même d’obtenir l’aval des parents, pour décrocher la timballe… Les amateurs décrivent aussi la sensation de bonheur, d’apaisement, procurée par l’objet. «C'est addictif, dès qu'on en a un, on a tout de suite envie de le faire tourner, raconte Anthony, un adolescent de 15 ans. C'est comme un téléphone, on le garde toujours sur nous.»