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La France insoumise se voit mieux seule qu’accompagnée

Publié le 25/05/2017 à 22:40 par andrenicolas Tags : image france photo mode cadre news pensée sur pcf saint roman
La France insoumise se voit mieux seule qu’accompagnée
La France insoumise se voit mieux seule qu’accompagnée
Aurélien Soucheyre
Lundi, 22 Mai, 2017
L'Humanité

La tentation hégémonique de la FI, qui s’appuie sur une stratégie de la tension, peut-elle aider à la recomposition de la gauche ? Photo : Eric Fefferberg/AFP

Jean-Luc Mélenchon, plutôt que de travailler à un large rassemblement pour battre Emmanuel Macron, considère la bannière de la FI et le programme « l’Avenir en commun » comme les seuls outils d’un succès aux législatives.

Après des semaines de violentes polémiques, le dépôt des candidatures, vendredi, a scellé l’échec d’un accord entre le PCF et la France insoumise. Une division qui compromet sérieusement les chances de prolonger la dynamique de la campagne présidentielle pour les législatives. La FI a en effet déclaré soutenir un candidat dans quasiment chaque circonscription du pays. « Les groupes d’appui locaux ont fait remonter des viviers de binômes au comité électoral national, qui avait la charge de choisir librement des investitures », explique Bastien Lachaud, directeur de campagne des législatives pour la FI. Au final, plusieurs candidats PCF sont soutenus par la FI, dont Marie-George Buffet, Nicolas Sansu, Pierre Dharréville, dans les trois circonscriptions où les députés sortants ont parrainé Jean-Luc Mélenchon. D’autres ont choisi de signer la charte insoumise, comme Stéphane Peu en Seine-Saint-Denis ou Yasmine Boudjenah dans les Hauts-de-Seine. Enfin, certains accords locaux ont été trouvés, notamment en Seine-Maritime autour d’Hubert Wulfranc (maire de Saint-Étienne-du-Rouvray) et de Sébastien Jumel (Dieppe).

Sur le plan national, ce sont surtout des duels mortifères qui se profilent. À Marseille, le PCF s’est désisté là où se présente Jean-Luc Mélenchon, mais la FI se maintient face au communiste Jean-Marc Coppola (voir ci-contre). Les orateurs nationaux de la FI, comme Charlotte Girard (Essonne), Alexis Corbière (Montreuil-Bagnolet), Éric Coquerel (Seine-Saint-Denis) se présentent face à des communistes. C’est aussi le cas dans le Nord, où Fabien Roussel, qui prend la relève d’Alain Bocquet, devra affronter un Insoumis. Aucun ne semble par contre avoir été investi dans le même département face à Alain Bruneel, qui succède à Jean-Jacques Candelier.

Ces choix à géométrie variable s’expliquent en partie par la résistance de certains militants locaux. À Gennevilliers et Vénissieux, par exemple, des Insoumis favorables à une union avec le PCF se sont plaints d’avoir été contredits par leur direction. Mais Jean-Luc Mélenchon ne démord pas de sa stratégie de tension avec le PCF, argumentant que les sept millions de voix qui se sont portées sur son nom, le 23 avril, lui « créent des responsabilités et des devoirs ». Au premier rang desquels « rester fidèle au programme “l’Avenir en commun” » sans faire de « magouilles ».

Sur France 2, jeudi, il a de nouveau renvoyé la responsabilité de ces désaccords à Pierre Laurent, citant de nouveau le supplément Communistes paru dans l’Humanité du 11 janvier, dans lequel il était écrit : « Pierre Laurent rappelait qu’il n’a jamais été question d’accord pour les législatives avec FI, et il n’y en aura pas. » Le secrétaire national du PCF a depuis, sans être entendu, expliqué que cette phrase avait été détournée dans un sens contraire à sa pensée et qu’il défendait un accord dans les autres pages du même supplément. Mais le degré d’agressivité est passé au niveau supérieur, au point de déstabiliser une grand partie des électeurs. Sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a mis au défi Léa Salamé : « Êtes-vous capable de me dire où il y a un candidat de la FI soutenu par la direction du PCF ? Non, il n’y en a pas. » Léa Salamé n’a pas su répondre. Pourtant, Jean-Luc Mélenchon lui-même est soutenu par le PCF à Marseille.

La tentation hégémonique de la FI

À ces erreurs factuelles, ont succédé une série d’injures et d’invectives d’une rare violence sur les réseaux sociaux. Refusant de polémiquer, Bastien Lachaud argumente que « les candidats non soutenus par Mélenchon ne peuvent se prévaloir de son soutien ». Reste une question : cette tentation hégémonique de la FI, qui s’appuie sur une stratégie de la tension, peut-elle aider à la recomposition de la gauche ? « Si la gauche continue à croire qu’une seule dynamique vaut à la place de toutes les autres, elle ne prendra pas le chemin des causes communes et prendra, j’en suis convaincu, le chemin des déceptions, du ressentiment, des aigreurs et de la défaite », s’inquiétait dans l’entre-deux-tours de la présidentielle Edwy Plenel, qui estime que « jamais la gauche n’a été aussi fragile, aussi divisée, aussi minoritaire ».

la France insoumise oppose la cohérence à l’élargissement

« J’ai dit aux dirigeants communistes que quand 7 millions de personnes votent pour ce programme, je ne peux pas aller les voir en leur disant : écoutez, je me suis mis d’accord sur un coin de table avec mon vieux copain Pierre Laurent et dorénavant 50 % du pays est appelé à voter pour un autre programme et pour des communistes parce que j’ai fait un accord avec eux », a lancé Jean-Luc Mélenchon jeudi sur France 2. Pierre Laurent, pour sa part, appelait à bâtir un rassemblement de toute la gauche opposée à Macron pour remporter les législatives. La FI considère, elle, que le meilleur outil pour ce faire reste son cadre, ainsi que son programme, « l’Avenir en commun ». « Il n’y a pas eu d’accord. Cette question est maintenant derrière nous. Ce qui compte, c’est notre programme. La mère de notre stratégie reste de proposer en juin le même choix qu’en avril », explique Bastien Lachaud, directeur de campagne FI.