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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
01.10.2025
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Découvert à l’embouchure de l’Amazone en 2016, un récif corallien unique est devenu l’objet d’une bataille environnementale. Selon Greenpeace, les projets de Total le mettent en péril.
«Les communautés locales pressentaient depuis des décennies qu’il y avait quelque chose dans cette zone », raconte Thiago Almeida, chargé de campagne pour Greenpeace Brésil. « Et dans les années soixante-dix, deux chercheurs américains avaient mentionné la découverte d’espèces aquatiques indiquant la présence potentielle d’un récif corallien. » Jamais cette information n’avait été confirmée. Jusqu’à l’an dernier. En avril 2016, après six années de recherches, une équipe internationale de chercheurs concluait qu’un récif corallien s’étend à l’embouchure de l’Amazone, là où personne ne l’attendait.
Depuis, c’est le branle-bas de combat chez les environnementalistes. Car, le site recèle une autre richesse. Selon des estimations de l’agence brésilienne du pétrole et du gaz (ANP), 14 milliards de barils de pétrole dormiraient sous le sol marin au large de l’Amazone. Plusieurs compagnies sont déjà sur le coup, dont Total. En partenariat avec le britannique BP et le brésilien Petrobras, le groupe français y a acquis cinq concessions, dont il entend explorer le potentiel.
Samedi, des dizaines d’actions ont été menées par Greenpeace aux Pays-Bas, en Malaisie ou encore au Brésil pour enjoindre la compagnie pétrolière de renoncer à son projet. En France, l’ONG, épaulée par ANV-COP21, mouvement prônant l’action non violente face à l’urgence environnementale, a refait la décoration d’une vingtaine de stations-service façon récif corallien pollué au mazout. Selon les organisations, les projets de Total dans cette zone mettent en péril cet écosystème inédit. « Les coraux s’inscrivent dans des écosystèmes particulièrement vulnérables, explique Joachim Claudet, chercheur du CNRS au Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement. Comprendre les conditions propices à leur survie est devenu un enjeu essentiel. »
40 espèces de coraux et 60 espèces d’éponges menacéesTourbe et saumâtre, l’estuaire de l’Amazone est de fait singulier. Charriant près de 209 000 mètres cubes d’eau douce à la seconde, le plus grand fleuve au monde y brasse des tonnes de sédiments. « Nous étions persuadés que cette turbidité empêchait la photosynthèse et le développement des coraux », reprend Joachim Claudet. Et pourtant : l’article publié en avril 2016 mentionne la présence dans le récif de 40 espèces de coraux et de 60 espèces d’éponges, dont 29 potentiellement inconnues. Total, de son côté, assure que son projet ne portera pas atteinte au site. « Il n’y a pas de zone protégée à l’intérieur du bloc d’exploration », fait valoir le groupe, qui note que « l’étude d’impact prend en compte la présence d’un récif à 28 kilomètres du premier puits ».
Publié la semaine dernière, un rapport de Greenpeace remet en cause la théorie. L’ONG, qui a fait appel à trois chercheurs indépendants, juge que le pétrolier sous-estime l’impact qu’auraient des opérations régulières de forage et, surtout, les risques de marée noire. « La charge sédimentaire élevée des eaux affecte la stabilité géologique du plancher océanique », avance l’ONG. Sondant en eau ultra-profonde (à 1900 et 2700 mètres), les deux premiers forages, dont l’opérationnalité est envisagée dès 2018, présentent en outre des difficultés techniques singulières, semblables à celles qu’avait rencontrées BP avec sa plateforme Deepwater Horizon, laquelle avait explosé en 2010 dans le golfe du Mexique. La profondeur du puits, alors de 1 500 mètres, avait empêché le colmatage de la fuite et conduit à une marée noire historique. En cas de marée noire, poursuit Greenpeace, les modèles de dispersion des hydrocarbures avancés par Total présentent de nombreuses failles, sous-estimant, entre autres, l’influence du déversement d’eau douce du fleuve Amazone. Prévoyant l’usage de dispersants chimiques et d’un dôme de confinement, le plan d’intervention d’urgence est, quant à lui, jugé inapproprié.
En mai, le procureur de l’État d’Amapa, au nord du Brésil, recommandait à l’Ibama, autorité chargée de délivrer les licences environnementales aux entreprises, de suspendre le processus concernant le projet de Total. Celle-ci a demandé au groupe de préciser plusieurs points de son étude environnementale. Total, depuis, reste en attente d’une autorisation d’explorer. Ses premiers équipements de forage sont, dit-on, arrivés au port de Belém.