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Netanyahou donne d’une main et reprend de l’autre

Publié le 28/07/2017 à 22:38 par andrenicolas Tags : image monde bonne photo mode carte sur news saint maison actrice roman
Netanyahou donne d’une main et reprend de l’autre
Proche-orient. Netanyahou donne d’une main et reprend de l’autre
Lina Sankari
Mercredi, 26 Juillet, 2017
L'Humanité

Hier matin, après le retrait des portails de sécurité à l’esplanade des Mosquées. Ronen Zvulun/Reuters
 

L’annonce du retrait des portiques sur l’esplanade des Mosquées laisse la volonté d’emprise israélienne intacte. Des initiatives d’Ankara et d’Amman empêchent la partie palestinienne d’être réellement actrice dans la crise actuelle.

Benyamin Netanyahou est fin manœuvrier. En annonçant, hier, le retrait des détecteurs de métaux à l’entrée de l’esplanade des Mosquées, qui avaient engendré un cycle d’affrontements meurtriers la semaine dernière, le premier ministre israélien veut donner des gages de bonne volonté et de mesure. Il n’en est rien. Sa volonté d’emprise sur le site et l’ensemble de la partie orientale de Jérusalem reste intacte. Certes, les pressions internationales et la mobilisation palestinienne, qui s’est amplement exprimée dans la rue mais également au plus haut niveau avec la rupture par le président palestinien, Mahmoud Abbas, des contacts avec Tel-Aviv et la menace de suspension de la coopération sécuritaire, a contraint Benyamin Netanyahou à la marche arrière. Il peut néanmoins se satisfaire d’un maintien du statu quo dans la zone.

Cette politique consiste à « judaïser » la partie orientale de la ville

Car l’annonce du remplacement des portiques « par une inspection de sécurité basée sur des technologies avancées et sur d’autres moyens » – sans que l’on sache précisément lesquels – ne change rien à la réalité de l’annexion de Jérusalem-Est depuis la guerre des Six-Jours de 1967 et le vote d’une « loi fondamentale » au Parlement israélien en 1980, faisant de la ville la « capitale indivisible et éternelle » d’Israël. Ce que la communauté internationale récuse. Le gouvernement nationaliste poursuit quoi qu’il en soit les constructions de logements dans la partie est et les destructions de maisons palestiniennes. Dernière preuve en date avec l’annonce du projet de construction d’une nouvelle colonie de 1 100 habitations entre Ramallah et Jérusalem-Est.

Cette politique du fait accompli consiste à « judaïser » la partie orientale de la ville, dans le but d’inclure les quartiers colonisés lors d’hypothétiques négociations. Comment envisager en effet l’amorce d’un dialogue autour du tracé des frontières d’un État palestinien viable quand l’annexion se poursuit sur le terrain ? À cet égard, Benyamin Netanyahou a toujours été clair : « Israël est dans son droit absolu quand il construit dans les quartiers juifs, c’est un consensus, tous les gouvernements l’ont fait, et tous les Palestiniens ont compris que ces quartiers resteront sous contrôle israélien dans n’importe quel accord », disait-il, au mépris du droit, devant la Knesset en 2014.

Mais ni le président Macron, qui a reçu en grande pompe le premier ministre israélien, ni Donald Trump ne pipent mot sur l’occupation et la poursuite de la colonisation. Si le locataire de la Maison-Blanche a décidé de surseoir au transfert de l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem, faisant de la ville la capitale de l’État, il n’a en revanche jamais précisé sa manière de parvenir au règlement du conflit auquel il prétend aspirer. Le fameux « deal ultime », en langage trumpien. L’arrivée lundi de Jason Greenblatt, le représentant spécial pour les négociations internationales de Washington, n’a pas de quoi rassurer. Juif orthodoxe pratiquant, le diplomate est connu pour ses prises de position en faveur de la colonisation.

Le conflit réduit à une question confessionnelle

Autre pompier pyromane : le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a exhorté hier les musulmans du monde entier à « visiter » et « protéger » Jérusalem, réduisant le conflit à une question confessionnelle. « Sous prétexte de lutter contre le terrorisme, il s’agit d’une tentative pour prendre aux musulmans la mosquée Al-Aqsa », a précisé le chef de l’État. Ce faisant il rend un fier service à Benyamin Netanyahou qui rêve de faire d’Israël un « État juif » et de redessiner la carte du Moyen-Orient sur des bases religieuses, ethniques et communautaires, afin d’affaiblir les États-nations existants. Le 1er août, une réunion ministérielle des 57 membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) se tiendra à Istanbul. « Porter atteinte à la mosquée Al-Aqsa d’une quelconque manière et quel que soit le prétexte aura des conséquences très graves et conduira à l’instabilité dans la région », prévient l’OCI. Une manière de déposséder les Palestiniens de leur sort. Même tactique du côté de la Ligue arabe, qui prétend faire des incidents sur l’esplanade des Mosquées une « question centrale », oubliant étrangement la question de l’occupation des territoires palestiniens.

Le boycott continue

Malgré le retrait des détecteurs de métaux à l’entrée de l’esplanade des Mosquées, les autorités musulmanes de Jérusalem ont demandé aux fidèles de poursuivre le boycott du site saint tant que le comité technique du Waqf (organisme gérant les biens musulmans à Jérusalem-Est) n’aura pas procédé à « une évaluation de la situation » et des nouveaux dispositifs mis en place par la partie israélienne.

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