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...La finance n’a pas à se faire de cheveux blancs

Publié le 01/08/2017 à 13:56 par andrenicolas Tags : image vie france photo travail nuit texte pouvoir sur news cadeaux pcf roman
...La finance n’a pas à se faire de cheveux blancs
Palais bourbon. La finance n’a pas à se faire de cheveux blancs
Audrey Loussouarn
Lundi, 31 Juillet, 2017
L'Humanité

50 heures de débats sans retenir le « poids de l’argent ». Demarthon/AFP
 

Le projet de loi de moralisation de la vie politique a été adopté vendredi soir. La gauche, comme certains à droite, regrette un texte minimal.

Le climat des affaires a secoué toute la campagne électorale. Et n’en finit pas de scandaliser, avec ce dernier exemple en date, révélé dans notre édition de jeudi, autour de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Le projet de loi de moralisation de la vie politique devait répondre à cette défiance qui s’accroît à chaque nouvelle révélation, s’appuyant sur de nombreuses promesses du candidat En marche !. Elle faisait même l’objet d’un accord entre lui et son ministre de la Justice François ­Bayrou… évincé pour des soupçons d’emplois fictifs.

Après 50 heures de débat, le projet de loi ordinaire, visant à restaurer la « confiance », a été adopté par 319 voix contre 4, avant le projet organique, avec 203 voix contre 37, dans la nuit de vendredi à samedi. Se sont tous abstenus insoumis et communistes, qui ont regretté que le « poids de l’argent » n’ait pas été retenu. Et pour cause, ont été principalement adoptées l’interdiction d’emplois familiaux par un élu – répondant ainsi à l’affaire Fillon –, ou encore la suppression de l’enveloppe parlementaire et ministérielle. Sur les 800 amendements étudiés, beaucoup ont été rejetés : pas d’interdiction totale pour les parlementaires d’exercer une activité de conseil, tout juste une prohibition des activités commencées moins d’un an avant l’élection, et aucune limitation ou obligation de déclaration des cadeaux offerts aux parlementaires, proposée par les élus communistes et socialistes.

Comment redonner confiance « si les injustices perdurent » ?

Un projet de loi qui a tout d’un « leurre » pour Adrien Quatennens (France insoumise). En somme, une « loi sur les notes de frais ». Car n’apparaît pas non plus l’obligation de présenter un casier judiciaire vierge pour se présenter à une élection – disposition à ­laquelle Macron se disait également attaché –,le gouvernement craignant un risque de « censure » par le Conseil constitutionnel. Alors même que celui-ci a donné son aval pour adouber la loi ­organique, comme l’a rappelé l’auteur des Pilleurs d’État, qui a participé à l’élaboration de la première loi ordinaire votée en février, Philippe Pascot. « Qui cherche-t-on à protéger ? » s’est-il interrogé, mettant en avant les 396 métiers qui l’imposent obligatoirement.

Pour certains à droite, la loi provoque aussi un « vrai sentiment d’inachevé », selon les mots de Michel Zumkeller (« constructifs »). Fabien Roussel (PCF) a dit rester sur « (s)a faim » et doute que les Français retrouvent cette confiance recherchée « si les injustices et inégalités perdurent ». Le texte « ne met le doigt que sur les parlementaires, mais absolument pas sur le pantouflage, les lobbies et les conflits d’intérêts », a également commenté Adrien Quatennens. Soit des dispositions « secondaires » face au « pouvoir de l’agent », a dénoncé Jean Lassalle. Pour Adrien Quatennens, « les révélations de ­l’Humanité viennent faire collusion » avec la réforme du Code du travail et ce projet de moralisation. Olivier Marleix (LR) a développé le même raisonnement, dans l’Hémicycle : « Ce que révèle l’Humanité, c’est d’abord un drame lié au pantouflage (…). Ces questions auraient dû faire l’objet d’un texte de loi. Tant que l’on ne les abordera pas de façon complète, tous les efforts que nous ferons pour le rétablissement de la confiance seront insuffisants. » Députés et sénateurs tenteront mardi de s’accorder sur une version commune, en vue d’une adoption définitive avant la fin de la session de jeudi.