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et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
salutations... .........
plu s jamais ça !!!!!!!!!!!!!! ! nous voyons ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
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Par Gobi moussa , le 09.04.2025
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Dernière mise à jour :
		        	 26.10.2025
		        	 
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Mis en scène par François Bourcier, William Mesguich libère toute la force du plaidoyer contre la peine capitale écrit par Victor Hugo dès 1829.
Sur le plateau noir, un carré blanc d’environ trois mètres de coté, un mur, blanc lui aussi avec un vasistas muni de barreaux, un tabouret. Vêtu de noir, sous sa chevelure claire et bouclée, l’homme, dont on ne sait rien, tourne, dans ce maigre espace d’une clarté suspecte, comme en cage. Dans un discours haché, il se livre. Condamné à mort. Sans que l’on ne sache trop pour quel motif. Même si l’on ne croit pas se trouver face à un malfrat. Il est jeune. Il sait qu’il va perdre à jamais Marie, sa petite fille d’un peu plus de trois ans. Et tout le reste.
Lentement, avec juste la brutalité des mots, Victor Hugo développe l’argumentaire, adapté ici par David Lesné, qui a réduit ce texte publié en 1832, y incluant quelques autres fragments hugoliens comme celui ci, que l’on retrouve dans les Contemplations : « Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai… ». Le propos « n’est autre chose qu’un plaidoyer, direct ou indirect, comme l’on voudra, pour l’abolition de la peine de mort » écrivait d’ailleurs Hugo dans la seconde édition de ce texte publié une première fois en 1829, sans nom d’auteur, pour s’assurer, a-t-il précisé alors que sa pensée « fut comprise ».
La violence du texte déborde du plateauFrançois Bourcier, le metteur en scène, pousse le bouchon un siècle plus tard, pour évoquer dans la minute ultime du spectacle le 17 septembre 1981 avec le discours du ministre Robert Badinter à l’Assemblée Nationale, défendant l’abolition de la peine capitale. D’une manière assumée, Bourcier affirme ses convictions « à mille lieux des postures faciles » dit-il.
Le condamné est interprété par un William Mesguich à la fois sauvage, l’instant d’après tendre, puis ébloui par la faucheuse qu’il sait désormais tapie derrière la porte. Il ne se ménage pas. Peut être pas assez, même s’il rend le personnage bouillonnant de vie, jusque dans ses délires. Alors, la violence du texte déborde du plateau. Il ne saurait en être autrement. Reste à savoir si la démonstration gagne aux vibrantes virgules musicales qui brutalement semblent ruisseler le long des murs comme pour rythmer les heures de ce Dernier jour d’un condamné. Quoi qu'il en soit, la démonstration est évidente. Contre une barbarie ça et là toujours féconde. D’ailleurs, explique David Lesné, « les références écrites qui plaçaient le texte dans un temps donné ont été supprimées. Ce texte est et reste d’actualité, et le restera longtemps. Il se place dans tous les temps ».
Jusqu’au 4 novembre, du mardi au samedi 19h, dimanche 17h. Studio Hébertot, 78 bis boulevard des Batignoles, Paris 7e. Tél. : 01 42 93 13 04.