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Par pat, le 09.05.2025
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Par pat, le 09.05.2025
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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
12.10.2025
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Emmanuel Macron s’est rendu en Guyane, ce week-end, pour rencontrer les élus locaux. Devant les attentes liées à l’accord passé en avril après la mobilisation sociale, le chef de l’État a répondu avec mépris, malgré une empathie de façade.
Aucun geste empathique, aucune tape sur la tête d’un bambin, n’a échappé aux caméras de l’équipe communication du président de la République. Sur les réseaux sociaux, le ton est donné : Emmanuel Macron a tenu à « aller au contact » de la population guyanaise. Son ton, face à une population désemparée quant au manque de perspectives, est quant à lui dur, voire méprisant. « Je ne suis pas le père Noël. L’État ne transformera pas tout, tout seul. Il faut que chacun se prenne un peu en main », a-t-il lâché lors de sa visite de deux jours. La formule (encore une) offusque. « On n’a pas besoin de père Noël, on a besoin d’un gouvernement qui se rende compte qu’en Guyane rien ne va (…). Aujourd’hui, les gens sont exaspérés de voir que rien n’avance. Et chaque jour est un jour de trop. Nous, on a vraiment besoin d’actes, de concret », a réagi David Riché, président de l’Association des maires de Guyane.
La colère ne faiblit pasPour le concret, il faudra attendre la fin des assises des outre-mer – promesse du candidat Macron – qui devront à «l’été prochain» déboucher sur des « décisions fortes », a annoncé le président de la République. S’il s’est voulu rassurant, affirmant que « l’intégralité des deux premiers volets » des accords conclus le 21 avril, sous le précédent quinquennat, « sera appliquée », la colère ne faiblit pas. Six mois après la grande mobilisation sociale, les résultats de l’accord tardent à venir aux yeux d’une population notamment touchée de plein fouet par la pauvreté (44 % d’entre elle vivent sous le seuil de pauvreté) et le chômage (le taux atteint les 23 %). Réponse d’Emmanuel Macron : il veut en finir avec « une relation asymétrique » truffée de « promesses non tenues », « d’engagements budgétaires dont plus personne ne comprend même la logique » et de « milliards accumulés sans qu’on n’explique jamais les délais ».
Il y a un mois, le collectif Pou Lagwiyann dekolé (Pour que la Guyane décolle), fer de lance de la mobilisation sociale, dénonçait déjà le non-respect de l’accord. À l’occasion d’un comité local de suivi avec la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, venue préparer le terrain avant la visite de Macron, Davy Rimane, un des représentants du collectif, exprimait sa colère : « On n’avance pas du tout. On devait discuter des 2,1 milliards d’euros supplémentaires pour que ça apparaisse dans la loi de finances 2018. Mais il n’y a rien. On est loin du compte. » Sur cette enveloppe supplémentaire, demandée afin de compléter les revendications en matière de santé, d’éducation et d’accès à l’énergie, l’État « s’engage (ait) » à la soumettre « sans délai » à « un examen prioritaire ». Pour Annick Girardin, « 100 % des mesures d’urgence » étaient « faites ou en cours » en septembre : « Sur les mesures sectorielles, on est au rendez-vous et les mesures complémentaires sont déjà réglées, d’autres nécessitent un vrai débat. »
Du coup, l’accueil a été symptomatique de la désillusion. À Maripasoula, où Emmanuel Macron s’est rendu et où seuls 63 % des foyers ont l’électricité, et seulement 4,6 % de la population ont de l’eau chaude, les Guyanais affichaient leurs pancartes à la vue du chef de l’État. À Cayenne, des centaines de personnes se rassemblaient jeudi soir, à son arrivée, avant que quelques débordements ne soient constatés à la suite de l’action d’une dizaine d’individus. « On essaie d’appeler au calme, mais c’est compliqué, a réagi Davy Rimane. Le peuple est excédé et le président Macron lui répond par le mépris, par des gaz lacrymo ! » « La République ne cède pas aux gens qui sont en cagoule, a tranché Emmanuel Macron. Le rôle de l’État n’est pas de céder à des pressions, quelles qu’elles soient, en particulier lorsqu’elles n’ont pas la légitimité démocratique. » Dans sa ligne de mire : le collectif Pou Lagwiyann dekolé – pourtant signataire de l’accord avec les élus du territoire et le préfet –, qu’il a refusé de rencontrer, envoyant plutôt ses conseillers. Pour lui, en avril, « ces collectifs de la société civile se sont réveillés (sic) contre les élus », qui sont les « interlocuteurs légitimes car démocratiquement élus ». La démocratie, ce n’est définitivement pas la mobilisation sociale pour Emmanuel Macron.