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La chute de Georges Tron, « élu d’envergure »

Publié le 17/12/2017 à 19:32 par andrenicolas Tags : fond mode news image bonne photo 2010 création femmes sur saint bonne journée roman
La chute de Georges Tron, « élu d’envergure »
 
 
La chute de Georges Tron, « élu d’envergure »
Marie Barbier
Mercredi, 13 Décembre, 2017
L'Humanité

Georges Tron arrive au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), mardi 12 décembre 2017, en compagnie de son avocat, Eric Dupont-Moretti. Photo : Jacques Demarthon/AFP
 

Justice. La cour d’assises de Bobigny s’est penchée hier sur le parcours de ce maire, ancien député et secrétaire d’État accusé de viols.

Il se souvient encore de ce 24 mai 2011, « dix jours après le retentissement de l’affaire DSK ». Georges Tron passe une « bonne journée » dans une commission à l’Assemblée, quand une journaliste l’appelle pour lui demander une réaction : deux femmes l’accusent de viols et d’agressions sexuelles. « Pendant quatre jours, j’ai eu une pression extrêmement forte et une méconnaissance totale des faits reprochés puisque je n’avais pas accès aux plaintes. » Très à l’aise à la barre, Georges Tron a répondu hier après-midi aux questions de la cour d’assises de Bobigny (Seine-Saint-Denis) sur sa personnalité. « Le parcours brillant d’un élu d’envergure », a résumé l’avocat général. L’homme politique a raconté ses études de droit, puis le choix de « (s’)orienter vers la chose publique ». Il adhère au RPR à sa création, en 1977, entre comme secrétaire administratif à la ville de Paris. Il y rencontre Édouard Balladur et travaille à ses côtés à l’Assemblée cinq ans, avant d’être lui-même élu député en 1993, puis maire de Draveil (Essonne) et conseiller départemental en 1995. Dans les années 1990, il découvre la réflexologie plantaire alors qu’il est immobilisé par une entorse. « Comme député, je deviens précurseur dans la défense des médecines complémentaires et alternatives. » Il fonde une association qui a « pignon sur rue à Draveil ». En 2010, il est nommé, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, secrétaire d’État chargé de la fonction publique. « J’ai des contacts réguliers avec le président de la République. »

Cette brillante carrière est brisée par les plaintes déposées contre lui en mai 2011. Il démissionne rapidement pour « ne pas devenir un poids ». Pourquoi ne pas renoncer également à ses fonctions de maire de Draveil ? l’interroge le président. « J’ai reçu des témoignages de soutien en très grand nombre », répond l’élu, qui se considère dans « une nouvelle phase de la bataille contre la famille Le Pen ». Depuis qu’il est accusé de viols, Georges Tron maintient qu’il est victime d’un complot frontiste. La cour d’assises entrera aujourd’hui dans le fond du dossier avec la déposition des deux anciennes employées municipales qui l’accusent de viols en réunion et d’agressions sexuelles.

 
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