Thèmes

homme image enfants photo cadre sur news saint roman pouvoir

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· André (968)
· L'humanité (853)
· Peintures (489)
· Culture (564)
· Décès (207)
· Absurdité (184)
· Jean Luc Melenchon (416)
· Le parti communiste (436)
· CGT (426)
· Actions Militantes (279)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· la une de l'humanité
· P.Martinez : M. le premier ministre, votre texte est illégal
· la une du canard enchainé du 22 août 2012
· L’éveil d’une conscience noire samplée dans les années 1980
· Objet : Sondage / Urgent.

· Europe sociale: faut-il y croire ?
· ORIGINE DE LA BURQA .......A FAIRE CONNAITRE !!!!
· Non à tout hommage officiel au général Bigeard
· La Banque centrale européenne bloquée par les Indignés
· Liste des manifestations 11 septembre 2021
· Quand Laurence Parisot nous joue « Martine à la ferme »
· La maire d’Aix-en-Provence renvoyée en correctionnelle
· Québec : Tous nus dans la rue! contre les frais de scolarité
· Dans 1précédente affaire à Drancy, volonté claire d’humilier
· Nous, femmes politiques françaises,

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "andrenicolas" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour : 12.10.2025
37117 articles


Accident. Le drame de Millas reste inexpliqué

Publié le 18/12/2017 à 14:29 par andrenicolas Tags : image enfants photo cadre sur news saint roman
Accident. Le drame de Millas reste inexpliqué
Accident. Le drame de Millas reste inexpliqué
Mehdi Fikri
Lundi, 18 Décembre, 2017
L'Humanité

Hier, un rassemblement a eu lieu à Saint-Feliu-d’Avall, en mémoire aux cinq jeunes victimes de la collision du 15 décembre. Raymond Royg/AFP
 

La collision entre un car scolaire et un TER endeuille la région de Perpignan. La conductrice du bus et celui du train avancent des versions contradictoires.

Cinq enfants décédés : la petite commune de Saint-Féliu-d’Avall (Pyrénées-Orientales) traverse un cauchemar collectif depuis jeudi. Ce jour-là, à 16 h 3, un autocar et un train régional sont entrés en collision à un passage à niveau. Le car de ramassage scolaire avait à son bord 23 enfants revenant du collège Christian-Bourquin à Millas, à 15 kilomètres de Perpignan. Sous la violence du choc avec le TER, le véhicule a été littéralement coupé en deux. Outre les 5 morts, 18 élèves, âgés de 11 à 17 ans, ont été blessés dans l’accident, ainsi que la conductrice du bus. Les pompiers, dont beaucoup se sont déclarés profondément choqués, ont évoqué une « véritable scène de guerre ». Cette collision est l’un des accidents les plus graves survenus à un transport d’enfants depuis le drame de Beaune (Côte-d’Or) en 1982 (53 morts,dont 44 enfants), ou celui d’Allinges en 2008 (7 enfants tués).

Défaillance technique ou erreur humaine ?

Les enquêteurs travaillent en ce moment dans le cadre d’une enquête pour « homicides et blessures involontaires » confiée à la police de Montpellier. Ils devront déterminer s’il s’agit d’une défaillance technique ou d’une erreur humaine. Le train roulait à 75 km/h pour une limite à 100 km/h et la configuration des lieux exclut une vitesse excessive de l’autocar. Le passage à niveau est un dispositif de type classique, doté d’une signalisation automatique et de deux barrières, qui « n’était pas considéré comme particulièrement dangereux », selon la SNCF.

D’après le procureur de la République de Marseille, les 14 témoignages recueillis le 15 décembre évoquent « très majoritairement » des barrières du passage à niveau fermées, suggérant que l’autocar aurait forcé le passage. Le conducteur du train a ainsi affirmé aux gendarmes avoir vu le car foncer dans la barrière fermée. À l’inverse, la conductrice du bus a indiqué de son côté avoir « traversé en toute confiance et en toute sérénité le passage à niveau, barrières ouvertes et feu clignotant éteint », selon son employeur, qui l’a rencontrée sur son lit d’hôpital le soir du drame. Les enquêteurs restent prudents et attendent le résultat des examens et expertises techniques avant de se prononcer. D’autres investigations sont en cours. La SNCF mène sa propre enquête et une procédure administrative a été aussi ouverte par le bureau d’enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT). Selon un des codirigeants des autocars Faur, propriétaire du bus accidenté, le véhicule « était parfaitement entretenu, son dernier contrôle technique avait eu lieu en septembre ».