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Pascal Glemain Le fossé entre ESS et université n’existe +

Publié le 13/02/2018 à 22:52 par andrenicolas Tags : image bonne roman france photo mode sur news
Pascal Glemain Le fossé entre ESS et université n’existe +
Pascal Glemain : « Le fossé entre ESS et université n’existe plus »
Entretien réalisé par Stéphane Guérard
Mardi, 13 Février, 2018
Humanite.fr

« Nous nous sommes battus auprès du conseil universitaire pour obtenir la reconnaissance de l’ESS comme un champ à part entière. » Photo : Joël Saget/AFP

Un manifeste puis un colloque à Rennes du 16 au 18 mai prochain. Le RIUESS (réseau interuniversitaire de l'économie sociale et solidaire) a décidé de passer la vitesse supérieure en ce début 2018 pour affirmer son appartenance à l’Économie sociale et solidaire (ESS) ainsi que ses apports scientifiques à une meilleure compréhension du secteur. Pascal Glemain, enseignant chercheur membre de son conseil d'administration et de gestion, explique le développement du RIUESS.

Comment le réseau a-t-il été créé ?

Pascal Glemain. Il a été créé en 2000 sous la forme d’ afin de promouvoir les formations à l’ (ESS). Depuis dix-huit ans, l’idée est de défendre la place et l’apport de l’université. Au départ, l’ESS n’était pas considéré comme un domaine à part entière. On la retrouvait dans les études d’économie, de droit, de sociologie. Il était alors difficile pour les chercheurs de faire valoir leurs spécificités sur ce champs. Des DESS (anciennes formations bac + 4) existaient, mais au sein de disciplines de sciences humaines et sociales. Cela a changé en 2014. Nous nous sommes battus auprès du conseil universitaire pour obtenir la reconnaissance de l’ESS comme un champ à part entière. Depuis, des cursus en ESS se sont développés. Le réseau s’est ensuite structuré en association loi 1901 à objet de recherche, afin de passer de l’informel au visible. Nous sommes actuellement une soixantaine d’enseignants chercheurs des universités et une bonne trentaine de doctorants. La publication de notre charte relève de cette phase d’institutionnalisation du réseau. Elle permet d’affirmer nos objectifs et de nous faire connaître par les citoyens. Et il est aussi de notre responsabilité d’éclairer les débats. Il y a par exemple en ce moment beaucoup de communications et de confusions autour de l’économie collaborative et de l’ESS.

Quels axes de recherche s’est fixé le RIUESS ?

Pascal Glemain. Ils sont de trois ordres. L’étude de l’ESS dans les territoires, notamment via les Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE), a mobilisé beaucoup de collègues sur l’analyse de cette dynamique en prenant des axes sociologiques, économiques, de gestion et géographiques. L’insertion par l’activité économique et l’ESS ainsi que les financements des structures de l’ESS sont les deux autres axes. Nous recevons de plus en plus de sollicitations d’institutions pour mener des recherches, comme le réseau des chantiers école ou l’Association francophone de comptabilité au sujet de la comptabilité des associations et des coopératives. La problématique de la mutation organisationnelle des banques coopératives intéresse aussi la Caisse des dépôts et consignation et la Banque de France. Quant aux questions de gouvernance, elles intéressent les Chambres régionales de l’ESS.

Le fossé entre ESS et universités est-il donc comblé ?

Pascal Glemain. C’est une époque révolue. Ce fossé n’existe plus. Le RIUESS s’est toujours battu pour que les acteurs de l’ESS présentent des contributions lors de ses colloques. Et aujourd’hui, entre un tiers et la moitié des enseignants dans les masters en ESS sont des professionnels du secteur.

Pour compléter :

Journaliste rubrique économie-social