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La poupée sexuelle, femme objet ultime

Publié le 22/03/2018 à 07:40 par andrenicolas Tags : image france photo femme société mode annonce cadre sur jeux news maison pcf roman
La poupée sexuelle, femme objet ultime
La poupée sexuelle, femme objet ultime
Camille Bauer
Lundi, 19 Mars, 2018
L'Humanité

« C'est une image dégradante de la femme », s’insurge Nicolas Bonnet Oulaldj, président du groupe PCF-FG au Conseil de Paris. Photo : Paulo Whitaker / Reuters

Ils n’ont pas honte !.  De La maison close avec poupées sexuelles, à Paris, le 1er février, fait des vagues. Les élus PCF réclament sa fermeture.

À l’heure de Balancetonporc, le rêve de la femme-objet et soumise fait encore recette. C’est ce qu’a dû penser Joaquim Lousquy en créant la société Xdolls, qui a ouvert début février à Paris la première « maison close » à poupées sexuelles de France. Calqué sur un concept déjà populaire dans de nombreux pays, le principe est simple. Dans ce discret appartement déclaré comme une salle de jeux, le client pourra, moyennant 89 euros, ou 120 s’il est en couple, batifoler avec Kim, Lili ou Sofia, des poupées en silicone aux airs de jeunes filles passives, dotées de tous les attributs mis en valeur par l’industrie de la pornographie.

« Une image dégradante de la femme », s’insurge Nicolas Bonnet Oulaldj, président du groupe PCF-FG au Conseil de Paris. Il a indiqué que son groupe déposerait une question écrite au Conseil de Paris qui démarre ce mardi pour demander la fermeture de Xdolls, qu’il considère comme une maison close, voire « comme un lieu de prostitution avec un propriétaire pouvant être assimilé à un proxénète ». De son côté, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et sénateur de Paris, posera une question écrite ce jeudi sur cette entreprise qui participe d’une « banalisation de la marchandisation du corps de la femme ». L’élu rappelle que, selon les experts, ce type de pratique « contribue à une culture du viol en faisant participer à une activité qui est en dehors du cadre du consentement », notamment parce que « la liberté d’exercer des violences sur un robot à forme humaine ou de concrétiser sur lui des pratiques sexuelles illicites pourrait renforcer ces pratiques, au détriment de personnes vulnérables ». Une analyse partagée par l’association le Nid, qui aide les victimes d’exploitation sexuelle et annonce son intention d’interpeller le préfet. « Xdolls n’est pas un sex-shop. C’est un endroit qui génère de l’argent et où on simule le viol d’une femme », martèle sa porte-parole, Lorraine Questiaux.

Journaliste rubrique Société