homme image sur plat roman france coup mode article travail mort texte pouvoir podemos
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· André (960)
· L'humanité (853)
· Peintures (489)
· Culture (564)
· Décès (207)
· Absurdité (184)
· Jean Luc Melenchon (416)
· Le parti communiste (436)
· CGT (426)
· Actions Militantes (279)
et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
salutations... .........
plu s jamais ça !!!!!!!!!!!!!! ! nous voyons ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
consultez gratuitement pour tout savoir sur votre vie relationnel"am our; fécondité ,mariage et retour affect
Par Gobi moussa , le 09.04.2025
· la une de l'humanité
· P.Martinez : M. le premier ministre, votre texte est illégal
· la une du canard enchainé du 22 août 2012
· L’éveil d’une conscience noire samplée dans les années 1980
· Objet : Sondage / Urgent.
· Europe sociale: faut-il y croire ?
· ORIGINE DE LA BURQA .......A FAIRE CONNAITRE !!!!
· Non à tout hommage officiel au général Bigeard
· La Banque centrale européenne bloquée par les Indignés
· Liste des manifestations 11 septembre 2021
· Quand Laurence Parisot nous joue « Martine à la ferme »
· La maire d’Aix-en-Provence renvoyée en correctionnelle
· Québec : Tous nus dans la rue! contre les frais de scolarité
· Dans 1précédente affaire à Drancy, volonté claire d’humilier
· Nous, femmes politiques françaises,
Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
02.09.2025
37109 articles
Pour mieux transformer le métier d’enseignant, en échange d’une revalorisation aux contours toujours flous, Jean-Michel Blanquer n’hésite pas à mettre sur la table la mort de Samuel Paty.
Pour le commandant d’un navire, maintenir le cap dans la tempête est généralement reconnu comme une qualité. Sauf si cette obstination conduit à faire passer la moitié de l’équipage par-dessus bord. C’est bien une tempête qu’affronte l’éducation nationale en ce moment, entre l’épidémie de Covid-19, qui la met toujours à rude épreuve, et l’assassinat sauvage de Samuel Paty. Du coup, on peut se demander si la volonté de Jean-Michel Blanquer de maintenir le calendrier de son Grenelle de l’éducation, dont le coup d’envoi a été donné le 22 octobre au Conseil économique, social et environnemental (Cese), relève du courage salutaire ou de l’obstination insensée.
Cet énième Grenelle thématique
Rembobinons. Décembre 2019 : la colère gronde en France contre la réforme des retraites. Les agents de l’éducation nationale découvrent, fort en colère, qu’ils sont parmi ceux qui ont le plus à y perdre. La lumière jaillit alors Rue de Grenelle : pour compenser les pertes de revenu indéniables dues à la réforme, on promet une grande revalorisation des salaires des enseignants, dont le gel du point d’indice depuis dix ans a fait sombrer le pouvoir d’achat.
Mais, dès cette époque et avant même l’annonce, au printemps dernier, de ce énième Grenelle thématique, la revalorisation promise est mise en balance avec une évolution profonde du métier et du statut des enseignants. Il s’agit, promet le ministre de l’Éducation, dès décembre 2019, de « mettre à plat tout ce qui est fait par les professeurs ». Temps de travail, formation, gestion des carrières, mobilité, tâches… au Cese, le ministre a précisé d’entrée que « tout ne se résume pas à la revalorisation ».
Des propositions de primes qui ne satisfont pas les syndicats
Il a donc défini trois « piliers » pour le Grenelle : la reconnaissance, la coopération et l’ouverture. Chacun donnera lieu à des ateliers thématiques, chapeautés soit par des « people », comme l’ancien rugbyman Pascal Papé ou l’écrivain Daniel Pennac (qui a eu l’honnêteté de se déclarer « incompétent »… tout en acceptant la tâche), soit par des universitaires et des cadres de la Rue de Grenelle proches du ministre.
Au chapitre de l’« ouverture », Jean-Michel Blanquer regroupe des enjeux comme le développement du numérique, « l’autonomie des acteurs de terrain », les « expérimentations », « les opportunités de carrière », avec un encouragement à la mobilité « à l’intérieur du secteur public, mais aussi entre le secteur public et le secteur privé ». Comme le recrutement de managers venus du privé et d’ores et déjà aux postes de direction a été facilité, on voit quel peut être le cap…
Avec le pilier de la « coopération », le ministre tresse les louanges de la collégialité, de « l’esprit d’équipe » et la nécessité de « créer des collectifs de travail ». Alors qu’il s’attelle à les faire exploser quand ils existent et fonctionnent, par exemple en voulant donner aux directeurs d’école un pouvoir hiérarchique sur leurs pairs, ou avec sa réforme du lycée, qui a rendu impossible le travail des équipes pédagogiques, attachées à des groupes de classes qui n’existent plus.
Une manière peu subtile
C’est évidemment au chapitre de la « reconnaissance » que l’on retrouve cette fameuse revalorisation. Le ministre a évoqué une programmation pluriannuelle, mais a surtout redonné le chiffre de 400 millions pour 2021. Mi-octobre, il avait transmis aux syndicats des propositions reposant uniquement sur des primes, visant en particulier les débuts de carrière – et en aucun cas concernant l’ensemble de la profession. Ce qui ne satisfait évidemment pas les syndicats, à commencer par le premier d’entre eux, la FSU. Les ateliers se dérouleront jusqu’en décembre, la conférence de clôture, en février 2021.
« Ce qui vient de se passer nous oblige », a énoncé Jean-Michel Blanquer, en référence à l’attentat de Conflans, « sinon, nous donnerions raison à ceux qui veulent abattre notre République ». Une manière peu subtile de mettre la pression sur tous ceux qui ne donneraient pas leur assentiment aux transformations qu’il appelle de ses vœux, les faisant basculer sans appel dans le camp des ennemis de la République. Rien de moins. C’est ainsi que le capitaine entend maintenir le cap qu’il s’est fixé, au risque de jeter sur les récifs le navire tout entier
http://www.humanite.fr/