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et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
salutations... .........
plu s jamais ça !!!!!!!!!!!!!! ! nous voyons ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
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Par Gobi moussa , le 09.04.2025
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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
02.09.2025
37109 articles
Le premier ministre a annoncé officiellement hier la décision d’abandon du projet d’infrastructure.
Envolé, c’est pesé : le suspense sur Notre-Dame-des-Landes a pris fin hier midi avec l’annonce, par le premier ministre, que le gouvernement renonçait au projet. L’atterrissage ne se sera pas fait en douceur : du côté des partisans du projet, on dénonce vivement un déni de démocratie et une décision prise à revers des volontés exprimées localement lors de la consultation organisée en juin 2016. Plus globalement, l’ensemble du processus laisse un goût amer à tous les acteurs de cette saga. Même ceux qui ont remporté la bataille déplorent les failles démocratiques qui l’auront sillonnée. Cas d’école d’un dossier mal conduit, citoyennement parlant ? Sans doute. Illustration, aussi, d’une collaboration entre le public et le privé ficelée, quand le groupe Vinci, propriétaire à 85 % des parts du projet, se voit aujourd’hui en droit de réclamer compensation à l’État. Et pourrait s’avérer au final le grand gagnant de toute cette histoire. Lire la suite
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé l'abandon de ce projet très controversé à la sortie du Conseil des ministres, en présence des ministres Gérard Collomb, Nicolas Hulot, Elisabeth Borne, Nicole Belloubet et Benjamin Griveaux.
Malgré le feu vert européen accordé par l’Europe à l’herbicide de Monsanto, la France, par la voix de son président, entend interdire « au plus tard » dans trois ans le glyphosate dans l’hexagone, le temps de mettre en œuvre « des alternatives ». Reste à savoir comment le gouvernement compte s’y prendre…
Le feuilleton du glyphosate aura duré deux ans. Il a connu un ultime rebondissement lundi, quand les Etats-membres de l’Union européenne ont voté in extremis une ré-autorisation de l’herbicide pour cinq ans. Une décision surprise, tant les divisions semblaient insurmontables, qui a provoqué la colère des opposants. « Rien n’est acté vers une sortie du glyphosate. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que le renouvellement de cinq ans ne veut pas dire qu’on a décidé d’en sortir dans cinq ans. Cela veut dire qu’il n’y a aucune décision de prise », dénonce l’ONG de défense des consommateurs Foodwatch. « On renouvelle, on reporte, c’est une fuite en avant, et la question se reposera de la même manière dans cinq ans », abonde Nadine Lauverjat, coordinatrice de Générations Futures.
José Bové : « Le gouvernement doit continuer à batailler … »De même, la France, qui prônait une licence de trois à quatre ans maximum, « regrette ce résultat », a réagi Matignon. Elle « entend continuer, avec d’autres Etats membres, à peser au niveau européen pour que la Commission mène des études supplémentaires sur la dangerosité du produit et sur les alternatives pour les agriculteurs », ajoute le gouvernement. « Il faut voir d’où l’on vient. Si nous n’étions pas intervenu, (l’UE) aurait revoté une autorisation pour 10 ans », a souligné Nicolas Hulot sur RTL. « Mais cinq ans c’est trop long et les mesures d’accompagnement pour l’instant sont insuffisantes. (Alors) on va regarder ce que la France peut faire de son côté », a-t-il ajouté, se disant « un peu triste » que l’Europe n’ait pas entendu « l’expression citoyenne » en faveur du principe de précaution. Un point de vue partagé au plus haut niveau. Peu de temps après l’annonce du renouvellement de l’herbicide, Emmanuel Macron a annoncé que la molécule serait interdite « au plus tard » dans trois ans en France, le temps de mettre en œuvre « des alternatives ».
Si les Etats membres ont voté l’autorisation d’utiliser l’herbicide pour cinq ans supplémentaires, chaque pays est en effet libre de traduire cette autorisation dans sa législation : « Il est toujours possible pour un pays (d’interdire) une matière active autorisée en Europe, il faut simplement le justifier auprès de l’UE », explique François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. Par la voix de son Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), la France peut donc tout à fait interdire sur son territoire toutes les formulations commerciales à base de glyphosate. « Le chemin à suivre est clair : la France doit continuer sur sa lancée, estime pour sa part l’eurodéputé écologiste José Bové. Après les interdictions du glyphosate dans les espaces publics (depuis le 1er janvier 2017, ndlr), et l’interdiction aux particuliers de pesticides en 2019, le gouvernement français doit continuer à batailler … et démontrer à ses voisins européens qu’une agriculture sans glyphosate est possible ».
Remplacer du pesticide par… un autre pesticideNicolas Hulot, aussi, en est persuadé : « Je suis convaincu que les alternatives (au glyphosate) existent, et trois ans me paraît un calendrier raisonnable pour concilier les points de vue », a expliqué sur RTL le ministre de la transition écologique et solidaire. « La recherche de substitut est « déjà en cours dans de nombreux laboratoires, notamment de l’Inra », a indiqué sur RMC la ministre de la Recherche, Frédérique Vidal, pour qui « nous allons être en capacité de sortir du glyphosate en ayant des produits de substitution ». On attend maintenant de voir concrètement quelle forme cela prendra. Car à aucun moment, Emmanuel Macron n’a donné d’information quant à la forme que pourraient prendre ces alternatives. Il n’a jamais précisé, surtout, qu’elles devraient être biologiques, laissant ainsi la porte ouverte au remplacement du pesticide par… un autre pesticide.
Selon les chercheurs de l’Institut national de recherche agronomique (Inra), il n’y aurait « pas de solution miracle » pour en réduire l’usage. Pour atteindre l’objectif de baisser de 50 % les produits phytosanitaires à l’horizon 2030, l’Inra travaille sur une « combinaison de plusieurs approches » : une amélioration de la sélection génétique, des progrès en agronomie ainsi que sur le biocontrôle, expliquait récemment son président, Philippe Mauguin. Désherbage mécanique, labour et allongement des rotations culturales… « Les alternatives agronomiques existent », rétorque Jean-Claude Bévillard, responsable des politiques agricoles au sein de France nature environnement (FNE). A condition de faire évoluer les modèles vers l’agroécologie. « Il est hors de question de remplacer le glyphosate par une autre molécule dont la dangerosité sera prouvée dans dix ans. Il n’y aura pas d’alternatives au glyphosate à système agricole constant », assène-t-il.
« Nous réaffirmons que les alternatives techniques existent », mais « si elles ne sont pas, aujourd’hui, massivement utilisées par les paysans, c’est en grande partie pour des raisons économiques », assure pour sa part la Confédération paysanne, syndicat agricole opposé aux pesticides chimiques. « Ce qu’il faut, c’est acter que nous allons vers une sortie, une sortie avec un accompagnement des agriculteurs, renchérit Karine Jacquemard, directrice générale de l’ONG de défense des consommateurs Foodwatch. En aucun cas, il ne faut opposer les agriculteurs et l’agriculture à la santé publique et à la protection de l’environnement. Il faut qu’on avance de concert. »
Quelle stratégie pour sortir du glyphosate ?Mais alors que le secteur, en France, traverse une crise depuis plusieurs années, limiter l’utilisation du glyphosate au bout de trois ans, quand les autres pays européens ont droit à cinq ans, refait surgir le spectre d’une distorsion de concurrence. Les producteurs de blé français, qui ont cédé leur place de premiers exportateurs européens aux Allemand en 2016, sont les premiers à s’en inquiéter. « Cinq ans, pour un plan de sortie de glyphosate, c’est déjà beaucoup trop court quand on vit au quotidien dans le principe de réalité économique qui veut qu’au niveau international, les autres producteurs peuvent l’utiliser sans contrainte », regrette l’interprofession des céréales et protéagineux dans un communiqué. « On ne pourrait pas comprendre qu’un agriculteur allemand et qu’un agriculteur français ne soient pas logés à la même enseigne », réagit pareillement Damien Greffin, le président de la FDSEA d’Ile-de-France, qui menace de porter l’affaire devant les tribunaux. « Je peux vous dire que nos organisations iront au contentieux juridique et qu’on est quasiment certain de gagner ».
« Il faudrait une clause de sauvegarde, comme pour le diméthoate », interdit l’an dernier en France sur les cerisiers, argue Laurent Pinatel, le porte-parole de la Confédération paysanne. Après avoir interdit cet insecticide en France en 2016, le gouvernement avait aussi prohibé l’importation de fruits traités avec ce produit des autres pays européens, tant pour éviter les distorsions de concurrence que pour protéger les consommateurs français.
« Il va falloir se doter d’une stratégie pour progressivement mais radicalement sortir de ces substances qui créent une relation de défiance dont n’ont pas besoin les acteurs du monde agricole », insiste Nicolas Hulot, se fixant pour prochaines échéances la conclusion des Etats généraux de l’alimentation, prévue en décembre, et plus globalement la révision de la politique agricole commune. D’ici-là, les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique doivent remettre « début décembre » des propositions pour limiter l’usage des pesticides dans l’agriculture. De quoi alimenter les débats.
Lire aussi :
En 2015, Palantir répondait à un premier appel d’offres de l’administration française. L’intervention de la sénatrice Catherine Morin-Desailly (UDI) a été déterminante pour l’empêcher. Entretien.
Dès 2013, dans un rapport au Sénat, vous alertiez l’Union européenne du fait que nous étions en train de devenir une « colonie numérique ». Où en sommes-nous ?
Catherine Morin-Desailly La situation ne s’est évidemment pas améliorée. La différence est qu’en 2013 nous ignorions encore que tous les secteurs de l’activité humaine seraient touchés. Internet est devenu un terrain d’affrontement mondial, de guerre économique et d’hypersurveillance. Et nous n’avons pas tous les mêmes armes pour y faire face. La commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, a fourni un travail remarquable en faisant condamner Google pour abus de position dominante. Mais durant les sept ans d’enquête, combien d’entreprises européennes ont mis la clé sous la porte ou n’ont pas pu se développer parce que Google, en plus de pratiquer l’évasion fiscale, favorisait abusivement ses propres services ? Les États-Unis comme la Chine ont une politique de développement industriel forte sur le numérique. Les Européens ont, eux, abandonné toute ambition. Nous signons des accords entre l’éducation et Microsoft, les infrastructures réseaux de l’administration publique sont aux mains de Cisco et ce ne sont pas les seuls exemples… C’est à la fois naïf et un abandon coupable de souveraineté. Qu’on s’entende bien, pour moi, la souveraineté ne revient pas à fermer les frontières, mais à rester maître de son destin. Et pour cela, il faut être acteur.
En 2015, la société Palantir répondait déjà à des appels d’offres publics, auxquels vous vous êtes opposée. Que s’est-il passé ?
Catherine Morin-Desailly Palantir avait répondu à deux appels d’offres, dont l’un lancé par la direction générale des finances publiques. Il concernait le traitement des données fiscales, informations sensibles s’il en est. L’affaire Snowden était récente. Comme sénatrice, je peux interpeller le gouvernement, ce que j’ai fait. Il y avait également présomption de conflit d’intérêts. J’avais spécifiquement interpellé Jean-Vincent Placé puisque ces faits concernaient aussi le secrétariat général pour la modernisation de l’action publique. Malheureusement, dans ce secteur, les conflits d’intérêts sont courants et mal contrôlés. On en arrive ainsi à ce que Google recrute l’ancien directeur général de l’Arcep, l’autorité de régulation des réseaux en France, pour assurer ses relations avec les institutions…
Christophe Laronde (Snes-FSU), contractuel, professeur de technologie à Toulouse.
«En 2007, j’étais dans l’urgence. Je cherchais du travail et j’ai postulé. Le rectorat de Toulouse a répondu le premier. Trois jours plus tard, je commençais à 250 kilomètres de chez moi. Le contrat a duré moins d’un mois. Le rectorat, qui a le monopole des recrutements pour les contractuels, n’a plus donné signe de vie. J’ai pointé sur une liste les collèges proches de chez moi et j’ai posé ma candidature. L’établissement s’est étonné que je sache qu’il cherchait quelqu’un ! C’était un pur hasard. Maintenant, je fais partie des habitués. Je reçois des propositions de postes sans avoir besoin de solliciter. J’ai même la possibilité de dire non, contrairement aux titulaires : c’est le confort dans la précarité. Il y a toujours besoin d’enseignants. Pour les contractuels, c’est un peu le système de l’intérim : l’agence de placement, c’est le service du rectorat qui puise dans ses fichiers. Et on est payé quand on est payé…
Depuis cette année, Pôle emploi gère les indemnités. Avant, c’était le rectorat : un service pour l’embauche et un autre pour la paie (en lien avec la direction des finances publiques), avec chacun leurs contraintes liées aux délais administratifs. L’argent du contractuel peut arriver sur son compte avec deux ou trois mois de retard. À une époque, n’ayant pas été payé pendant trois mois, j’ai dû présenter un dossier RMI qui a été accepté. Malheureusement cette situation n’est pas exceptionnelle chez les CDD. Les syndicats ont obtenu avec la loi Sauvadet la conversion de CDD en CDI, en fonction de l’ancienneté, d’un jour à l’autre. Et l’ouverture de concours réservés aux contractuels pour leur titularisation. Mais tout va s’arrêter en 2018. Or les classes augmentent, il n’y a pas de création de postes. Alors, on recourt aux contractuels, qui vivent dans la précarité et ne sont pas formés. Ce n’est pas parce que l’on parle français qu’on peut l’enseigner ! Après la manifestation du 10 octobre, je serai donc encore mobilisé le 8 novembre à Paris contre la précarité dans les trois fonctions publiques (État, territoires, hôpital) à l’appel de la FSU. »
Philippe Richert (« Les Républicains ») a annoncé samedi sa démission de la présidence de la région Grand Est – dont il était à la tête depuis janvier 2016 – et de l’Association des régions de France. En décidant de « ne pas aller au bout de (son) mandat » et de se tenir « en retrait » de la vie politique, l’ancien ministre des Collectivités territoriales de Nicolas Sarkozy veut ainsi « passer la main » pour que « l’équipe (qui sera candidate) se fasse connaître », en vue du prochain scrutin régional de 2021. « Les cimetières sont nombreux de ceux qui pensent qu’ils étaient irremplaçables », a-t-il déclaré lors d’un discours au siège du conseil régional à Strasbourg. Le premier vice-président du conseil régional et président de la communauté d’agglomération de Metz, Jean-Luc Bohl, assurera l’intérim jusqu’à la prochaine élection, d’ici un mois. Philippe Richert a également fait allusion au différend financier qui l’oppose au gouvernement. Jeudi, les journaux alsaciens et lorrains, relève l’AFP, évoquaient, comme raison de son départ, l’amputation des crédits des régions de 450 millions d’euros, qui par ailleurs a conduit les présidents des exécutifs régionaux à claquer la porte de la Conférence des territoires (voir notre édition de ce week-end)
Le décès par euthanasie de l'écrivaine Anne Bert, lundi 2 octobre en Belgique, met en lumière les limites de la loi française du 2 février 2016 pour abréger les souffrances. Décryptage.
La loi créant de nouveaux droits pour les personnes en fin de vie Téléchargeable pose le principe suivant : toute personne a droit à une fin de vie digne et apaisée. Cependant elle prévoit des barrières : directives anticipées, décisions collégiales etc. et est réservée aux malades en phase terminale. A comparer avec la loi belge à télécharger dans Infos + ci-dessous.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Ca veut dire que les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour que ce droit soit respecté. Il s’agit en fait de soins palliatifs jusqu’à la sédation profonde et continue (substances anti-douleur qui endorment le patient), et non d’euthanasie activeou de suicide assisté interdits en France.
Pour garantir l’accès à tous aux soins palliatifs sur l’ensemble du territoire, il est prévu une formation spécifique obligatoire pour les étudiants en médecine, les médecins, les infirmiers, les aide-soignants, les aides à domicile, les pharmaciens et les psychologues cliniciens.
Sous réserve de la prise en compte de la volonté du patient par directives anticipées, les traitements sont suspendus ou ne sont pas entrepris quand ils n’ont que pour seul effet un maintien artificiel de la vie et apparaissent inutiles ou disproportionnés.
Dans quels cas la sédation profonde est appliquée ?- lorsque le patient atteint d’une affection grave et incurable et dont le pronostic vital est engagé à court terme présente une souffrance réfractaire aux traitements,
- lorsque la décision du patient atteint d’une affection grave et incurable d’arrêter un traitement engage son pronostic vital et est susceptible d’entraîner une souffrance insupportable,
- lorsque le patient ne peut pas exprimer sa volonté et, au titre du refus de l’obstination déraisonnable, dans le cas où le médecin arrêt un traitement de maintien en vie, celui-ci applique une sédation profonde et continue provoquant une altération de la conscience maintenue jusqu’au décès, associée à une analgésie.
A la demande du patient, la sédation profonde et continue peut être mise en œuvre à son domicile.
Qui décide de la sédation profonde ?La sédation profonde doit émaner du patient qui a le droit de refuser un traitement. Encore faut-il qu’il soit conscient et capable.
Cela peut être prévu par la rédaction de directives anticipéesNotre article fin-de-vie-et-si-on-parlait-dernieres-volontes-directives-anticipees-testament ?selon les modèles Téléchargeables dans lesquelles, toute personne, majeure et capable, peut exprimer ses volontés relatives à sa fin de vie et notamment sa volonté de refuser, de limiter ou d’arrêter les traitements et les actes médicaux. Ces directives peuvent, à l’inverse, exprimer la volonté de poursuivre les traitements et actes médicaux.
Elles s’imposent aux médecins sauf en cas d’urgence vitale pendant le temps nécessaire à l’évaluation complète de la situation et lorsqu’elles (les directives anticipées) apparaissent manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale. Dans ces cas, la décision est prise à l’issue d’une procédure collégiale.
La rédaction de ces directives anticipées peut s’écrire sur un papier libre, daté et signé (un peu comme un testament) ou sur le document mis à disposition par l’assurance maladie sur son site http://www.ameli.fr
Ces directives anticipées s’imposent aux professionnels de la santé et particulièrement aux médecins qui doivent se renseigner sur leur existence mais aussi s’il existe une personne de confiance à qui elles ont été remises (famille ou pas, médecin traitant).
Attention, les directives anticipées ne sont valables que 3 ans. Il faut donc les renouveler à l’issue de cette période sachant qu’on peut les modifier à volonté et qu’on peut les faire rédiger (faute d’en être capable) par la personne de confiance + un témoin.
Le témoignage de la personne de confiance prévaut sur tout autre.
A noter qu’un patient sous tutelle peut désigner une personne de confiance sous l’aval du juge des tutelles ou du conseil de famille.
Lettre ouverte à Valérie Pecresse, présidente de la régon Île-de-France, signée par sept députés de Seine-Saint-Denis à propos du tarif de la carte Imagine R’ pour les élèves boursiers.
Madame la Présidente,
Par ce courrier, nous souhaitons vous interpeller suite à votre décision de baisser les subventions régionales pour les cartes Imagine’R des collégiens et des lycéens boursiers de Seine-Saint-Denis.
Cette décision touche aujourd’hui les familles de 3 000 lycéens boursiers de notre département qui, d’une part, verront le prix de la carte Imagine R augmenter de 33 euros ; d’autre part, devront avancer 342 euros par enfant avant d’être remboursées, partiellement.
Dans un contexte de réductions puis de gels des dotations de l’Etat mais aussi et surtout dans celui d'une décentralisation de plus en plus forcenée, il est anormal que les familles les plus défavorisées soient une fois de plus la variable d’ajustement des politiques austéritaires régionales et paient comme à l’accoutumée, les conséquences du recul généralisé du service public garant de l’équité territoriale.
Ainsi un lycéen résidant dans la cité Pablo Picasso à Nanterre (1), à la Grande Borne à Grigny (2) ou aux Francs Moisins à Saint-Denis paient désormais 350 euros par an sa carte Imagin’R alors qu’un lycéen d’Argenteuil la paie 238, 67 euros, celui de la Goutte d’Or ou de Champigny-sur-Marne, 122 euros (http://www.imagine-r.com/forfait/les-tarifs.aspx).
Plus qu’un découpage administratif, la région Ile-de-France est un territoire plein et entier, organisé par l’Homme et pour l’Homme. En outre, elle fonctionne comme système en raison de sa constitution métropolitaine.
Ainsi, réduire les inégalités au sein de ce territoire et assurer une meilleure cohésion entre ses concitoyens ne peut donc dépendre des engagements de chaque conseil départemental, mais reposer sur une politique de péréquation, garante d’équité.
De ce fait, la Région ayant compétence en matière de transport, nous vous demandons, dans l’urgence, de revenir sur votre décision concernant le département de la Seine-Saint-Denis.
Nous pensons que les transports ne relèvent pas de l’action sociale. Aussi, nous vous demandons, dans un second temps, de travailler au sein d’Ile-de-France Mobilités à la mise en place d’une politique tarifaire uniforme entre les territoires, adaptée au moins favorisés et en particulier aux jeunes boursiers.
Sabine Rubin, députée de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, députée de Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis, Bastien Lachaud, député de Seine-Saint-Denis, Eric Coquerel, député de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis et Stéphane Peu, député de Seine-Saint-Denis.
(1) Département des Hauts de Seine qui ne participe plus aux frais de la carte Imagin’R pour les boursiers, lycéens comme collégiens
(2) Le Département de l’Essonne ne participe que pour ses collégiens, comme le fait désormais celui de Seine-Saint-Denis.
Dans l’arrondissement de Douai (Nord), où 7 000 jeunes sont au chômage, plus de la moitié des 2 600 contrats aidés seraient menacés. Municipalités et associations prédisent des dégâts considérables et se mobilisent.
« Quand je suis arrivée, j’ai bénéficié de plusieurs formations : l’accueil, la gestion de situations difficiles et le secourisme. En octobre, je vais suivre une préparation au concours d’adjoint administratif. Tout cela n’aurait pas été possible sans mon contrat d’avenir. » À 24 ans, Nabila est agent d’accueil à la mairie de Waziers (Nord), près de Douai. Elle fait partie de ces dizaines de milliers de salariés dont le sort est suspendu aux arbitrages du gouvernement. Ce soir, Nabila est « réconfortée » de voir qu’une cinquantaine de personnes ont répondu à l’invitation du député PCF Alain Bruneel et de son suppléant, Jacques Michon, maire de Waziers, pour débattre de « l’avenir des contrats aidés ». Dans la salle, des maires du Douaisis, des responsables associatifs et quelques salariés en contrat aidé. En 2016, on comptait 2 600 emplois de ce type dans l’arrondissement de Douai, dont 769 occupés par des jeunes de moins de 25 ans. « En 2018, on ne devrait pas dépasser les 1 250 », estime Jacques Michon.
« Un sentiment d’injustice et de brutalité »« Environ 7 000 jeunes sont inscrits comme demandeurs d’emploi », complète Jean-Luc Hallé, président de la mission locale du Douaisis et maire de la petite commune d’Hamel (800 habitants). « Les structures comme le Plie (plan local pour l’insertion et l’emploi) ou la mission locale sont des soupapes de sécurité qui évitent que ça explose », analyse-t-il. « La mission locale a notamment pour fonction de prescrire des emplois aidés pour les jeunes, détaille Jean-Luc Hallé. En 2016, nous avons été à l’origine de 700 contrats sur les 2 600 du Douaisis. C’est un outil important d’insertion professionnelle. Pour le moment, les consignes sont claires : plus de nouveaux contrats d’avenir, qui durent trois ans ; on ne peut que les renouveler, à condition qu’une formation ait été engagée. On ne peut plus prescrire les CAE (contrats d’accompagnement dans l’emploi), de 20 heures par semaine. On attend. »
La mission locale elle-même a, parmi ses 80 salariés, 10 contrats aidés qui assurent l’accueil, le secrétariat, la médiation avec les jeunes… « Nous leur proposons toujours une formation qualifiante, pour, à l’issue du contrat, intégrer la mission locale, s’il y a de la place », assure Jean-Luc Hallé. La commune d’Hamel, elle, emploie 6 agents titulaires et 4 personnes en contrat aidé, chargées de l’entretien des bâtiments ou des activités périscolaires. Si les aides sont entièrement supprimées, « je ne peux financer qu’un emploi sur les 4 », estime le maire. « Aujourd’hui, les NAP (nouvelles activités périscolaires) sont gratuites. Demain, il faudra peut-être faire payer les parents pour financer un poste ? » s’interroge-t-il.
Christophe Dumont est maire de Sin-le-Noble, ville de 16 000 habitants qui emploie 47 personnes en contrat aidé, pour la propreté des rues, l’entretien des espaces verts, le ménage dans les écoles et les salles de sport, la maintenance informatique… « Il y a aussi un ancien joueur de foot qui anime des séances de sport dans les quartiers et les écoles. Cela représente une vraie utilité au quotidien », résume-t-il. « Ces 47 personnes acquièrent une expérience professionnelle ; on leur fait parfois passer le permis de conduire. Certains pensaient être renouvelés pour un an, d’autres attendaient le départ en retraite. Et il y en a tellement d’autres derrière », enrage l’élu. À Aniche, l’association Lapage, qui assure un accueil de loisirs pour les enfants, fonctionne avec 6 CDI et 8 contrats aidés. À cause du flou qui règne, l’association a dû refuser des inscriptions. « On doit être à 12 familles en liste d’attente », confie le président, Charles-Louis Carlier, qui perçoit « un sentiment d’injustice et de brutalité » chez ces parents, obligés de trouver une solution en catastrophe.
« Un CDI vaut toujours mieux qu’un CDD »Personne dans la salle ne défend la précarité des contrats aidés, véritables pis-aller face à « la démission de l’État concernant l’aide à domicile, l’emploi, la santé… », résume Dominique Ben, de l’union départementale CGT du Nord, qui réclame de « les transformer en emplois stables ». « Nous avons 11 contrats aidés ; ils touchent des salaires de misère de 800 euros, reconnaît Claude Hégo, maire de Cuincy (6 500 habitants), mais nous leur donnons une première expérience. » « Un CDI vaut toujours mieux qu’un CDD, qui vaut mieux qu’un emploi aidé, qui vaut mieux que pas d’emploi du tout », affirme Jamaa Tibari, directeur du centre social de Waziers. « Il faut que le salarié soit formé, que l’employeur investisse sur lui, pour ensuite le garder, dans la mesure du possible. Chez nous, il y a 15 permanents en CDI, tous passés par un contrat aidé, y compris moi-même », ajoute-t-il. « Cela aurait été bien que Dimitri Houbron soit là pour entendre tout ça », conclut le maire de Sin-le-Noble, évoquant l’autre député du Douaisis, élu sous les couleurs LREM. Quand il l’aura reçue, le président de la République lui fera peut-être suivre la lettre signée par les participants à la réunion, qui dénonce « le plus grand plan social de l’année, que l’État aurait voulu passer sous silence ». Jeudi, un rassemblement est organisé à Douai, juste avant une entrevue entre une délégation d’élus et le sous-préfet. D’autres initiatives devraient suivre.
Le gouvernement veut supprimer 250 000 contrats aidés d’ici à 2018. La mobilisation s’organise.
«Coûteux », « pas efficaces », « sans résultats ». En deux temps et trois mots signés Muriel Pénicaud et Édouard Philippe début août puis début septembre, les contrats aidés sont devenus les pestiférés des politiques de l’emploi. Passés à la guillotine budgétaire gouvernementale, ces « contrats d’accompagnement dans l’emploi » (CUI-CAE), réservés aux employeurs de la fonction publique et hospitalière ou aux associations, sont condamnés à décroître de 459 000 en 2016 à 310 000 à la fin de l’année, pour, à terme, être divisés par deux fin 2018.
Mais derrière ce dispositif, le dernier-né d’une longue série de statuts imaginés depuis quarante ans pour offrir aussi bien un tremplin aux personnes éloignées du travail qu’un mécanisme de maquillage des vraies statistiques du chômage, se joue la vie de femmes et d’hommes licenciés du jour au lendemain. 140 000 personnes, le plus souvent isolées, sont ou vont se retrouver sur le carreau. Un plan social qui ne dit pas son nom, silencieux, sans indemnité ni dispositif de retour à l’emploi, qui déchire un peu plus le lien social, comme le démontrent nos témoignages. Les contrats aidés se mobilisent. Un recours devant le Conseil d’État doit être examiné début octobre. Avant, ils manifesteront jeudi, ainsi que le 26 septembre devant Bercy. Lire la suite