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et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
salutations... .........
plu s jamais ça !!!!!!!!!!!!!! ! nous voyons ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
consultez gratuitement pour tout savoir sur votre vie relationnel"am our; fécondité ,mariage et retour affect
Par Gobi moussa , le 09.04.2025
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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
16.09.2025
37110 articles
Centrale hydroélectrique à l’arrêt, sites de logistique bloqués… Un peu partout en France, les actions se multiplient dans le secteur de l’énergie, au grand dam du gouvernement qui tente discrètement de désamorcer la crise.
www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1
http://www.humanite.fr/
Suivez la progression des soutiens sur le site
https://www.adprip.fr/
Dans une lettre au président de l’Assemblée nationale, André Chassaigne demande la saisine de « l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques » concernant le projet d’abandon par le gouvernement du réacteur de quatrième génération nommé Astrid. Une allocution prononcée le 18 juin 2019 par un ancien PDG d’EDF confirme la pertinence de cette démarche, surtout à la lumière des conséquences de la sortie du nucléaire civil en Allemagne.
L’Humanité de ce jeudi 17 octobre informe que les ministres Elisabeth Borne et Bruneau Le Maire ont écrit au PDF d’EDF, Jean-Bernard Lévy, afin que le groupe réfléchisse à la construction de six autres réacteurs de nouvelle génération dans les quinze prochaines années. Il s’agit ici de l’EPR, dont la construction à Flamanville ne cesse du prendre du retard parce que beaucoup de savoir faire à été perdu après plus de vingt ans passés sans une seule construction comme le relève la CGT d’EDF.
Mais le gouvernement a fait confirmer le 30 août dernier par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), « l’abandon du chantier du prototype de réacteur nucléaire de quatrième génération baptisé Astrid», comme l’indique André Chassaigne, député communiste du Puy-de-Dôme. Ce dernier demande la saisine de « l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques » (OPECST ) dans une lettre du 11 octobre adressée à Richard Ferrand , président de l’Assemblée nationale.
www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1
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Énergie Les salariés des industries électriques et gazières de France sont aujourd’hui en grève. Ils s’opposent au projet « Hercule » et au découpage en deux entités d’EDF, ce qui voudrait dire la fin du service public de l’énergie. Entretien.
www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1
http://www.humanite.fr/
Samedi 24 mars, avant le passage à l’heure d’été, avez-vous coupé vos lumières pour l’opération Earth hour? Et dans vos communes ? Parce que la pollution lumineuse la nuit ça nuit malgré la règlementation. Explications.
L'ANPCEN a rappelé à l’occasion de l’Opération "Earth hour" que « la quantité de lumière émise continue d’augmenter vertigineusement en France et dans le monde ».En effet :
- L’ANPCEN a démontré que, depuis les années 90 en France, pour le seul éclairage public (voir la cartographie ANPCEN de la qualité de la nuit en France), la quantité de lumière émise (par le seul éclairage public) a augmenté de +94% et que le nombre de points lumineux d’éclairage public s’est quant à lui accru de +89 %. A ces chiffres, il faut ajouter toutes les autres sources lumineuses : illuminations de façades, de vitrines, de bureaux non occupés, enseignes et publicités lumineuses etc…
- Elle alerte également depuis plusieurs années sur les LEDS qui accroissent encore la quantité de lumière émise la nuit, notamment l’effet rebond d’émission de lumièrepar augmentation de points lumineux et absence de baisse suffisante des puissances installées.
Plusieurs facteurs d’explication à ce constat selon l’APCEN :
1.- avec la promesse d’une diminution de kWh consommés, le nombre de points lumineux installés augmente souvent : ceci conduit à émettre in fine davantage de lumière.
2.- les puissances installées ne sont pas réduites alors que le rendement lumineux est plus important : ceci conduit à émettre davantage de lumière.
3.- les particularités physiques des LEDs (fort pic d’émission bleue, lumière stroboscopique, luminance jusqu’à 1000 fois plus élevée, forte diffusion dans l’atmosphère et les milieux, etc.) accroissent fortement les impacts sur le vivant, pour les humains (vision, sommeil et santé) comme pour la biodiversité et les écosystèmes (attraction-répulsion à la lumière, modifications pour les espèces, fragmentation des milieux etc).
L’ANPCEN rappelle que ces enjeux réclament une attention et des actions tous les jours de l’année et pas seulement au cours d’Opérations genre Jour de la Nuit, Earth hour etc.
Pour passer enfin à une politique globale de la lumière reposant sur une approche intégrée des impacts et des coûts, l’ANPCEN renouvelle sa demande « d’un plan de limitation et suppression des nuisances lumineuses inscrites désormais dans 4 lois, mobilisant collectivités et citoyens et incluant une régulation par l’Etat, autour des principes de prévention et de précaution et de pollueur-payeur au minimum. »
En lien
- heure d'été l'Europe-doit-elle-remettre-ses-pendules-l'heure ?
Afin de limiter les nuisances lumineuses et les consommations d’énergie, l’éclairage nocturne de tous bâtiments non résidentiels publics comme privés est interdit depuis le 1er juillet 2013, tout au moins réglementé par arrete-du-25-janvier-2013 et sa circulaire-du-5-juin-2013-ministere-de-l-ecologie
Or 91% des communes (selon l’APCEN) n’exercent aucun contrôles sur l’éclairage des vitrines et façades dont l’arrêté ci-dessus impose l’extinction à 1 heure chaque nuit.
Cela indépendamment de la règlementation relative à l’eclairage-des-enseignes-publicitaires qui impose leur extinction entre 1 et 6 heures du matin.
Trois cas d’interdiction absolue d’éclairer la nuit :
- dans les bureaux, les lumières intérieures émettant vers l’extérieur et bien entendu les lumières extérieures doivent être éteintes une heure après le départ du dernier salarié et au plus tard à 1 heure du matin ;
- les vitrines des magasins devront être éteintes au plus tard à 1 heure du matin et ne pourront être allumées qu’à partir de 7 heures ou une heure avant le début de l’activité si celle-ci s’exerce plus tôt ;
- les façades des bâtiments publics (écoles, mairies etc.) ne pourront être éclairées qu’à partir du coucher du soleil jusqu’à 1 heure du matin.
Les maires sont concernés parce qu’ils devront veiller à ce que l’éclairage nocturne soit mis « en veilleuse » en mettant les contrevenants à l’amende s’ils ne se conforment pas à la loi (suspension du fonctionnement des sources lumineuses + 750 euros). Ils devront aussi veiller à l’extinction des feux des bâtiments communaux et mairies sous peine de se faire rappeler à l’ordre par les préfets.
Dérogations et exemptions
Le préfet peut, par arrêté, décider de déroger à ces obligations dans les cas suivants et eux seuls :
- les veilles des jours fériés et chômés y compris locaux,
- durant les illuminations de Noël,
- lors d’évènements exceptionnels à caractère local définis par arrêté préfectoral,
- dans les zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente (sous réserve de faire respecter la législation sur le bruit).
Il va de soi que la loi ne s’applique pas (ce n’est pas le couvre-feu même en cette période d’état d’urgence) dans les cas suivants :
- l’éclairage intérieur des habitations mais éviter de laisser la lumière extérieure du jardin allumer toute la nuit (éclairage résidentiel) ;
- l’éclairage destiné à assurer la sécurité des bâtiments ;
- les éclairages publics de voirie.
Frédéric Probel, agent d’exploitation chez Enedis (CGT)
« Nous manifestons dans le même cortège que les cheminots parce que nous faisons partie du même service public issu de la Libération et nous subissons les mêmes attaques. Dans l’énergie, ils ont commencé par l’ouverture du marché à la concurrence pour casser le monopole de production et distribution d’EDF. On s’attend à ce qu’ils s’attaquent à notre statut professionnel en disant n’importe quoi sur nos privilèges supposés, sans jamais parler de nos salaires bas et de nos astreintes. Pour les cheminots, le gouvernement s’attaque d’abord à leur statut avant l’ouverture à la concurrence. La privatisation, on peut en parler. Ce qui est rentable, la vente de l’électricité, a été libéralisé. EDF est donc tenue de vendre à prix cassé l’électricité qu’elle produit à ses concurrents pour que ceux-ci lui prennent des parts de marché en spéculant sur les prix. Mais les coûts de production restent les mêmes. Chez Enedis, c’est la chasse aux coûts. Si bien que, quand quelqu’un nous signale un problème, on lui répond dans l’instant, mais on n’intervient plus immédiatement comme avant. Au bout du processus de casse du service public, c’est toujours l’usager qui trinque. »
Par Amar Bellal, rédacteur en chef de la revue Progressistes et auteur (1)
Je voulais revenir sur la panne à Montparnasse (survenue le 3 décembre) et ce qu’elle révèle aussi sur la complexité de notre société. Elle a fait la une des médias, une couverture presque équivalente à une catastrophe naturelle.
La première chose à pointer, c’est bien sûr les conséquences du désinvestissement de la SNCF dans le matériel, et aussi l’embauche de personnel et la formation en chute libre. À force de vouloir « faire du chiffre », courir après la rentabilité à court terme, on en arrive à ce type de « catastrophe industrielle » : une des plus grosses gares de France mise HS. Mais il y a un autre enseignement qui est un avertissement plus général. On mesure ici les conséquences de la paralysie d’une seule gare à la suite d’une panne de quelques heures due à un bug informatique. Mais, au-delà de ce bug, imaginons un instant ce qui se passerait si notre pays devait subir des pannes d’électricité régulièrement, des « black-out », comme on dit dans le jargon des électriciens. On ne prend soudain conscience de la place de l’électricité dans nos sociétés que lorsqu’on en est privé. Et pourtant, dans beaucoup de programmes politiques qui prônent des transitions énergétiques avec 100 % d’énergie renouvelable de type intermittente (éolien et solaire), ce point est largement sous-estimé.
Lorsqu’on pose la question de comment gérer la continuité de la production de l’électricité, l’intermittence de ces énergies, avec la certitude de se retrouver régulièrement avec une consommation qui ne correspond pas du tout à la production, par exemple une nuit d’hiver sans vent et sans soleil (la définition de la nuit…) : on ne prend même pas la peine de répondre sérieusement. Au mieux on nous répond : « Ce n’est pas grave, on trouvera bien un moyen de stocker massivement de l’électricité bientôt. » Pour bien mesurer la réalité des technologies actuelles : aujourd’hui, avec toutes les batteries du monde, mises bout à bout, on serait à peine capable de stocker de l’électricité pour seulement quelques heures de la consommation nationale française… Les Allemands en savent quelque chose : avec seulement 20 % d’électricité en éolien solaire, ils n’évitent la catastrophe qu’en important massivement de l’électricité produite par des sources stables (nucléaire ou charbon) provenant du reste de l’Europe. Parfois même, dans les réponses des partis politiques, on sent l’idée que ce ne serait pas si catastrophique que ça l’absence de courant électrique plusieurs fois par an… après tout, ça va dans le sens de la décroissance, d’un autre mode de vie, de la sobriété… Et non, un seul black-out à l’échelle d’un pays, et c’est la catastrophe… et plusieurs fois par an, c’est le chaos assuré… et dans les scénarios énergétiques de type 100 % renouvelable, cela fera partie du fonctionnement… normal ! Qui accepterait cela, quand on voit les réactions pour la panne d’une seule gare ce soir ? Ce seront alors des milliers de Montparnasse en panne et qui s’arrêteront en même temps dans toute la France : hôpitaux, usines, chauffage, éclairage, chaîne du froid, informatique… À méditer avant de plébisciter des solutions non viables et socialement inacceptables.
Vous avez des plantations à proximité des lignes électriques qui ont besoin d’être élagués par sécurité. Vous devez faire appel aux concessionnaires des réseaux (ERDF-ENEDIS ou RTE). Marche à suivre.
Tous travaux à proximité et sous les lignes nécessitent de faire appel à ENEDIS (ex ERDF) pour le réseau moyenne et basse tension et RTE pour le réseau de transport d’électricité haute et très haute tension (HT et THT).
Il s’agit des travaux d’élagage, de débroussaillement, l’installation d’échafaudages ou d’antennes sur les toits et autres travaux en hauteur.
Cela concerne tant les propriétaires privés que les maires des communes. Pour les activités telles que la pêche à la ligne, le parapente, les travaux agricoles et les chantiers à proximité des lignes électriques, la prudence s’impose comme le rappelle la campagne annuelle http://sousleslignes-prudence.com/
Revenons à l’élagage des arbres et toute végétation
Ce n’est pas qu’une question de prudence mais de servitude d’utilité publique dont disposent les concessionnaires. Ce droit de couper, élaguer, arracher et même de planter des arbres, les autorisent à pénétrer sur les propriétés privées. Ce droit est également acquis aux entreprises sous-traitantes.
Deux cas peuvent se présenter :
- c’est le propriétaire ou le maire qui prennent l’initiative de l’élagage, ERDF comme RTE doivent être contactés par téléphone au numéro figurant sur la facture d’électricité ou en cliquant sur www.infotravaux.rte-france.com
- c’est ERDF ou RTE à l’initiative de l’élagage, ils doivent informer au préalable le propriétaire concerné ou la mairie par courrier complété par un affichage en mairie.
Sur le site Internet ci-dessus il est possible de prendre connaissance des travaux de RTE sur sa commune.
Précisons que les coupes issues de l’élagage demeurent la propriété du propriétaire des lieux ou disons du sol sur lequel sont plantés les arbres.
Quant au frais d’élagage, ils incombent :
- à RTE ou ERDF quand ils sont liés au maintien par élagage des distances de sécurité,
- au propriétaire qui fait appel à RTE ou ERDF pour élaguer les arbres qu’il a plantés après la construction de la ligne.
Les périmètres de la servitude d’utilité publique
Les distances dans le périmètre duquel ERDF et RTE interviennent sont les suivantes (article R4534-108 du code du travail) :
- 3 mètres pour les lignes dont la tension est inférieure à 50 000 volts,
- 5 mètres pour celles dont la tension est égale ou supérieure à 50 000 volts.
Pourquoi le code du travail ? Parce que ces distances de sécurité concernent aussi le personnel des entreprises de travaux publics, forestières, agricoles, communal.
Cependant une circulaire de la DGT (direction générale du travail) n° 13 du 12 décembre 2013 nuance ces distances selon que la végétation surplombe la ligne ou en est surplombée ou en est située latéralement. Elles sont ramenées à 2 mètres des lignes de moins de 50 000 volts, à 3 mètres des lignes de 50 000 à 150 000 volts, 4 mètres des lignes de 150 000 à 250 000 volts et à 5 mètres au-delà de 250 000 volts.
Selon un rapport du Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sûreté nucléaire les deux industriels ont manqué de transparence envers le public sur leur gestion des anomalies de la cuve du réacteur EPR de Flamanville (Manche).
EDF et Areva ont été épinglés jeudi par le Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sûreté nucléaire (HCTISN). Ce qui est reproché aux deux industriels par les représentants de tous les acteurs de la filière nucléaire mais aussi les associations ? Un manque de transparence envers le public sur leur gestion des anomalies de la cuve du réacteur EPR de Flamanville (Manche). Mais outre ce manque évident de transparence d’autres points négatifs ont été mis en exergue. Selon Greenpeace : « le fait qu’aucun scénario technique alternatif n’ait été rendu public, en cas de refus de la cuve et de son couvercle par l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) » n’a pas facilité le travail de l’agence de contrôle. Greenpeace va même plus loin en affirmant que : « depuis le début, EDF et Areva mettent l’ASN devant le fait accompli : ils refusent de communiquer un plan B pour la contraindre à accepter que l’EPR démarre avec des pièces vérolées.» Pour l’ONG cette attitude serait liée à la crainte d’un refus de la part de l’ASN qui aurait entraîné un tel effet domino que tout le projet EPR en France mais aussi au Royaume-Unis, en Finlande et même en Chine, aurait pu être abandonné. Un manque à gagner trop important pour les deux groupes, tous deux déjà dans des situations financières difficiles et ce malgré les timides aides de l’Etat sous approbation de l’Europe. Alors que les syndicats et notamment la CGT s’opposent depuis le début à la continuation de ce projet couteux et très aventureux –notamment celui en Grande-Bretagne- EDF a donc préféré rester sourde aux avertissements.
Un chantier d'une centaine de milliards
Pour les syndicats en effet, les priorités sont ailleurs et notamment dans le fait d’assurer le financement du grand carénage permettant de rallonger la vie des centrales existantes. Un chantier d’une centaine de milliards. Quoi qu‘il en soit, dorénavant les deux groupes sont suspendus aux décisions que devraient rendre l’ASN sur cette fameuse cuve construite dans les usines du Creuzot. C’est tout d’abord début juillet que l’autorité rendra un premier avis, suivi d’un autre définitif à l’automne. Cette décision est capitale pour qu’EDF puisse démarrer le réacteur comme prévu d'ici la fin 2018, mais aussi pour Areva, dont la recapitalisation prévue cette année est conditionnée à un avis positif de l'ASN.
EDF pourrait supprimer 5500 postes au cours des quatre prochaines années. Malgré des bénéfices de 2,1 milliards d’euros en 2016, EDF a annoncé ce plan « social » pour faire face à « un contexte concurrentiel accru ». Même si l’Etat est propriétaire à 85 %, il faut satisfaire les 15 % d’actionnaires privés, qui en demandent toujours plus !
Par ailleurs, si cette entreprise doit faire face à une concurrence accrue, c’est la conséquence de la libéralisation de l’énergie voulue par les grands capitalistes européens et réalisée par Sarkozy. Les tarifs de gros qu’EDF propose à ses concurrents ont baissé et les investissements, notamment dans le nucléaire, vont s’intensifier. Dans ce contexte, l’Etat a choisi de miser sur la baisse de la masse salariale, au lieu de baisser les dividendes.
Les bénéfices d’une entreprise publique devraient servir à l’investissement. Il est urgent d’en finir avec la libéralisation du secteur, en renationalisant EDF à 100 %, sous le contrôle de ses salariés.
https://www.marxiste.org/