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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour : 12.10.2025
37117 articles


Jean Ortiz

Rideau... !!! Mais la pièce continue !

Publié le 18/06/2020 à 18:59 par andrenicolas Tags : sur blog france coup fond belle travail société 2010 soi texte maison roman
Rideau... !!! Mais la pièce continue !
Rideau... !!! Mais la pièce continue !
Jean Ortiz

D’un blog perso ouvert en avril 2010, au moment où le juge espagnol Baltasar Garzon était dans la tourmente judiciaire, empêché par le Tribunal suprême (héritier des tribunaux franquistes) de lever la chape de plomb du franquisme sur la société espagnole, à un blog hébergé par « l’Humanité numérique », mes coups de gueule et autres coups de sang ont eu belle vitrine jusqu’à ce jour de juin 2020. Dix ans ! Putain, dix ans ! Pas si mal !

Hébergé par l’Huma numérique, mes textes n’ont jamais engagé que le militant (quelque peu impulsif diraient peut-être certains) que je suis ; ils ont recueilli le plus souvent adhésion critique... Et chaque fois que mes opinions, non muselables, n’étaient pas tout à fait dans « la ligne », passées les crispations, le débat a quasiment toujours été possible, aussi nécessaire que riche.

Aujourd’hui, dans une France engluée dans la pandémie coronaviresque, le gouvernement multiplie les rideaux de fumée sur le coût de la « crise » sanitaire, ou plutôt sur sa gestion, sur les autres crises sociale, économique, politique, culturelle... Enfumage de Castaner, aux ordres macroniques, contre ses propres troupes, suspicions de racisme, homophobie, etc.

J’ai écrit, et répété, dans « mon » blog, que la crise était la conséquence, et non la cause du désastre social et écologique actuel. A force d’affaiblir les Services publics, les digues ont lâché. Nous avons à affronter le réchauffement climatique, et autres calamités, qui ne sont pas, quoi qu’on en dise, « naturelles », mais bien dues à la gestion de la biodiversité, des ressources, aux orientations politiques de tous les conservatismes ; la France se retrouve comme au temps de Vichy : l’embastillement de l’ensemble des citoyennes et citoyens n’a fait que pointer, creuser les inégalités, et non les réduire. Sur les champs de la lutte des classes gisent des milliers travailleurs encore plus pauvres, de précaires qui ont faim, de « chômeurs partiels »... plus d’un million de sans espoir sans emploi. Et charité bien ordonnée commençant par soi-même, les classes dominantes, ces charognardes, en profitent, comme toujours, pour s’en foutre plein les poches, sur le malheur d’autrui.

Selon les secteurs, on parle de délais de deux à trois ans avant de retrouver les niveaux, déjà pauvres, de l’avant-Covid-19. Donc, nul ne me fera croire que les fractures dans la société sont tombées du ciel. Derrière les rideaux, la lutte des classes est plus violente que jamais. Des centaines de milliers de personnes ont été cassées par « la séquestration »... il règne partout un climat anxiogène lourd d’instrumentalisation des peurs communes. Certains jeunes, certains vieillards, certaines mères, en sont définitivement marqués. Et nul ne sait ce que nous réserve ce « coup d’Etat sanitaire », au-delà de la casse des conventions collectives, et autres joyeusetés déjà en marche. La si « urgente » réforme des retraites a fini au fond d’une poubelle... Aujourd’hui, ces mêmes classes dominantes qui ont tenté de liquider l’Etat social, réclament davantage d’Etat social. D’où sort l’argent des promesses présidentielles et gouvernementales, si les caisses étaient véritablement vides ?

Ce dont je suis sûr, c’est que la société française a besoin de partis révolutionnaires, de classe. Voilà pourquoi je reste communiste. Pour balancer des pavés contre le système, pour le bouléguer. Pour revendiquer, conquérir, un « jour d’après », des jours d’après, généreux, de solidarité et de partage. La misère n’engendre que la misère.

Ce matin, j’ai changé les rideaux de la maison : ils sont un peu plus gris désormais. Ce travail bénévole sur « mon » blog de « l’Huma » m’a beaucoup apporté, m’a permis de connaître des militants de l’utopie, de retrouver de vieux potes, des communistes, des révolutionnaires... Je poursuivrai le combat jusqu’au bout, avec mes moyens d’aujourd’hui, lourdement handicapé par une maladie félonne. Mais ce soir, pour le blog, je tire le rideau. La pièce, la lutte, elles, continuent, portées par les salariés, les immigrés, les sans-papiers, les précaires, les avocats, les infirmières, toutes celles et tous ceux qui n’entendent pas devenir, sans vendre chèrement leurs yeux et leur peau, des larbins du capitalisme.

Abrazo à tous mes camarades. A tous ceux qui restent communistes, à ceux qui l’ont été... Ne désespérons pas de l’avenir.

Jean Ortiz



« Ça reprend... », « La reprise est là » ...

Publié le 13/06/2020 à 11:53 par andrenicolas Tags : sur blog merci belle société argent texte roman
« Ça reprend... », « La reprise est là » ...
« Ça reprend... », « La reprise est là » ...
Jean Ortiz

On a enfin trouvé la clef contre le chômage : confiner la population jusqu’à ce qu’elle étouffe, et ressorte exsangue après 70 jours d’enfermement par les autorités. La bande à Macron en a sans doute profité pour rogner sur les libertés fondamentales, sur la démocratie, pour traficoter à loisir...

Comment gâcher une si belle occase ! Les commentaires radio que j’ai écoutés aujourd’hui sont indécents (« ça reprend », « ça redémarre », « c’est la reprise »). Ils se félicitent tous du malheur qu’ils sèment. L’argent du gouvernement (le nôtre), ils l’ont empoché, sans rendre des comptes, cet argent arraché à plusieurs sources, et destiné en principe aux plus démunis, aux sans emploi, aux sans-toit.

Telle ou telle grande entreprise « dégraisse », mais ses dividendes se portent au mieux, merci. Près d’un million de chômeurs supplémentaires. Quand il faudra faire le bilan, les morts économiques, politiques, se compteront par milliers, par milliers, sur les charniers du capitalisme... Aujourd’hui, même l’emblématique Renault est menacé. Oubliées les promesses proférées au milieu de la crise politico-sanitaire. Des millions de PME, de télétravailleurs joncheront le sol.

Oui, le confinement a du bon : il permet de sélectionner les espèces sociales. De grandes entreprises sont déjà en train d’annoncer, toute honte bue (avec du rhum cubain), leurs bénéfices.

Ce système est malade, on le sait depuis longtemps ; et c’est lui qu’il faut abattre. Tenter d’obtenir tel ou tel petit avantage, telle ou telle revendication n’est jamais inutile, mais à présent les enjeux doivent se poser en terme de changement de société. Et j’en suis. C’est à ce niveau qu’il faut mettre la barre. Et tenir le cap.

La bande actuelle a fait la preuve de son incompétence, de sa vénalité, de sa soif de dividendes, de son mépris du peuple. Alors, « ¡que se vayan ! »

Jean Ortiz



« Ah, Macron si tu savais... ! »

Publié le 22/05/2020 à 15:02 par andrenicolas Tags : sur france blog monde chez coup article société demain texte centre roman
« Ah, Macron si tu savais... ! »
« Ah, Macron si tu savais... ! »
Jean Ortiz
 
Il y a quelques jours, les rues de Pau, dé-confinée, avait l’air fin... Ne manquaient que les chars de Pinochet pour un état de siège. Pas ou peu de piétons en centre-ville ; on entendait le silence. La majorité des gens avait la trouille au ventre, restaient chez eux, malgré l’autorisation (encore restreinte) de sortir. Un drôle de climat, anxiogène, s’est abattu sur la ville depuis plus de 50 jours. Et il pèse encore très fort, faisant oublier la « question sociale » que ne lâche pas la CGT, les infirmières...
 
« Pour l’instant, ça fonctionne », disent-ils. Rien n’est moins sûr... N’y avait-il pas d’autre solution que de mettre tout un pays sous cloche, et sous coupe anti-démocratique ?
 
La remise en cause de la société, un temps voulue par les uns et les autres de la même chapelle socio ou néo libérale, n’aura finalement pas lieu... C’est qu’il est difficile pour la droite de se défaire de ses dogmes fondateurs, de ce « vieux monde » pourri, et qu’elle prétendait dépassé. Un véritable tsunami social est en marche. Les néolibéraux instrumentalisent les médias (tiens, quel changement !), et ne parlent que de « relancer l’économie », « relancer la consommation », mais aussi « d’austérité », de licenciements... Alors où est la nouveauté ? La « société de demain » radicalement différente ?
 
Et tant pis pour les milliers de moribonds errants sur le champ de bataille !
 
Jupiter, qui avait promis une aide importante à tous les sinistrés, se montre aujourd’hui pingre, tel en fait qu’il a toujours été.
 
Nous l’avons déjà dit, l’économie de notre pays est devenue un champ de ruines, des milliers de chômeurs en perspective, et beaucoup de vies brisées. Partout de la souffrance humaine, difficilement soluble dans les raisonnements entrepreneuriaux, et le bâillon (aux normes AFNOR) sur les bouches.
 
Beaucoup ont faim et tentent de le cacher...
 
Pourquoi une telle catastrophe (imprévue ?) alors qu’un drone peut détecter (au millimètre près) une coccinelle indûment sortie du confinement, ou avec de la température... Beaucoup trop de trous noirs...
 
Le drame au quotidien, et les perles de certains membres du gouvernement : on peut se déplacer dans un rayon de cents kilomètres (sur quels critères ?), « à vol d’oiseau »... En plus de la souffrance, des traumatismes, ils ont le cynisme d’encore se moquer de nous. Et se taperont sur le ventre dans quelques mois, lorsque la France ne sera plus que l’ombre d’elle-même, revenant au moins 50 ans en arrière.
 
Macron, quoi qu’il en dise, décide de tout et laisse les membres de son gouvernement « ramer » derrière pour tenir engagements et délais intenables. Assez moche ! On n’a jamais vu de général se cacher derrière ses soldats ! Mais on ne s’improvise pas chef d’Etat... Et que dire de ses amitiés souterraines avec des hommes politiques pleinement identifiés avec l’extrême-droite ? Ah ! On est bien loin de « l’extrême centre »  des temps de campagne électorale présidentielle!
 
Ne nous payons pas de mots : le problème, bien plus encore que sanitaire, est politique, économique et social. Alors, mettons avant tout un coup d’arrêt à la pandémie du capitalisme ! En boutant hors de la politique ses marionnettes. « Ah ! Macron, si tu savais... »
 
Jean Ortiz


Libérez les confinards et les confinaux !

Publié le 09/05/2020 à 19:22 par andrenicolas Tags : sur bonne blog vie monde texte voyage roman
Libérez les confinards et les confinaux !
Libérez les confinards et les confinaux !
Jean Ortiz

Le confinement semble toucher à sa fin : 52 jours ! Pour des dizaines de jeunes, entre autres, des traumatismes et des psychoses à vie. Cela s’appelle hacher menu le citoyen comme chair à pâté.

52 jours, nous étions (vous étiez) au bout du rouleau...

Tout ça aura comme conséquence une catastrophe généralisée, tant la gestion de la crise a tardé, a manqué d’ampleur et de clairvoyance.

Et comme si cela ne suffisait pas, ce gouvernement n’a cessé de nous mentir sur les produits et outils essentiels pour contrer le virus (masques, gel, sur-blouses, respirateurs, et pire encore médicaments...). Mentir au peuple, voilà qui est plus que suffisant pour dé-macroniser une bonne fois pour toute.

Dans ce paysage de grande désolation, les inégalités ont crû comme jamais. Les confinés ne sortiront pas indemnes de ce long voyage immobile. Désormais des milliers d’entre eux ont faim...

Et il y a ceux aussi qui ne déconfineront pas, tout simplement parce qu’ils n’ont jamais été confinés, occupés qu’ils étaient à lutter en première ligne, avec les moyens du bord.

Or, aujourd’hui, les banques, les assurances des patrons chicanent sur les versements pourtant dûs, promis et re-promis par le président lui-même.

Et que faire de ces milliers d’asymptomatiques qui déjeunent à la chaîne et contaminent sans le vouloir, sans le savoir...

Dans ce grand chamboulement, les capitalistes cherchent à donner au « jour d’après » les mêmes contours que celui d’avant, en pire, en plus conservateur, en plus autoritaire, en plus vertical... bref, en plus néolibéral. Or, leur cynisme et leur incompétence avérée auraient largement de quoi les discréditer à tout jamais.

Dans ce contexte, la gauche doit se faire entendre et proposer au plus vite une alternative. Sinon, le dé-confinement risque fort de tourner à la déconfiture.

Vite, vite ! Camarades communistes, socialistes de gauche, Insoumis, vert-rouge, trotskistes, et tous les anticapitalistes des mouvements sociaux et syndicaux, levons-nous pour leur dire : « ¡Basta ya! ».

Ça suffit de se moquer du monde ! Ça suffit de toujours faire payer au peuple l’orgie capitaliste ! Car c’est bien de cela qu’il s’agit, le peuple, déjà saigné aux quatre veines, risque de payer une crise qui globalement n’est pas la sienne !

 

Jean Ortiz



Tombé du ciel ?

Publié le 30/03/2020 à 09:54 par andrenicolas Tags : blog société texte centre news roman
Tombé du ciel ?
Tombé du ciel ?
Jean Ortiz

Peu de catastrophes tombent du ciel. C’est toujours l’imprévoyance, la cupidité du système de l’argent qui font leurs lits, les accélèrent... Admettons que tous les phénomènes météo ne dépendent pas de la droite, mais celui-là aurait pu avoir des conséquences moins criminelles. Quelle honte ! Dans un pays riche... manquer de masques, de gants, de gel hydro-alcoolique... Demander à des soldats de la santé héroïques d’aller au front sans munitions ! Le malheur, tout comme la faim, est organisé

On ne dira jamais assez quelle a été la responsabilité du président Macron et de la Macronie, du fric-roi, de ceux qui ont voulu gagner quelques dividendes électoraux en cachant le développement du drame. Et pour le peuple, combien de larmes, combien d’agonies ? Ce capitalisme doit vraiment être défenestré à tout jamais !

Et le « jour d’après » ? Il n’y en aura pas, parce qu’une telle catastrophe ne terminera jamais dans les usines, les hôpitaux, les esprits, comme dans les prairies.

Aujourd’hui, l’heure est à la lutte ensemble, à la résistance, aux petites entraides, à la solidarité bienveillante... Elle doit mobiliser toutes celles et tous ceux qui croient en l’homme.

Et, « après la fin », il faudra bien éclairer et juger les responsabilités des « chefs » d’un système totalement caduc. Ces « voyous en col blanc » ne peuvent continuer à dominer sans rendre des comptes.

Oui, l’éditorial de "l’Humanité Dimanche" est fort. Dans le malheur, l’unanimité se fera pour « sanctuariser » la Sécurité sociale, en finir avec les réformes financière et des retraites. Nous n’avons cessé de répéter que les solutions passent par des services publics renforcés, érigés en moteurs de la société, par la socialisation et non par la privatisation. Par les communs.

Oui, rouge, plus jaune, plus vert, plus toutes les couleurs de l’arc-en-ciel populaire !

Pour construire, ensemble, enfin, une société où l’homme soit vraiment, vraiment, vraiment, vraiment, au centre.

Jean Ortiz, universitaire, PAU



Un cataclysme sanitaire peut-il traduire, révéler,...

Publié le 22/03/2020 à 10:43 par andrenicolas Tags : sur prix blog belle article société texte news roman
Un cataclysme sanitaire peut-il traduire, révéler,...
Un cataclysme sanitaire peut-il traduire, révéler, l’état d’une société ? D’un système ?
Jean Ortiz

Bien sûr, un gouvernement ne saurait être accusé directement de crise sanitaire dans le cas présent du virus du Covid-19 ; mais il aurait été de sa responsabilité de prendre au plus tôt les mesures nécessaires pour enrayer la pandémie annoncée depuis belle lurette par l’OMS. Pourquoi ce retard à l’allumage ? Par calcul électoraliste ? Pour préserver intérêts économiques et dividendes des petits copains ? Vu le développement des choses en Chine, et plus près de nous en Italie, on pouvait pourtant s’attendre à ce qui est en train d’arriver...

Oui, en pareil moment, même le raffiné Trump a dû reconnaître les bienfaits d’une implication plus large de l’Etat. Et des novices ou de vieux mulets de la droite proposent de soumettre le président Macron une lettre avec des propositions d’ouverture de gauche. Quelques politiciens français poussent le culot jusqu’à brandir la nécessité de « nationalisations », eux qui ont contribué à piller les services publics et à ouvrir les digues qui tentaient d’enrayer les méfaits du capital. Autant de thèmes sur lesquels il faudra revenir et réfléchir après le drame. Rien ne pourra plus être comme avant en ce qui concerne les grandes options économiques et politiques d’un Etat. Et si on testait une nouvelle théorie : donner aux pauvres pour qu’ils ruissellent sur les riches ? (Jacques Brel aurait dit « pissent »...) Ces dernière heures en regardant la télé, on peut apercevoir l’exil des riches, une véritable honte ! Ils vont claquer leur fortune à l’extérieur du pays, ou loin de la capitale. Plus on se rapproche de la Banque Centrale Européenne, et plus l’air est frais.
 
Et comme si cela ne suffisait pas, on voit poindre des manœuvres du Rassemblement national...
 
Oui, les personnels de santé sont héroïques ! Mais à quel prix ? N’aurions-nous pas pu éviter que plusieurs centaines d’entre eux ne s’usent, ne laissent la peau au combat ? Les communistes sont ouverts à tous les combattants, et à tous les solidaires, aux humanistes...
 
Travaillons à consolider ces nouvelles options, dans la lutte, au coude à coude avec tous les semeurs de printemps. S’il fallait des faits qui parlent, les actuels HURLENT ! Assez d’une société où les pauvres ramassent les corps des pauvres pendant que les riches, les véritables privilégiés, se dorent, certainement dans des abris anti-virus dont ils ont le secret, sous les Tropiques.
 
Jean Ortiz


Silence (s)

Publié le 29/02/2020 à 10:09 par andrenicolas Tags : sur bonne france blog coup amis mort texte livre maison humour news roman
Silence (s)
Silence (s)
Jean Ortiz

Il y a des silences plus profonds que le silence lui-même. A cela, plusieurs hypothèses : en mission, en récupération, en convalescence, en dépression, envoyé sur Mars, la trahison...

 
Pourquoi un silence ne couvrirait-il que des moments noirs ? 
 
Par le pastiche, la subversion, par le renversement, nous avons voulu, dans un ouvrage récent, faire la nique à la fabrique du consensus, du politiquement correct, à toutes les mystifications d’un bourreau franquiste au messianisme trompeur et horrifiant. 
Mes amis m’ont incité à fabriquer un livre qui ressemblerait à un objet. Nous avons intitulé le bouquin : « Franco n’est pas mort. ¡Culo al sol ! ». Le « cara al sol » était l’hymne de la Phalange... Une sélection récente d’articles sur l’Espagne, agrémentée d’une série de sept linogravures de Jean-Pierre Blanpain. Ce bouquin est sorti d’une petite maison d’édition militante : « La Librairie des Territoires », de Sarrant, dans le Gers. Au pastiche s’ajoutent des notes plus personnelles, notamment sur la lutte contre Parkinson, sans pathos, toujours avec humour. (A la fin de la journée, ne me reste comme satisfaction que la nécessité éthique de m’être battu contre un adversaire redoutable...)
 
Le livre creuse particulièrement la lutte des guerrilleros en France, l’accueil infâme, de classe, de l’exil républicain par les autorités françaises (Daladier, Sarraut), la fausse non-intervention... Les premiers textes de loi (1938) sur les « étrangers indésirables » furent appliqués à nos grands-parents, c’était un exil dangereux pour Daladier, Pétain, et tous les fascismes. On y croise aussi l’attitude honteuse, derrière la façade, de la France officielle, qui avait en fait choisi son camp.
Les processus de transformation de l’Espagne, de la transition (1975, 76, 77) jusqu’à aujourd’hui, par lesquels les démocrates tentent de se débarrasser d’une vision centraliste et bureaucrate de l’Espagne, alors qu’il faudrait parler en terme d’Espagne de toutes les Espagne sont également étudiés. Désormais, en Espagne « démocratique », il y a à nouveau des prisonniers politiques . Insupportable !
 
Le silence ne vaut que brisé par du bruit... Les médias-perroquets sont parvenus à transformer les victimes en bourreaux, à inventer la fable d’Evo Morales répudié par son peuple, alors qu’il a été victime, pistolet sur la tempe, d’un coup d’Etat de l’armée et de la police, des oligarques. Tous les observateurs et les médias de bonne foi savent qu’il avait gagné les élections du 20 octobre dernier. Donald Trump, Bolsonaro, l’Union européenne, ainsi que les classes encore privilégiées ont fait le reste. Le projet qui sous-tend ce « golpe » sanglant est raciste, suprématiste blanc, catholique, aux accents fascistes. Que des Indiens accèdent démocratiquement à la gestion d’un pays dans lequel ils ont majoritaires, cela semble intolérable à tous les « chiens de garde ». A ce propos, je voudrais renvoyer le lecteur à aux articles remarquables de mon ami Maurice Lemoine sur « Mémoire des luttes ». « Imprescindible ». Indispensable.
 
Le silence est d’or. Mais ne dormons pas pour autant !
Jean Ortiz


Ouf ! Enfin, nous sommes rassurés !

Publié le 15/01/2020 à 23:38 par andrenicolas Tags : sur prix blog chez coup jeux société roman
Ouf ! Enfin, nous sommes rassurés !
Ouf ! Enfin, nous sommes rassurés !
 
 
« Désertion en pleine bataille », « trahison », « double jeu », « coup de poignard dans le dos », « défense à tout prix du système... »
 
La « direction » de la CFDT, roue de secours des marchés, fidèle à elle-même (accompagnement et soutien des politiques néolibérales) en négociant trois cacahuètes, généreusement accordées par les « maîtres de l’argent », n’a pas changé de cap. Elle n’aura fait que semblant de bouder un temps les politiques néolibérales sous la poussée des salariés, afin de rejoindre pendant quelques heures, en trompe l’œil, les milliers de citoyens qui luttent depuis plus d’un mois contre un recul social et sociétal majeur : la retraite à points. Comme à la Loterie. Ils ont déjà privatisé la Française des Jeux !
 
 
Pour ne pas enterrer une « réforme » et un projet de société, au plus haut point conservateurs, les salariés ont dans leur majorité compris la grosse manœuvre Berger-Philippe, compris que seul le coude à coude, le tous ensemble pouvaient faire plier un gouvernement si haineux et méprisant envers eux, envers « ceux d’en bas », un gouvernement qui applique une politique de classe, quel qu’en soit le prix à payer. La conscience citoyenne, syndicale, politique vient d’effectuer un bond en avant remarquable, malgré ses insuffisances pour le moment. Face à un patronat et à des classes dominantes assoiffées de profit, la lutte pour faire céder les vampires continue.
 
Après la désertion des directions CFDT et UNSA qui n’en finissent pas de « négocier », de jouer les faux résistants, de faire du cinéma en public tout en se couchant en coulisse, rien n’est réglé malgré les astuces ... sémantiques. La « réforme » demeure et reste à jeter aux orties. Il n’est pas dit que l’attitude « victorieuse » à l’excès de Berger fasse l’unanimité « chez lui » ... On raconte que, rentrant de Munich, et face à la foule qui l’attendait, Daladier murmura : « Les cons, s’ils savaient ! »
 
 
L’intersyndicale appelle à consolider , élargir, le front uni CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES; la résistance unie de la majorité des travailleurs, y compris des nombreuses bases de la CFDT. Ceux qui ont fait le calcul d’en finir avec les syndicats de classe, et dans l’immédiat de tirer quelques dividendes d’une situation volontairement chaotisée, segmentarisée... se trompent.
 
 
 
Ils se sont eux aussi enfumés, et cela peut leur retomber sur le coin de la figure..
 
Jean Ortiz


Au pire ô Mânes ! Au pyromane ?

Publié le 04/01/2020 à 23:23 par andrenicolas Tags : sur vie blog monde homme cadre pouvoir roman
Au pire ô Mânes ! Au pyromane ?
Au pire ô Mânes ! Au pyromane ?

L’homme se prend pour Jules César et n’a cure de traverser le Rubicon, au mépris des conséquences.

Mais d’où nous l’a-t-on sorti, celui-là ? C’est que la finance a de la réserve ! Il est en mission, pour « libéraliser », traduisez dénigrer, appauvrir, et détruire les services publics. Cet homme semble être né avec une cuillère en or dans la bouche. Macron ne connaît rien à la vie quotidienne de la plupart des Françaises et des Français, pas plus qu’en politique.
 
De l’étranger, on signale que jamais un gouvernement français n’avait été aussi médiocre, maladroit, ni aussi brutal.
 
La semaine qui vient peut être celle où tout va se jouer dans un pays où Macron a fracturé à l’envi, au lieu « d’apaiser » ; le président a volontairement attendu le 9 janvier, c’est à dire a laissé pourrir la situation pour en retirer un pourboire politique. D’un côté, il joue au pyromane, raide dans ses bottes, et de l’autre au pompier.
 
Les salariés, eux, ne font pas grève pour battre des records. 30e jour de grève. Ils mènent la lutte des classes, démocratiquement. Mais avec détermination. « Lutte des classes », l’expression est de retour ! Que de points déjà marqués ! Ils pensent, comme les syndicats, et notamment la CGT qui n’acceptera pas dit-elle un « compromis au rabais » que la seule issue est le retrait. Jeudi, l’objectif est de faire reculer, de renvoyer aux Calendes capitalistes les « réformes », et pourquoi pas, Ciao le système que nous subissons depuis des décennies, et si bien incarné par Macron !
 
En fait, il y a plusieurs jours déjà que la contestation est sortie du cadre des retraites et s’est étendue à tout le mouvement social pour réactiver les revendications sur le pouvoir d’achat, les salaires..., en fait contre « le système ».
 
Chacun s’est rendu compte des mensonges du pouvoir sur la durée de cotisation, sur l’âge de départ, sur les seuils, sur les générations concernées, etc. Les Françaises et les Français demandent de plus en plus fort que l’on aille chercher l’argent là où il est. Si Macron compte sur les militants, les syndicalistes, pour rejouer les Bourgeois de Calais, il se trompe. Les temps ont changé. En revanche, le « nouveau monde » macronien ressemble comme une goutte d’eau à l’ancien. La majorité des Françaises et des Français l’écoutent mais ne le croient plus. Rappelons qu’il a été élu avec environ 20% des votants...
 
Alors, pourquoi pas Ciao Jupiter ?
Jean Ortiz


Entre nausée et colère...

Publié le 21/12/2019 à 09:22 par andrenicolas Tags : blog monde fond société sourire chien roman
Entre nausée et colère...
Entre nausée et colère...
 
 
La nausée, le dégout, l’exaspération, une envie de dégagisme, de mots insultants, de serrer les poings afin qu’aucun ne devienne fou furieux. Et encore, « gerber », vomir, voyous de la délinquance en col blanc ; imposteurs, usurpateurs, mafieux BC-BG, les salauds ! pourris, menteurs, faux derche... Mais aussi, la conscience de classe qui revient. Il suffisait de sortir lundi soir pour entendre des propos peu amènes envers la « classe politique », la droite, les riches...
 
 
 
Plus ou moins parasitée, la question sociale est de retour et le peuple ne s’y trompe pas. La vague se consolide.
Aujourd’hui, il y a eu autant de manifestants à Pau que le 5 décembre dernier. Ça tient ! Ça tient ! Et cette fois-ci, oui, on peut gagner. Et toujours la haine de Macron et du système. Un pays dont le porteur principal d’un projet de société, la retraite pour tous, se disqualifie lui-même par trop de cupidité bonasse, et par ses oublis fiscaux bonnassons, est un pays en putréfaction, qui relève du « vieux monde ». Le bateau coule, et les musiciens commencent à sauter du navire.
 
Leur chef d’orchestre Delevoye, après avoir dévoyé, avec le sourire, la question et les enjeux de fond, s’en va, piteux comme chien battu.
 
A nous de jouer, avec détermination et unité !
 
Jean Ortiz


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