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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour : 24.11.2025
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Journalisme

Contre l’esthétique du fait divers, nommer le mal

Publié le 09/02/2018 à 11:38 par andrenicolas Tags : image vie homme france photo femme mode divers femmes sur news roman
Contre l’esthétique du fait divers, nommer le mal
Contre l’esthétique du fait divers, nommer le mal
Grégory Marin
Vendredi, 2 Février, 2018
L'Humanité

L’aveuglement juridique, journalistique et, partant, sociétal, n’est pas défendable. Qui a écouté les propos de l’avocat de Jonathann Daval en est convaincu. Photo : Sébastien Bozon/AFP
 

Contre-feux. Le féminicide n’est toujours pas reconnu en France, où Justice et médias ont toujours une vision romantique du crime « passionnel ».

Les droits de la défense doivent à tout prix être défendus. L’aveuglement juridique, journalistique et, partant, sociétal, n’est pas défendable. Qui a écouté les propos de l’avocat de Jonathann Daval en est convaincu : cette défense, qui transforme l’homicide de sa femme en l’affaire de « 3 ou 4 secondes de la vie d’un homme », n’est plus de ce siècle. L’avocat Randall Schwerdorffer – c’est son droit – cherche à faire accorder avant le jugement les circonstances atténuantes au mari présumé meurtrier. Il a été « dépassé par tout », dit-il, et surtout par la « personnalité écrasante » de son épouse, qui l’aurait « complètement rabaissé » – ce que, au passage, même le frère de Jonathann et sa mère, interrogés mercredi par BFM, contestent. Que des journalistes relaient ce discours est autrement plus problématique. Le « meurtre de la joggeuse » a été requalifié après les aveux du mari en « accident » ou en « drame conjugal » par des médias reprenant l’argumentation de Schwerdoffer. Pour Dominique Rizet, journaliste spécialiste de la justice, interrogé par Europe 1, « ce qui fait le sel de cette affaire, c’est le mensonge », qui apporterait un attrait à ce « meurtre banal » ! L’esthétique du fait divers est toujours une boussole journalistique.

Disons avec d’autres, comme la journaliste Aude Lorriaux, que la « contextualisation s’impose » : en 2016, 123 femmes, une tous les trois jours, sont mortes sous les coups de leur conjoint. Rien de « passionnel » ici. « On lit encore des “il l’a tuée parce qu’il l’aimait trop”, “il ne supportait pas qu’elle le quitte” ! » s’indigne, sur Grazia.fr, Stéphanie Le Gal-Gorin, sociologue spécialisée dans les violences faites aux femmes : « Cela minimise les faits et invisibilise les violences conjugales. » Il faut nommer ce mal, féminicide, que plusieurs pays d’Amérique latine ont déjà intégré à leur Code pénal. Mais la justice française n’est pas encore de ce siècle.

1lieu pour le photojournalisme sur le toit de la Gde Arche

Publié le 08/07/2017 à 22:38 par andrenicolas Tags : image monde roman enfants photos travail mode femmes news sur cadres exposition
1lieu pour le photojournalisme sur le toit de la Gde Arche
Photographie. Un lieu pour le photojournalisme sur le toit de la Grande Arche
Magali Jauffret
Mardi, 4 Juillet, 2017
L'Humanité

39 000 filles sont mariées contre leur volonté tous les jours. Stéphanie Sinclair/Too Young to Wed

Une spectaculaire exposition de quelque 175 images de l’Américaine Stéphanie Sinclair sur le mariage forcé des fillettes de par le monde inaugure, après rénovation, un lieu grandiose de 1 200 m2 voulu par François Mitterrand.

Elles nous regardent, ces femmes-enfants rencontrées dans des régions reculées de la planète par la photojournaliste américaine Stéphanie Sinclair, qui défend la cause des fillettes mariées de force à 6, 8 ou 10 ans. Elles sont actrices de ces photos qu’elles saisissent comme une chance, pour elles, de témoigner, de dénoncer leur calvaire. Et cela se voit d’autant plus que certains des tirages si beaux, si luxuriants de l’exposition « Too young to wed/Mariées trop jeunes », produits pour certains en formats monumentaux, nous surplombent, nous marquent durablement.

Une boîte de Pandore

Stéphanie Sinclair, 43 ans, ne savait pas lorsque, en visite dans un hôpital afghan, elle découvre des fillettes parmi les femmes qui se sont immolées pour échapper à leur mariage forcé, qu’elle ouvrait une boîte de Pandore : plus de 50 pays à travers le monde sont concernés. 39 000 filles sont mariées contre leur volonté tous les jours. Son travail de quinze ans documentant tous les problèmes sociaux, médicaux, politiques, culturels posés par cette violation des droits de l’homme, est initié, au départ, par des commandes de presse. Il se poursuit désormais, alors que les magazines produisent de moins en moins d’enquêtes de terrain, grâce à des fonds privés recueillis par l’ONG que la photographe a elle-même fondée et qui octroie des bourses, crée des écoles, organise des ateliers.

Il est, ici, magnifié par la scénographie qu’autorise un lieu qu’on découvre : la vaste galerie de 1 200 m2 située sur le toit de la Grande Arche de la Défense, qui vient de rouvrir après de longues années de travaux. Porteur d’un projet culturel qui devait ouvrir une fenêtre sur le monde, l’architecte Jean Pistre, qui voulait le dédier au photojournalisme, en a confié la direction artistique à Jean-François Leroy, directeur du festival Visa pour l’image.

À Perpignan, justement, on avait vu deux étapes de ce spectaculaire grand œuvre, arraché par la photographe américaine au prix de longs séjours et de palabres auprès des chefs de village et des familles de fillettes devenues monnaie d’échange, souffre-douleur, esclaves à un âge où l’on n’a pas encore son libre arbitre.

À Paris, il n’y avait pas de lieu, jusque-là, pour rendre visible tout ce qu’on nous cache. Les chiffres, d’ailleurs, sont éloquents : sur les 175 photos présentées, 115 sont inédites, sans compter les 6 entretiens vidéo. Ils nous emmènent au Rajasthan, en Afghanistan, en Éthiopie, au Yémen où Thani, 6 ans, est la prisonnière de son vieux mari, mais où Nujoud Ali, 12 ans, pose deux ans après son divorce et l’examen, grâce à elle, d’un projet de loi fixant un âge minimal de mariage.

Autre vérité dévoilée, les pays occidentaux ne sont pas épargnés : en Europe de l’Est, 11 % des filles sont mariées avant 18 ans. Aux États-Unis, alors que 400 femmes-enfants de la secte mormone étaient destinées à ses dignitaires hyperpolygames, ces derniers ont été déférés devant des juges.

Pour Jean-François Leroy, « il manquait, à Paris, un espace d’expression et d’information offert aux photographes journalistes […] qui n’a vocation ni de musée, ni d’acquisition d’œuvres. » « Mon objectif, dit-il, est de combler un vide, de bousculer les codes et cadres, en montrant le travail de photojournalistes vivants et productifs jamais exposés à Paris, qui existeront, ainsi, un peu mieux. »

Le plus beau balcon sur Paris

En octobre, l’œuvre puissante et abondante de l’Américain Eugene Richards sera, à son tour, montrée dans la grande galerie qui accueillera chaque année quatre expositions de 3 mois chacune. Quant aux 200 m2 réservés à des expositions dites « pop up », dictées par un événement d’actualité, hommage y est actuellement rendu à l’œuvre de Stanley Greene (1949-2017), récemment et trop tôt disparu (lire notre édition du 22 mai).

Plus d’un million de visiteurs sont espérés chaque année sur ce toit terrasse désormais doté aussi d’un bistrot gastronomique et d’un pont-promenade en teck offrant, à 110 m de hauteur, une vue à 360 degrés sur le parvis de la Défense, l’axe historique qui le relie au Louvre et le Grand Paris.

Jusqu’au 24 septembre. Ouvert tous les jours. Tarif ascenseur panoramique : 15 euros. Tarif exposition : 4 euros.
Rubrique culture, photographie

Un journaliste fait son travail, ils menacent

Publié le 05/05/2017 à 19:22 par andrenicolas Tags : moi chez france mer amis travail pouvoir news sur pcf roman
Un journaliste fait son travail, ils menacent
Un journaliste fait son travail, ils menacent
Vendredi, 5 Mai, 2017
L'Humanité

Par Jean-François Téaldi, ex-présentateur de France 3 et élu PCF à Cagnes-sur-Mer.

Durant mes vingt-cinq années de présentation des magazines politiques sur France 3 Méditerranée, j’ai été directement confronté aux élus du FN, de Jean-Marie Le Pen à Bruno Mégret, en passant par Jacques Bompard, Jean-Marie Le Chevallier ou Jacques Peyrat. La montée en puissance du FN en Paca avait vu aux municipales de 1995 sa victoire à Orange, Marignane et Toulon. Devant recevoir Bompard, j’avais passé une semaine dans cette ville. À l’hôtel, le propriétaire m’explique que la ville est coupée en deux. Chaque électeur va chez le commerçant qui pense comme lui ! Quelques personnes d’origine maghrébine rasent les murs en me rencontrant. J’ai rendez-vous avec Fabienne Haloui, à l’époque secrétaire de la CGT. Depuis l’élection, elle reçoit injures et menaces. À Toulon, les associations de jeunesse voient leurs subventions supprimées, remplacées par des associations où le maire place ses affidés. Mes questions ne plaisent pas aux extrémistes de droite. Alors que les Mégret avaient axé toute leur campagne sur la sécurité pour prendre Vitrolles, grâce à une note des RG que j’ai obtenue, je montre au contraire que l’insécurité a progressé de 10 %. Dans la semaine qui suit, des dizaines de pétitions demandant ma tête sont envoyées à la direction. Jacques Peyrat, qui vient de quitter le FN, part à la conquête de Nice. Durant la soirée électorale, il affirme avoir le soutien des communautés juive et arménienne. Je produis un document de ces deux institutions qui affirment l’inverse. Le lendemain, je reçois des menaces par téléphone : « Téaldi ? On va te casser la tête et les jambes. » Entre les deux tours, la police me conseille de ne plus rentrer chez moi. Je refuse mais je serai accompagné du studio de France 3 à mon domicile par des amis armés. Dernière menace : celle d’un responsable FN de Beauvais après que j’ai posté une pétition de soutien à Audrey Pulvar, écartée d’antenne pour avoir signé un

e pétition anti-FN. Et le FN n’était et n’est pas au pouvoir !

 

La parole est à Elkabbach

Publié le 03/03/2017 à 09:10 par andrenicolas Tags : photo mode gratuit news sur roman image
La parole est à Elkabbach
La parole est à Elkabbach
de claude baudry
Mardi, 28 Février, 2017
L'Humanité

Photo : Bertrand Guay/AFP

La chronique médiatique de Claude Baudry. « Elkabbach arrive pour redorer le blason d’une chaîne sinistrée qui a perdu près d’une centaine de journalistes. »

Jean-Pierre Elkabbach ne voulait pas rater cette nouvelle présidentielle. Il avait pensé la suivre sur Europe 1. Mais le patron de la radio du groupe Lagardère, dont les audiences sont en berne, lui a sucré son interview du matin. Elkabbach a refusé de se taire. Et a fait, à 79 ans, ses débuts, enfin ceux de la chaîne CNews, hier matin. Une chaîne d’info en continu sur les cendres d’I-Télé.

CNews, c’est la fusion sans effusion des rédactions de Direct Matin, le journal gratuit de Vincent Bolloré, et d’I-Télé, la chaîne d’information en clair du groupe Vivendi, que préside justement Bolloré. Durant de longs mois, marqués par une grève de 31 jours des salariés d’I-Télé, CNews est restée dans les cartons du déménagement. Et durant tous ces mois on a vu comment Bolloré a décidé de la reprise en main de l’information à Canal Plus : exit le Petit et le Grand Journal, exit Spécial Investigation. Sur I-Télé, Bolloré et ses représentants comme Serge Nedjar, son proche ami de Direct Matin arrivé aux commandes, se sont heurtés à la résistance des personnels. La rédaction a été en tête de ce mouvement, au nom de l’indépendance, de l’éthique aussi : les salariés se sont opposés, entre autres, à l’arrivée de l’animateur Jean-Marc Morandini, mis en examen pour corruption de mineurs aggravée. L’enquête pour harcèlement sexuel qui le visait également a été classée sans suite à la mi-janvier. Morandini ne devrait être finalement à l’antenne qu’après la présidentielle… Mais rien n’est moins sûr. Une charte déontologique et un comité d’éthique devraient être mis en place en mars.

De fait Elkabbach arrive pour redorer le blason d’une chaîne sinistrée qui a perdu près d’une centaine de journalistes, certains partis pour lancer un site d’information baptisé Explicite, et près de la moitié de son audience (0,6 % en janvier contre 1 % avant le mouvement). Pour le profit de BFMTV (2,5 %) et de LCI, qui, nouvelle arrivée sur la TNT gratuite, a profité de la situation (0,5 %). Elkabbach retrouve sur CNews Patrick Poivre d’Arvor, Marc Menant, Rachid Arhab. C’est un peu les papys de l’espace en mission (Space Cowboys). Mais sans Clint Eastwood et Tommy Lee Jones !

Avec 24 millions de pertes en 2016, cela ne va pas être facile. D’autant que la grande sœur Canal Plus est elle aussi en difficulté. Le groupe Vivendi a vu ses bénéfices reculer de 35 % en 2016, mais surtout Canal Plus a perdu près de 400 millions d’euros pour l’année écoulée (après une perte de 264 millions en 2015) et pas loin de 500 000 abonnés. En clair, comme en crypté, cela fait du vide.

 

 

Journaliste rubrique Médias

Mehdi Meklat rattrapé par ses tweets

Publié le 25/02/2017 à 09:29 par andrenicolas Tags : image blog homme france png mort jeune bleu littérature news écran oiseau roman
Mehdi Meklat rattrapé par ses tweets
Mehdi Meklat rattrapé par ses tweets
Mercredi, 22 Février, 2017
L'Humanité

Capture d'écran Youtube

Les propos haineux publiés pendant des années par le jeune auteur suscitent la controverse.

Même portés par un petit oiseau bleu, les écrits ne s’envolent pas. C’est la leçon que devra retenir Mehdi Meklat, 24 ans, jeune prodige du journalisme et de la littérature. Issu du Bondy Blog, Mehdi, en tandem avec Badrou, a été un temps chroniqueur sur France Inter et auteur de deux romans remarqués, publiés au Seuil. Vendredi dernier, il a été rattrapé par un passé moins flatteur. Lors de l’émission la Grande Librairie, sur France 5, certains internautes ont exhumé le flot de propos haineux que Mehdi Meklat a ­déversés pendant des années sur le réseau social Twitter, sous le pseudonyme de Marcelin Deschamps.

Parmi ces « tweets » (et pas les pires) : « Je trouve la phrase “J’aime la mort comme vous aimez la vie” de Mohamed Merah troublante de beauté » ; « Marine Le Pen je vais l’égorger selon le rite musulman » ; ou encore « Je crache des glaires sur la salle gueule de Charb et de tous ceux de Charlie Hebdo » (écrit, précision nécessaire, trois ans avant l’attentat du 7 janvier 2015). Depuis 2015, Mehdi Meklat en a fini avec Marcelin Deschamps, il tweete sous sa véritable identité et de manière beaucoup plus policée. Mais la polémique ne cesse d’enfler depuis ce week-end.

Certains ont pris leurs distances

Sur Twitter et Facebook, Mehdi Meklat a tenté, lundi, de se justifier d’une manière pas tout à fait convaincante. « En 2011, j’avais 19 ans (…). Twitter était alors un Far West numérique (…) où aucune règle n’était édictée, aucune modération exercée. J’ai trouvé un pseudo : Marcelin Deschamps (…), un ­personnage de fiction maléfique (qui) se permettait tous les excès, les insultes les plus sauvages. Par là, il testait la notion de provocation. » Un double odieux que « Mehdi n’a pas su contrôler », reconnaît le jeune homme, objet d’une plainte de la Licra.

Du Bondy Blog à Mediapart en passant par les Inrockuptibles et Christiane Taubira (avec qui il avait partagé la une du magazine), ceux qui ont travaillé avec lui ont pris leurs distances. Mais l’affaire va bien au-delà. Les ex-dérapages indéfendables de Mehdi Meklat sont devenus le prétexte à une offensive d’une coalition hétéroclite, qui, bien souvent, ­dépasse son propre cas et cible les tenants d’une gauche multiculturaliste. On y retrouve le politiste socialiste Laurent Bouvet et son mouvement « Printemps républicain », la journaliste catho-réactionnaire Eugénie Bastié, tout comme le site d’extrême droite Fdesouche, qui, comble du cynisme, dénonce le racisme de Meklat… A. R.

Un fol amusement par Philippe Torreton

Publié le 31/12/2016 à 22:09 par andrenicolas Tags : image moi monde homme france photo femme mode sourire animal noel pouvoir news patrimoine roman
Un fol amusement par Philippe Torreton
Un fol amusement
Philippe Torreton
Mercredi, 28 Décembre, 2016
Humanite.fr
DR

Avez vous remarquez la légèreté avec laquelle nombre de journalistes diffusent les mauvaises nouvelles concernant le monde animal, victime de la plus grande extinction depuis des millénaires ?

 Dernière en date entendu sur France Inter dans le 7/9 on nous informe que les rennes du Groenland ne trouvent plus assez de lichen à cause du réchauffement climatique, et, selon des mesures récentes, verraient leur poids et leur taille se réduire et aussitôt nous entendons une petite relance écrite en forme de blagounette carambar sur le père Noel qui va avoir du mal à tracter son traîneau. Sur BFM un autre jour on vous torche une brève sur les giraffes et les éléphants avec un petit sourire en coin le même que pour les sujets cocasses en fin de JT.

En revanche sitôt qu'une banque fait faillite, dès qu'un taux de croissance moins bon que prévu surgit de l'AFP, on est dans le sérieux et le solide pas question de faire un clin d'œil. La disparition des espèces, dans le traitement actuel de l'info peut engendrer une blague un sourire une ironique mise à distance, en revanche l'économie doit être distillée au peuple de façon sérieuse et sentencieuse. Le peuple doit rester consommateur jusqu'au bout. Ors la disparition d'une espèce animale ou végétale représente une catastrophe absolue, le patrimoine génétique et les interactions que cette espèce avait tissé avec son environnement depuis des millénaires constituent une perte démentielle car irréversible. Une banque disparaît, et alors? Le peuple en général est sollicité pour mettre la main au porte feuille et vous pouvez être certains que dans les deux ans qui suivent les nouveaux dirigeants( quand ce ne sont pas les mêmes!) se font voter des augmentations de primes hallucinantes en s'attribuant la paternité de cette remise à flot.

Il y a un écart délirant dans le traitement des actualités concernant l'écologie et l'économie et cet écart nous tue il participe à l'extinction de l'espèce humaine. Car les disparitions d'espèces que nous vivons sont le prélude à la disparition des êtres humain. Notre survie dépend de la multitude, que l'on appelle biodiversité. Le vignoble français fut sauvé grâce à pied de vigne américain venu de France résistant au phylloxera depuis l'immense majorité des pieds de vigne français sont greffés sur cette souche. Si cette espèce de vigne avait été détruite il n'y aurait plus de production vinicole en France. Chaque entité vivante, de la plus emblématique à la plus ingrate est un univers à part entière, elle porte en elle une trace de nôtre aventure commune. 

Pour moi le braconnage, l'industrie agroalimentaire, la surpêche, la pollution marchandée, le cynisme et la corruption des politiques sont des crimes contre l'humanité. Le temps des procès de type Nuremberg contre les responsables de ces fléaux viendra, le mal sera fait mais il viendra.

La France de droite voit en Fillon un Président sérieux. Mais un candidat qui ne place pas l'écologie au centre de son programme pour moi n'est qu'un clown dangereux et pathétique, un irresponsable. 

En ce sens l'élection qui se prépare sera un indicateur très fiable du degré de conscience des citoyens ainsi que du personnel politique. C'est mal parti, très mal parti, personnellement je n'arrive plus à écouter un homme ou une femme politique qui ne place l'écologie en avant, en préambule de tout programme, comme un diapason, le "la" d'un programme. Tous les grands maux de nos sociétés modernes doivent être abordés par le prisme de l'écologie, le chômage, la santé, l'éducation, le pouvoir d'achat, l'insécurité tout... la responsabilité que nous avons nous citoyen, est dans notre possibilité de nous détourner totalement de nous désintéresser de tout discours et programme politique qui ne serait pas articulé autour de l'écologie.

Ce qui est valable politiquement l'est également médiatiquement, un journal ou une émission d'information qui marginalise l'écologie, qui se contente d'une chronique, une interview qui ne teste pas les convictions écologistes de la personnalité politique n'a non seulement pas de sens mais témoigne d'une appartenance à une idéologie marchande visant à relativisé les urgences environnementalistes.

L'écologie ne peut plus être un ministère elle doit être un gouvernement, une présidence.

Politiques et journalistes. La connivence est irréversible

Publié le 27/12/2016 à 19:09 par andrenicolas Tags : image merci moi monde homme chez france photo mode livre voyage pouvoir news sport concours roman
Politiques et journalistes. La connivence est irréversible
Politiques et journalistes. « La connivence est irréversible »
Entretien réalisé par Audrey Loussouarn
Lundi, 26 Décembre, 2016
L'Humanité
Sarkozy, en 2006, s’adressant aux journalistes lors de l’université d’été de l’ump. PHOTO OLIVIER LABAN-MATTEI/AFP
AFP

Entretien. À l’heure de la campagne électorale, Alexis Lévrier analyse les relations entre personnalités politiques et journalistes. Selon lui, le traitement médiatique en devient « orienté » et « partiel ».

De Franz-Olivier Giesbert, et son « moi, je baise avec le pouvoir », à Nicolas Domenach, la connivence entre journalistes et politiques semble pleinement revendiquée…

Alexis Lévrier La polémique déclenchée par le voyage à Abidjan de Nicolas Domenach, payé par Manuel Valls, montre que des comportements, autrefois dans la norme, deviennent l’exception. Le journaliste dit pratiquer sa profession comme un « sport de combat rapproché ». Il reprend la formule « le contact et la distance » d’Hubert Beuve-Méry (fondateur du Monde – NDLR) mais revendique la volonté d’être d’abord au contact pour, ensuite, prendre de la distance. Beuve-Méry disait, lui, qu’il faut être l’un et l’autre. Il expliquait à ses journalistes qu’ils avaient le droit d’être invités par le pouvoir politique « à condition de cracher dans les plats ». Domenach, lui, s’est resservi : ce qu’il a écrit après ce voyage n’a rien d’original, ni d’indépendant, et dresse le premier ministre en présidentiable. Ce que Manuel Valls attendait.

La pratique du journalisme embarqué fait partie intégrante de la campagne présidentielle. Qu’est-ce que cela augure ?

ALEXIS LÉVRIER Lors d’une conférence de presse de janvier 2008, Laurent Joffrin pose une question à Nicolas Sarkozy sur la « monarchie élective ». Les autres journalistes ont ri. Ce qui a choqué les Anglo-Saxons, car, chez eux, quand un homme politique ne répond pas à une question, le prochain la repose, et ainsi de suite, jusqu’à obtenir une réponse. Il serait temps que nous nous inspirions de ce mode de fonctionnement. Le journalisme embarqué, l’immersion rendent impossible de garder l’impartialité complète : soit le journaliste est défiant et il est marginalisé, soit la complicité, stratégique, finit par devenir réelle. De plus, le journaliste peut avoir l’impression de bénéficier d’un privilège et d’en être redevable. Le principe des boîtes noires de Mediapart tend à améliorer la situation : le site ne publie plus seulement les informations, mais aussi comment elles ont été obtenues.

Vous suggérez d’adopter « le point de vue de Sirius »

ALEXIS LÉVRIER Voir les choses du point de vue de Sirius, c’est observer de très loin afin de ne pas prendre parti. Respecter cet idéal revient à prendre le risque de n’obtenir aucune information. Ce dilemme est consub-stantiel au journalisme politique. En France, ce problème est d’autant plus difficile à résoudre que le pouvoir politique entretient une relation presque incestueuse avec la presse depuis le XVIIe siècle. Or, l’élection de Trump, qui a surfé sur le discours anti-élites et antimédias, et la même rhétorique chez Marine Le Pen montrent qu’il ne faut pas donner prise à ce discours-là.

Quelles sont les origines de cette forme d’endogamie entre journalistes et pouvoir politique que vous évoquez (1) ?

ALEXIS LÉVRIER Se pose d’abord la question de la formation. À Sciences-Po se côtoient nos futures élites politiques et médiatiques. Journalistes et personnalités politiques appartiennent souvent au même milieu sociologique. Grâce à des dispositifs comme la Chance aux concours, nous pouvons espérer un renouvellement de ces élites, une revitalisation du lien démocratique et une presse plus indépendante du pouvoir, qui ressemble à la population. Mais que faire contre la proximité géographique de ces deux mondes ? Les journalistes parisiens s’exposent à des risques. Béatrice Gurrey (journaliste du Monde – NDLR), qui a très longtemps suivi Jacques Chirac, a été la seule à révéler que, après son AVC, il n’était peut-être plus en mesure d’exercer le pouvoir. L’accès à l’Élysée lui a été longtemps refusé. Le devoir d’informer est une question d’éthique et, sur le long terme, cette crédibilité est renforcée et reconnue par le public. Si le journaliste se tait, il entre dans la connivence, sans retour possible.

Vous exposez dans le livre la montée d’une nouvelle forme de dépendance, à l’égard du pouvoir économique…

ALEXIS LÉVRIER Les grands patrons rachètent la presse, non pour faire de l’argent, mais pour obtenir un outil d’influence. Souvent, ils dépendent des commandes de l’État et entretiennent des relations avec le pouvoir, comme le montre l’exemple de Sarkozy et Bolloré (l’affaire du yacht – NDLR). Entre le pouvoir politique, médiatique et économique, les médias sont le parent pauvre, à la merci des deux autres. Et cette interdépendance croissante entre pouvoir économique et politique se fait au détriment de l’indépendance de la presse. C’est un métier de grande précarité économique, ce qui rend les journalistes plus faibles lorsqu’ils proposent des articles. La prise de conscience des journalistes se heurte à cette réalité économique, car l’ubérisation du métier fragilise les tentatives de contestation de ces deux pouvoirs.

Malgré 35 ans d’incarcération, Mumia, toujours journaliste

Publié le 09/12/2016 à 15:56 par andrenicolas Tags : image vie homme photo mort mode pensée news anime roman
Malgré 35 ans d’incarcération, Mumia, toujours journaliste
Malgré 35 ans d’incarcération, Mumia, toujours journaliste
Gaël De Santis
Vendredi, 9 Décembre, 2016
L'Humanité
Depuis la prison, Mumia Abu-jamal anime une émission de radio et continue de lutter contre le racisme. Photo : Lou Jones/Zuma Press/Maxppp
 

Sorti en 2011 du couloir de la mort, le militant noir américain, désormais condamné à vie, exerce son métier derrière les barreaux.

Il y a trente-cinq ans, le 9 décembre 1981, Mumia Abu-Jamal, qui pratique l’activité de chauffeur de taxi pour gagner sa croûte, vient de déposer un client dans le sud de Philadelphie quand une fusillade éclate. Il est blessé. Non loin, le policier Daniel Faulkner est retrouvé mort. Ce soir-là, Mumia Abu-Jamal est arrêté, et depuis ne cesse de proclamer son innocence. Avant le procès, le juge Sabo a promis d’aider le jury à « frire le nègre ». À cette fin, des jurés noirs sont écartés. Ils n’auraient pas été partiaux, Mumia Abu-Jamal étant de couleur noire. Cet argument de l’impartialité ne s’applique pas à Sabo, membre de l’Ordre fraternel de la police, ce syndicat mafieux auquel appartenait également Daniel Faulkner. Six mois plus tard, le 3 juillet 1982, Mumia Abu-Jamal est condamné à mort. Il a fallu la mobilisation internationale pour, en 1995 et 1999, empêcher son exécution, et la persévérance de sa défense pour obtenir une révision de la peine. En 2011, la Cour suprême a estimé que Mumia Abu-Jamal n’a pas eu droit à un procès équitable et a commué sa peine en prison à vie.

Mumia Abu-Jamal est un prisonnier politique. À la fin des années 1970, journaliste radio, il couvre la répression de la communauté militante noire américaine. Militant des Black Panthers, il exprime les aspirations d’une communauté et devient la « voix des sans-voix ». Ses trente ans passés dans le couloir de la mort n’ont pas entamé sa détermination. Il continue, derrière les barreaux et par téléphone, de faire son métier sur les ondes de Prison Radio. Il n’est qu’à écouter sa dernière chronique, le 7 décembre, sur le meurtre de Walter Scott, automobiliste de 50 ans, tué dans le dos par un policier. Mumia Abu-Jamal y explique que, au procès, a été produite une vidéo où l’on voit « un homme blanc (qui) charge son arme, et tire, et tire, et tire, huit fois en tout. L’homme noir s’effondre et meurt ». Qu’importe, le policier a été acquitté. Contre de telles injustices, un mouvement est en plein essor aux États-Unis, Black Lives Matter (la vie des Noirs compte). Mumia Abu-Jamal, toujours cinglant, reprend l’expression : « La vie des Noirs ne compte pas (...) et, devinez quoi, les vidéos ne comptent pas non plus quand un homme noir est tué par un Blanc. » Le 29 novembre, une autre chronique rendait hommage à Fidel Castro, en soulignant l’apport du dirigeant cubain à la pensée du mouvement des Blacks Panthers. Ainsi, plusieurs fois par semaine, le journaliste fait son métier, signant « de la nation emprisonnée, je suis Mumia Abu-Jamal ».

Le collectif Libérons Mumia organise une diffusion de Toute ma vie en prison au cinéma la Clef, 34, rue Daubenton, vendredi à 19 h 30.
 
Entretien-vidéo avec Jacky Hortaut, animateur du collectif des soutiens français "Libérons Mumia ! :
 
 

les journalistes sous haute surveillance pour l’opération...

Publié le 24/10/2016 à 00:04 par andrenicolas Tags : travail pouvoir news roman pcf front de gauche
les journalistes sous haute surveillance pour l’opération...
Calais : les journalistes sous haute surveillance pour l’opération «nettoyage» de la jungle
Dimanche, 23 Octobre, 2016
Humanite.fr

Communiqué du SNJ-CGT, SNJ et CFDT Journalistes

Les autorités préfectorales du Pas-de-Calais ont décidé de réglementer strictement l’accès des journalistes à la zone dite de la « jungle » à Calais, lors de l’opération d’expulsion des migrants qui se déroulera sous très haute surveillance policière dès ce lundi.

Le communiqué de la préfecture indique sur un ton martial qu’« à partir du lundi 24 octobre 2016 et tout au long de l’opération, les accès autour du camp de la Lande de Calais seront régulés pour permettre aux seules personnes ayant vocation à se trouver sur le campement d’y accéder (migrants, services de l’État, associatifs, riverains, prestataires et journalistes) ».
Fermez le ban.

L’accréditation des journalistes pour cette opération baptisée « opération de mise à l’abri des migrants » précise le communiqué officiel, « permettra également d’accéder à l’espace de travail mis en place pour la presse, à l’espace de stationnement réservé aux médias et de participer aux points presse ainsi qu’aux pools presse ».
Sommes-nous revenus aux pratiques du temps de la guerre du golfe ou à un sommet de l’Otan pour déployer un tel luxe de mesures de contraintes?

Veut-on limiter le libre exercice du travail des journalistes sur les conditions du démantèlement de ce camp en réduisant au maximum le nombre de celles et ceux qui pourront accéder aux lieux des opérations ?

Tous les journalistes professionnels doivent pouvoir accéder au camp sans aucune entrave.
Pourquoi des accréditations si particulières ?

Sur quels critères ?

Quels recours auront les éventuels « recalés » ? Quid de nos confrères de la presse étrangère ?
Les syndicats SNJ, SNJ-CGT, CFDT-Journalistes font part de leur très vive inquiétude devant de telles mesures coercitives qui ne peuvent qu’entraver la liberté de mouvement des journalistes et donner à croire que les pouvoirs publics ne veulent pas de témoins !

Retour sur les grandes enquêtes du Canard enchaîné

Publié le 04/08/2016 à 14:50 par andrenicolas Tags : image article photo belle news roman
Retour sur les grandes enquêtes du Canard enchaîné
Retour sur les grandes enquêtes du Canard enchaîné
Charline Hurel
Jeudi, 4 Août, 2016
L'Humanité

Les Plaisirs du journalisme sont à retrouver, chaque vendredi de l’été, à 16 h 10, sur RFI, pour retracer les grandes affaires du Canard enchaîné avec son ancien rédacteur en chef, Claude Angeli.

«La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas ! » cancane le Canard. Le journal satirique est mis à l’honneur pour parler des Plaisirs du journalisme. Pierre-Édouard Deldique s’entretient, tout l’été, avec Claude Angeli, ancien rédacteur en chef du journal.

« Le journalisme est tellement décrié en cette période qu’il est important de dire que ça peut être une profession très belle. Elle permet de vous enrichir sur la connaissance de votre pays ou des relations mondiales », analyse Claude Angeli. Le Canard enchaîné, c’est cent ans d’enquêtes. Et de nombreuses révélations sur les affaires politiques. Le journaliste retrace les plus importantes depuis son arrivée au journal, en 1971. L’occasion, pour l’auditeur, de revivre l’affaire des diamants de Bokassa ou du Rainbow-Warrior. Sans oublier celle du Carrefour du développement, cette association présidée par Christian Nucci qui avait pour mission d’organiser le sommet franco-africain à Bujumbura. Le journal sera le premier à révéler les fausses factures. Un détournement de plus de 20 millions de francs.

Retour également sur le personnage « trouble et délirant » de Mouammar Kadhafi, comme il le qualifie. « Sarko avait chargé le général Benoît Puga, son chef d’état-major particulier, de superviser la chasse à l’ancien dictateur », écrit Claude Angeli dans un article du 26 octobre 2011. Un ordre venu après quarante années de partenariat et une invitation prestigieuse à l’Élysée… Enchaîné à la liberté de la presse, le Canard est loin d’être muselé. Surtout quand il est la cible des pouvoirs en place. Un épisode est consacré à « la Watergaffe », orchestrée par Marcellin, alors ministre de l’Intérieur. Le 3 décembre 1973 au soir, André Escaro, dessinateur, découvre que des « plombiers » très spéciaux posent des micros dans les locaux du journal. Ce sont en réalité des agents de la DST, service du contre-espionnage.

Révélations et confessions rythment l’émission. Un moment de partage avec Claude Angeli, qui avoue même être qualifié par François Hollande de « mauvais esprit mais avec toujours de bonnes informations ». Une émission passionnante à ne pas rater.

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