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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour : 24.11.2025
37122 articles


Suicide

Le suicide de Christine Renon soulève la colère enseignante

Publié le 03/10/2019 à 12:49 par andrenicolas Tags : sur france saint enfants travail texte news mode roman
Le suicide de Christine Renon soulève la colère enseignante
Le suicide de Christine Renon soulève la colère enseignante
Jeudi, 3 Octobre, 2019

Éducation. La fin tragique de la directrice d’école de Pantin secoue toute l’institution. Entre hommage et revendications, des rassemblements se tiendront aujourd’hui en Seine-Saint-Denis et dans toute la France pour exiger des solutions à la souffrance des personnels.

 

C’est raté pour #pasdevagues. Elle est là, la vague. Une vague de douleur et de colère, soulevée par le suicide de Christine Renon, directrice d’école de Pantin (Seine-Saint-Denis). En laissant derrière elle des lettres décrivant sa souffrance et son épuisement face au nombre et à l’absurdité des tâches, elle a trouvé des mots qui ont résonné bien au-delà de sa ville ou de son département. Une onde de choc, partie du plus profond de la communauté scolaire et qui se lance aujourd’hui à l’assaut de cette institution à qui Christine Renon demandait, dans la dernière phrase de sa lettre, de « ne pas salir (son) nom ».

Écoles mortes en Seine-Saint-Denis : au moins 150 d’entre elles seront tout simplement fermées. Des taux de grévistes annoncés à 85 %, 90 %, 100 % même dans de nombreuses communes, et plus de 60 % en moyenne sur le département. Des rassemblements locaux seront souvent initiés, qui convergeront à 13 h 30 devant l’inspection académique, à Bobigny, où s’ouvrira à 14 heures le CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) extraordinaire à la demande de l’intersyndicale. D’autres se tiendront à Montpellier, Toulouse, Grenoble…

Tous exigent aujourd’hui des réponses. De vraies réponses. Pas une énième déclaration d’amour suivie de coups de trique, si typique de la méthode Blanquer. Pour que les directrices et directeurs, comme ceux qui témoignent ici pour nous, tous ceux et celles qui concourent au service public de l’éducation nationale, puissent enfin apporter à tous les enfants de ce pays l’éducation de qualité qu’ils méritent. Et qu’ils puissent le faire sans risquer d’y laisser leur peau.

Olivier Chartrain

Malgré France Télécom, l'hécatombe continue

Publié le 15/06/2019 à 18:26 par andrenicolas Tags : france travail texte news mode roman reveillez vous
Malgré France Télécom, l'hécatombe continue
Malgré France Télécom, l'hécatombe continue
Jeudi, 13 Juin, 2019
En 2009 éclate le scandale des suicides à France Télécom. La souffrance au travail fait alors irruption dans le débat public. 10 ans après, même si le procès des dirigeants de l’époque est en cours, conditions de travail et méthodes de management ne se sont guère améliorées.

Suicide d’une deuxième postière en Dordogne

Publié le 15/11/2018 à 21:42 par andrenicolas Tags : travail saint texte news roman suicide mal etre
Suicide d’une deuxième postière en Dordogne
Souffrance au travail. Suicide d’une deuxième postière en Dordogne
Lundi, 12 Novembre, 2018

Une agente du bureau de Saint-Astier a mis fin à ses jours, mercredi, après avoir mis en cause La Poste dans son mal-être.

http://www.humanite.fr/

Suicides des agriculteurs des solutions pour lever les..

Publié le 25/10/2018 à 14:40 par andrenicolas Tags : monde roman france sur chez texte place news
Suicides des agriculteurs des solutions pour lever les..
Suicides des agriculteurs, des solutions pour lever les tabous
Jeudi, 18 Octobre, 2018

Près d’un suicide tous les 2 jours chez les agriculteurs ! Un sujet tabou qui a fait l’objet d’une table ronde sur la prévention du suicide lors du  Somment de l’élevage qui s’est tenu le 14 octobre à Cournon-d’Auvergne (63).

Il ressort de l’ et du  de l’Observatoire national du suicide (pages 28 et  91) que la mortalité par suicide des agriculteurs en France est 20% supérieure à celle de la population française (30% chez les éleveurs de bovins-lait) !

Et encore ces chiffres datent puisqu'ils concernent des périodes allant de 2008 à 2013. Or les phénomènes déclenchant ne s’arrangent pas :

- paperasses,

- conflits de voisinage,

- revenus agricoles parmi les plus bas du pays : « 350 euros par mois pour plus de 30% d’entre eux » est-il ressorti de la table ronde du Somment de l’élevage,

- vente en dessous des coûts de production,

- surendettement,

- solitude,

- maladie,

- absence de vacances,

- burn-out.

C’est pourquoi la MSA a renforcé cette année sa cellule d’écoute a renforcé sa cellule d’écoute  que tout paysan en détresse, tout proche, tout voisin peuvent appeler au  09 69 39 29 19.

Ainsi la MSA dispose à présent de 900 psychologues cliniciens disponibles 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. C’est révélateur de l’ampleur des difficultés du monde agricole dont le nombre d’appels est passé de 90 par mois en 2015 à plus de 300 aujourd’hui.

Ce numéro d’appel permet, selon Agri’Ecoute « à tout agriculteur, exploitant ou salarié agricole, en difficulté, d’appeler pour avoir une écoute active assurée par des professionnels qui vont les aider à gérer leur situation et prévenir tout suicide (en augmentation chez les agriculteurs). »

 s’adresse aussi aux proches et à l’entourage de l’agriculteur en détresse.

La MSA propose également une dont la Coordination Rurale demande le maintien suite au 

« La détresse des paysans impose de trouver des solutions humaines » nous avez expliqué les administrateurs de Solidarité Paysanne dans une  qu’ils nous avaient accordée suite au décès de Jérôme Laronze, abattu par les gendarmes pour refus de contrôle sanitaire, en mai dernier.

En 2019, il est prévu, en plus du dispositif de la MSA, la mise en place de  

Il s'agit là d'une solution humaine puisque les paysans ont besoin d'urgence d'un meilleur revenu.

Daniel Roucous
 

Suicides des agriculteurs, des solutions pour lever...

Publié le 15/10/2018 à 17:21 par andrenicolas Tags : monde roman france sur chez texte place news solidarité
Suicides des agriculteurs, des solutions pour lever...
Suicides des agriculteurs, des solutions pour lever les tabous
Lundi, 15 Octobre, 2018

Près d’un suicide tous les 2 jours chez les agriculteurs ! Un sujet tabou qui a fait l’objet d’une table ronde sur la prévention du suicide lors du  Somment de l’élevage qui s’est tenu le 15 octobre à Cournon-d’Auvergne (63).

Il ressort de l’ et du  de l’Observatoire national du suicide (pages 28 et  91) que la mortalité par suicide des agriculteurs en France est 20% supérieure à celle de la population française (30% chez les éleveurs de bovins-lait) !

Et encore ces chiffres datent puisqu'ils concernent des périodes allant de 2008 à 2013. Or les phénomènes déclenchant ne s’arrangent pas :

- paperasses,

- conflits de voisinage,

- revenus agricoles parmi les plus bas du pays : « 350 euros par mois pour plus de 30% d’entre eux » est-il ressorti de la table ronde du Somment de l’élevage,

- vente en dessous des coûts de production,

- surendettement,

- solitude,

- maladie,

- absence de vacances,

- burn-out.

C’est pourquoi la MSA a renforcé cette année sa cellule d’écoute a renforcé sa cellule d’écoute  que tout paysan en détresse, tout proche, tout voisin peuvent appeler au  09 69 39 29 19.

Ainsi la MSA dispose à présent de 900 psychologues cliniciens disponibles 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. C’est révélateur de l’ampleur des difficultés du monde agricole dont le nombre d’appels est passé de 90 par mois en 2015 à plus de 300 aujourd’hui.

Ce numéro d’appel permet, selon Agri’Ecoute « à tout agriculteur, exploitant ou salarié agricole, en difficulté, d’appeler pour avoir une écoute active assurée par des professionnels qui vont les aider à gérer leur situation et prévenir tout suicide (en augmentation chez les agriculteurs). »

 s’adresse aussi aux proches et à l’entourage de l’agriculteur en détresse.

La MSA propose également une dont la Coordination Rurale demande le maintien suite au 

« La détresse des paysans impose de trouver des solutions humaines » nous avez expliqué les administrateurs de Solidarité Paysanne dans une  qu’ils nous avaient accordée suite au décès de Jérôme Laronze, abattu par les gendarmes pour refus de contrôle sanitaire, en mai dernier.

En 2019, il est prévu, en plus du dispositif de la MSA, la mise en place de  

Il s'agit là d'une solution humaine puisque les paysans ont besoin d'urgence d'un meilleur revenu.

Daniel Roucous
 

Hôpital. Le personnel sous le choc après un suicide

Publié le 21/07/2018 à 09:42 par andrenicolas Tags : vie sur travail mort texte news roman
Hôpital. Le personnel sous le choc après un suicide
Hôpital. Le personnel sous le choc après un suicide
Mercredi, 18 Juillet, 2018

Un chirurgien s’est donné la mort, début juillet, dans son bureau du centre hospitalier d’Eaubonne (Val-d’Oise).

Ce sont les collègues du chirurgien orthopédique qui, s’inquiétant de ne pas le voir rejoindre le bloc après une pause alors qu’il venait d’opérer un patient, ont fait la macabre découverte. Ce médecin hospitalier a attendu la fin de sa journée de garde, dimanche 1er juillet, pour se pendre dans son bureau du centre hospitalier ­Simone-Veil, à Eaubonne (Val-d’Oise). Retrouvé inanimé, il est décédé huit jours plus tard. Le médecin n’a laissé aucun mot d’explication et rien, semble-t-il, ne laissait présager son geste fatal. Un geste qui se répète dans le milieu hospitalier, parmi toutes les catégories professionnelles. « L’hôpital est sous le choc. Même si nous ne savons rien des raisons qui l’ont poussé à mettre fin à ses jours, chacun sait qu’attenter à sa vie sur son lieu de travail pointe des choses », estime Julien Bonnouvrier, syndicaliste CGT et membre du CHSCT. Une réunion exceptionnelle de cette instance a eu lieu le 2 juillet. Une expertise a été décidée. Deux enquêtes, l’une de l’inspection du travail, l’autre judiciaire, sont en cours.

Rien ne signale particulièrement l’hôpital d’Eaubonne. « Ici, nous partageons les mêmes difficultés qu’ailleurs : les repos et congés rognés pour compléter les équipes incomplètes, les moyens manquants, les blocs fermés faute de personnels spécialisés, tandis que les opérations se bousculent dans les blocs ouverts », déplore Julien Bonnouvrier. En un mot, des situations de « travail empêché, mal fait », dont l’association Soins aux professionnels de santé relève dans plusieurs études qu’il est la source essentielle du mal-être des médecins et soignants. Et la cause de l’épidémie de burn-out, qui peuvent conduire au suicide. Le 13 février dernier, le premier ministre avait choisi l’hôpital public d’Eaubonne pour lancer « le plan de transformation de l’hôpital ». Il se donnait trois mois pour « bâtir quelque chose de durable ». On attend toujours son « plan santé ».

Sylvie Ducatteau

http://www.humanite.fr/

Suicide au travail. Michelle, victime de la précarité

Publié le 07/03/2018 à 20:58 par andrenicolas Tags : image vie moi photo travail mort mode dieu sur news roman
Suicide au travail. Michelle, victime de la précarité
Suicide au travail. Michelle, victime de la précarité
Sylvie Ducatteau
Mercredi, 7 Mars, 2018
L'Humanité

Après un long arrêt maladie, Michelle avait travaillé trois mois à l’hôpital Tenon à Paris 20e, son dernier lieu de travail à l’AP-HP. Fred Tanneau/AFP
 

Michelle était technicienne de laboratoire à l’AP-HP. Elle s’est donné la mort, vendredi matin, dans les locaux de la médecine du travail, où elle avait rendez-vous.

Michelle avait prévenu. Dans un dernier courriel posté mardi 27 février, la jeune technicienne de laboratoire, âgée de 35 ans, avait annoncé son geste fatal : « Le 1er ou le 2 mars prochain devrait avoir lieu un événement tragique pour moi au siège de l’AP-HP » (Assistance publique-Hôpitaux de Paris). Elle enjoignait aux destinataires de prendre contact les uns avec les autres afin de prévenir les médias, « pour que mes tentatives de suicide à cause des conditions de travail et du harcèlement de travail (sic) au Kremlin-Bicêtre ne restent pas lettre morte », dénonçait-elle sans aucune ambiguïté. Et d’ajouter : « Je vous en prie, que je ne reste pas un cas isolé ! » Vendredi matin, profitant d’un rendez-vous avec un psychologue dans les locaux de la médecine du travail située à l’Hôtel-Dieu, à Paris, elle s’est donné la mort.

Rien n’y a fait. Ni l’obtention d’un statut de stagiaire au sein de l’AP-HP, en mars dernier, qui ouvrait la voie à son recrutement définitif après une dizaine d’années à cumuler les contrats de courte durée. Ni le soutien du responsable de la CGT de l’hôpital Robert-Debré, où elle avait travaillé. Ni celui de son avocate Me Sylvie Le Toquin, qui s’apprêtait à déposer plainte contre l’AP-HP pour harcèlement moral. Et pour qui les raisons professionnelles du suicide de sa cliente ne font aucun doute. « Je fais très peu de procès en harcèlement, d’abord parce que nous en perdons beaucoup. Mais là, j’avais tous les arguments en main », souligne Me Le Toquin. Pour l’avocate, Michelle a été « broyée » par la machine administrative. « Plus vous entrez dans la profondeur de son dossier, plus vous voyez qu’elle tombe », explique-t-elle.

Une gestion calamiteuse de ses salaires, amputés de « trop-perçus »

À quoi s’est heurtée la jeune technicienne de laboratoire ? D’abord, à l’incertitude du lendemain, permanente, provoquée par les silences de l’administration sur le renouvellement ou non de ses contrats de travail. Des contrats courts (d’un à trois mois, selon les règles de la fonction publique hospitalière), qu’elle a multipliés dans cinq hôpitaux parisiens : Trousseau, Cochin, Robert-Debré, Bicêtre et Tenon en dernier lieu. Son dossier administratif restant parfois en souffrance d’un établissement à l’autre, cela a entraîné une gestion calamiteuse notamment de ses salaires, amputés de « trop-perçus » ou du paiement des heures supplémentaires aboutissant à « un imbroglio de plus en plus incompréhensible dans lequel elle se perdait », commente son avocate.

En 2016, la contractuelle avait fait condamner l’AP-HP pour préjudice d’exécution dommageable du contrat de travail. La jeune technicienne peinait alors à obtenir le paiement de cinq heures supplémentaires. Dans la foulée, elle avait été recrutée par l’hôpital du Kremlin-Bicêtre. « J’avais des CDD avec tacite reconduction mais je n’avais pas de document écrit, de “contrat express”. Je travaillais sans contrat. Et plus personne ne me disait rien », racontait Michelle il y a quelques jours. Comme le confirme l’AP-HP dans son communiqué, c’est au lendemain de l’annonce qu’il était mis fin à son contrat qu’elle a attenté pour la première fois à sa vie. Un geste suicidaire qui n’a pas été reconnu comme accident du travail, la privant de salaire. Après un long arrêt maladie et l’échec de sa reprise d’activité, Michelle n’a tenu que trois mois à l’hôpital Tenon, puis ce fut la cassure. L’AP-HP assure avoir pris toutes les dispositions pour éviter le pire. Un CHSCT extraordinaire est convoqué ce jeudi à 11 heures à la demande de la CGT. Ces deux derniers mois, cinq salariés de l’AP-HP se sont donné la mort. Deux sur leur lieu de travail.

Lire le communiqué de l'Usap-CGT

Le suicide à l’hôpital ne doit plus être un tabou

Publié le 24/06/2017 à 08:15 par andrenicolas Tags : image enfants photo travail mode nuit rose news sur roman
Le suicide à l’hôpital ne doit plus être un tabou
Le suicide à l’hôpital ne doit plus être un tabou
Sylvie Ducatteau
Vendredi, 23 Juin, 2017
Humanite.fr

DR
La CGT de l’AP-HP a anticipé la réunion du CHSCT extraordinaire consacrée aux suicides dans les hôpitaux de l’Assistance publique, vendredi 23 juin,  pour dénoncer l’explosion de la souffrance au travail dans les établissements parisiens.
Les responsables des cinquante six syndicats CGT des hôpitaux de l’AP-HP ont décidé de « camper » toute la journée, devant le siège de l’Assistance publique,  avenue Victoria à Paris, où se déroule, ce vendredi, un comité d’hygiène,  de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) consacré au suicide.    En février denier, un infirmier s’était  défenestré du 8e étage de l’hôpital européen George Pompidou, comme l’avait fait quatorze mois plus tôt,  un cardiologue, le professeur Megnien.  En mars,  un mois plus tard, le 7 mars, une ex infirmière,  s’était pendue dans son bureau de l’hôpital Cochin.  Pour chacun, le lien de leur geste fatal avec le travail faisait peu de doute.  
 
Depuis ces drames,  les syndicats demandaient la tenue d’un CHSCT  sur le sujet.  La CGT y ajoutant une rencontre bilatérale avec le Directeur général, Martin Hirsch. « Non seulement nous ne voulons plus que les suicides soient un tabou dont on ne veut pas parler mais nous connaissons les causes de l’explosion de la souffrance au travail, a expliqué Rose May Rousseau,  la secrétaire de la CGT de l’AP-HP.  Les restructurations en cours sont certes silencieuses mais violentes et les pratiques managériales inspirées de l’entreprise sont inadaptées à l’hôpital. Le travail perd tout sens pour les soignants. ».  
 
En clair, pour la CGT, la seule prévention des risques psycho-sociaux ne suffira pas à enrayer le phénomène des suicides. Et à affronter l’ensemble des signes de mal être au travail, la multiplication des cas de dépression,  les tensions entre  à l’origine de violences,  de harcèlement…  Il n’est donc pas surprenant que l’abrogation de la réforme des 35 heures et le principe de la journée à 12 heures (L’arrêté du 1er avril 2016 sur le temps de travail et de repos à l’Assistance publique) soit la première des revendications du syndicat.  «Chacun de nous a perdu huit jours de RTT,  les effectifs ont progressé de seulement 0,8 % tandis que l’activité est en hausse de 2,5%.  Comment voulez-vous que cela marche ? », interpelle André Guisti, membre du CHSCT central. 
« Toutes les catégories de personnel sont concernées, soignants mais également personnel administratif, technique, le corps médical. Personne n’est épargné par ces conditions de travail extrêmement dégradées. Il est temps que tous refusent que certains se tuent pour le travail », insiste Valérie Froberger, également membre du CHSCT central de l’AP-HP. 
 
Les syndicalistes ont aussi demandé l’arrêt du démantèlement des crèches du personnel et une politique d’aide à l’accès au logement.  Sur ce point,  les intervenant ont dénoncé la quasi impossibilité pour les agents de l’AP-HP de se loger y compris dans la première couronne parisienne compte tenu du prix des loyers et de la faiblesse des salaires.  L’allongement des trajets domicile/travail, les difficultés de circulation en transport en commun à des horaires atypiques, de nuit ou le week-end, le problème de garde des enfants alimentant encore contraintes et stress.

une productrice de lait bretonne se donne la mort

Publié le 24/02/2017 à 16:44 par andrenicolas Tags : image vie enfants photo femme travail mort mode message news bretagne revenu roman
une productrice de lait bretonne se donne la mort
« En difficultés financières», une productrice de lait bretonne se donne la mort
Laurence Mauriaucourt
Vendredi, 24 Février, 2017
Humanite.fr

Manifestation à Poitiers en 2013 organisée par l'Association des producteurs de lait indépendants (Apli) qui a rassemblé 400 productrices de lait venues faire part du malaise de la profession. Photo : AFP

Une productrice de lait qui ne parvenait pas à surmonter les conséquences financières de la crise du lait, a été trouvée pendue dans sa salle de traite de sa ferme en Bretagne, selon la gendarmerie. 

"Une femme de 47 ans, mère de deux enfants, qui produisait du lait avec son mari et un associé dans un GAEC (Groupement agricole d'exploitation en commun, ndlr), à Plumieux (Côtes-d'Armor), a été retrouvée par ce dernier pendue à une poutre jeudi à 7h", a indiqué à l'AFP la gendarmerie des Côtes-d'Armor.

"En difficultés financières, elle a laissé un message disant qu'elle était désolée mais qu'elle ne supportait plus la situation", a précisé l'officier de permanence.

"Selon son mari, elle était fatiguée de devoir travailler beaucoup et de ne réussir simplement qu'à payer les factures", a-t-il ajouté.

Selon des chiffres de l'Insee publiés en décembre, le revenu moyen d'un chef d'exploitation agricole a diminué de 26,1% en 2016 par rapport à 2015. Les filières les plus touchées sont la production de céréales et celle de lait, qui a subi de plein fouet la concurrence européenne après l'abandon des quotas laitiers européens en 2015.

Les conditions de vie et de travail des paysans ne cessent de se dégrader. Les conséquences sont rudes : nombre de suicide multiplié par trois en 2016 et explosion des demandes de prime d’activité (dispositif qui a remplacé le RSA).

Ce nouveau suicide intervient tandis que le Salon de l’Agriculture s’ouvre à Paris. Les candidats à l’élection présidentielle ne manqueront pas de le visiter. Leurs projets en matière de production agricole et de revenus pour les paysans sont attendus.  

(Avec AFP)

Suicide de notre collègue Emmanuel

Publié le 08/02/2017 à 09:04 par andrenicolas Tags : image enfants france fond png travail mort nuit cadre news pensées revenu roman
Suicide de notre collègue Emmanuel
Suicide de notre collègue Emmanuel
Mardi, 7 Février, 2017
Humanite.fr

Communiqué du syndicat CGT, Usap-Ap-HP

Notre collègue Emmanuel, infirmier à la suppléance, s’est donné la mort dans la nuit du 5 au 6 février en se jetant du 8ème étage de l’hôpital.

Comme tous les personnels, vos délégués et représentants CGT sont sous le choc. Nos premières pensées vont à sa compagne, ses deux enfants, sa famille. Nous assurons ses collègues proches de notre sou tien et de notre disponibilité.

Un suicide est un acte individuel dramatique dont les motivations personnelles s’enchevêtrent et ne peuvent jamais être totalement élucidées.

Mais comme tous les collègues, nous sommes frappés par le fait qu’Emmanuel soit revenu à l’hôpital pour se tuer, en dehors de ses heures de service, et en tenue de travail.

Son acte s’ajoute à plusieurs autres tragiquement similaires à l’AP-HP ces derniers mois. Les enquêtes se poursuivent sur le suicide d’un cardiologue de l’HEGP, il y a à peine un an, et soulignent un lien accablant avec la dégradation de son cadre professionnel. Il faut arrêter l’hécatombe !

Représentants du personnel, nous ne cessons de mobiliser pour s’opposer à la poli tique de course à la productivité et de réduction des moyens, notamment humains. Après des années de casse du service public de santé, l’Hôpital Pompidou est devenu une usine à soins, une machine à broyer les agents.

La dégradation des conditions de travail au jour le jour, les horaires déstructurés, la diminution des moments d’échanges humains et de fraternité dans les services, entraînent fatigue, stress, souffrance, mal-être aussi bien dans nos vies professionnelles que, en répercussion, dans nos vies familiales.

Ni les alertes, ni les recommandations des instances du personnel (CHSCT, CTE) ne sont prises au sérieux par une direction au fond uniquement préoccupée de « l’efficience » économique dictée par les lois successives de santé (T2A, HPST, loi Touraine). L’intention de bloquer les accès aux terrasses, après le drame, comme nous l’avons entendu hier, illustre le raisonnement technocratique, coupé des réalités humaines, des serviteurs de cette politique. Instruits par le sinistre exemple de France Télécom, nous refusons le « management » des ressources humaines par la souffrance au travail.

Nous appelons, à nouveau, dans chaque service, à alerter, dénoncer et combattre chaque application de cette politique, à créer les rapports de force pour me>re en échec chaque dégradation. Contre le plan Hirsch, ensemble, nous avons montré que nous pouvions être forts pour résister, pour nous faire entendre aussi des patients et de la population sur des questions vitales.

Syndicalistes CGT, nous refusons le fatalisme et la résignation, nous œuvrons à la transformation de la détresse et de la colère et en riposte collective. Plus que jamais aujourd’hui.