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Procès cahuzac. « Et s’il se flingue en prison ? »

Publié le 27/02/2018 à 09:20 par andrenicolas Tags : homme france mer mode sur news roman
Procès cahuzac. « Et s’il se flingue en prison ? »
Procès cahuzac. « Et s’il se flingue en prison ? »
Audrey Loussouarn
Jeudi, 22 Février, 2018
L'Humanité

Dernière journée du procès en appel, hier, avec les plaidoiries des avocats de l’ex-ministre

C’était au tour, hier, d’Éric Dupont-Moretti, l’avocat principal de Jérôme Cahuzac, de plaider pour son client, dans une dernière tentative de le faire échapper à la prison ferme, avant le rendu de la décision de la cour d’appel de Paris, le 15 mai. Après que l’avocat général a requis la veille la « confirmation » de la décision du tribunal en première instance, en 2016, à trois ans de prison ferme pour l’ex-ministre de François Hollande, Dupont-Moretti a axé toute sa plaidoirie autour d’un objectif : rendre un visage humain à son client. Celui-là même qui fut, selon son avocat, « victime de la vindicte populaire », dont le tribunal ne devrait pas être « la caisse de résonance ». « La première fois que j’ai rencontré Jérôme Cahuzac, il était planqué dans un appartement parisien, avachi dans un canapé, humilié, honteux », commence-t-il, ponctuant son introduction par des silences. « Il est seul, Jérôme Cahuzac », il est un homme « prisonnier de son mensonge », détenteur d’un « pognon traîné comme un boulet », qui « n’a pas envie que tout s’écroule »… jusqu’à cette anecdote qu’il détaillera la voix basse et tout près du prévenu qui lui tourne le dos : ces longues heures où l’ex-ministre du Budget est resté dans son bureau d’avocat, s’y sentant « protégé ». « Agressions », « paparazzades », impossibilité de trouver un travail… « Il faut aller jusqu’où ? » interroge l’avocat, qui enchaîne : « Et s’il se flingue en prison ? »

L’ultime bouteille à la mer de la défense

Alors que l’avocat général avait souligné la veille la « contribution », avec ce procès, de Jérôme Cahuzac dans la lutte contre la fraude fiscale, qui fera de lui une « jurisprudence », ce point précis sera l’ultime bouteille à la mer de la défense. Avec Jean-Alain Michel, le deuxième avocat de Cahuzac, Dupont-Moretti opposera à cette affaire le cas de Liliane Bettencourt, qui a subi, elle, un simple redressement fiscal portant sur des comptes à l’étranger. Et de citer les exemples de condamnations à une peine de prison avec sursis pour fraude fiscale en France pour des montants parfois « supérieurs ». Alors, l’avocat « ne demande pas la lune », dit-il, et « suggère même d’aggraver la peine », en augmentant la peine avec sursis : « Je vous supplie de ne pas l’envoyer en prison », adresse-t-il à la cour, car « Cahuzac en prison, ce n’est pas une décision de justice ». « Est-il osé de dire qu’il a déjà trop payé ? » interpelle de son côté Jean-Alain Michel, qui évoque la « juste peine », celle qui « n’accable pas plus que nécessaire un homme fini, fracassé ».