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Sncf. « La concertation, ça veut dire “cause toujours !” »

Publié le 07/05/2018 à 15:44 par andrenicolas Tags : image monde bonne photo paris mode sur argent news pcf roman
Sncf. « La concertation, ça veut dire “cause toujours !” »
Sncf. « La concertation, ça veut dire “cause toujours !” »
Pierric Marissal
Vendredi, 4 Mai, 2018
L'Humanité

Jeudi à Paris, énergéticiens, étudiants et postiers sont venus soutenir les cheminots. Julien Jaulin/Hans Lucas
 

Plusieurs centaines de cheminots se sont rassemblés jeudi pour montrer que la mobilisation ne faiblit pas, en cette septième période de grève et avant les rencontres, lundi, avec le premier ministre.

«Nous nous sommes réunis près de Matignon pour peser dans le rapport de forces avant la réunion du 7 mai, avec le premier ministre. D’où le monde et la présence d’une bonne sono, ça aide à se faire entendre », plaisante Laurent Brun, secrétaire général de la CGT cheminots. Plusieurs centaines de cheminots, mais aussi des énergéticiens, des étudiants et des postiers se sont rassemblés jeudi devant l’École militaire à Paris. La foule montre que la mobilisation ne faiblit pas, de même que le taux de grévistes, qui reste stable, voire augmente légèrement. « Quand la direction de la SNCF ne communique pas au sujet des chiffres à la mi-journée, c’est qu’ils sont bons », se réjouit Laurent Brun.

Dans la foule, le député PCF Pierre Dharréville a apporté son soutien : « Le mouvement marque des points, la réunion de lundi est le résultat du rapport de forces. Le problème est qu’avec ce gouvernement, on sait ce qu’il entend par concertation : c’est cause toujours tu m’intéresses ! » Car, à Matignon, on ne parle pas de négociations, mais bien de concertation. « Le gouvernement a inventé ce nouveau mot, qui veut dire que, lorsque vous entrez dans une réunion, ils vous disent : voilà notre projet. Et lorsque vous en ressortez, quoi que vous ayez pu dire, c’est le même. On peut s’interroger sur leur volonté de discuter », s’agace Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, présent également.

Pour l’extension du statut à tous dans la convention collective

Malgré une certaine prudence, pour les cheminots, ces rencontres avec Édouard Philippe sont une victoire. « Au moins, on va discuter avec quelqu’un qui décide vraiment. Il peut y avoir des annonces positives, c’est tout l’intérêt du rapport de forces, je ne pense pas que le gouvernement soit prêt à subir des mois de conflit, parce que nous, les cheminots, on est prêts, et s’il faut sept nouvelles périodes de grève, on les fera », assure Laurent Brun. La CFDT se dit également prête à poursuivre le conflit dans ces conditions. Le secrétaire général de la fédération, Didier Aubert, l’a répété. « On continue à être force de propositions, d’amendements. Mais on ne sait pas ce qui nous attend lundi à Matignon, la seule chose annoncée est qu’il n’y sera pas question de la dette », précise-t-il.

Si les syndicats seront reçus séparément, la CGT a envoyé aux autres organisations une plateforme revendicative à présenter au premier ministre. « On est d’accord sur l’essentiel, même si on va leur transmettre quelques amendements à la marge, assure Fabien Dumas, secrétaire fédéral SUD rail. Concrètement, ces propositions s’opposent à l’ouverture à la concurrence, qui nous serait imposée par le quatrième paquet ferroviaire. Mais il y a un principe d’exception, au cas où le privé ne pourrait pas assumer seul les infrastructures, sans argent public. Et c’est le cas. Ce serait fort de café que les Vinci et autres, après s’être goinfrés sur les autoroutes, se servent sur le rail, financé par l’impôt de tous les Français. »

C’est également le point qui fâche l’Unsa, le deuxième syndicat de la SNCF après la CGT. « Nous considérons que ce n’est pas à nous de décider s’il doit y avoir ou non ouverture à la concurrence, estime ainsi Roger Dillenseger, secrétaire général de l’Unsa ferroviaire. Même si on y est opposé, on pense que c’est trop tard. De toute façon nous serons reçus séparément par le premier ministre, donc nous n’aurons pas d’expression unitaire. Pour ce qui est de la défense sociale du monde cheminot, présent dans la plateforme proposée par la CGT, on est d’accord, comme pour l’extension du statut à tous, et qu’il devienne la convention collective ferroviaire. »

Un avis partagé par la CFDT. Ce pourquoi tous les syndicats réclament des réunions tripartites, avec le patronat du secteur, pour négocier dans les dix-huit mois cette convention collective. « Il y a un jeu de renvoi de balles entre le gouvernement, qui propose des garanties, et le patronat, qui dit “pas question”, explique Laurent Brun. Ce pourquoi on veut mettre tout le monde autour de la table, et s’assurer que cette convention collective ferroviaire soit de haut niveau, et que le patronat signe avant de quitter la table. »