Thèmes

moi monde france fond travail sur paris texte jeune news anniversaire maison place pcf revenu roman revenu

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· André (960)
· L'humanité (853)
· Peintures (489)
· Culture (564)
· Décès (207)
· Absurdité (184)
· Jean Luc Melenchon (416)
· Le parti communiste (436)
· CGT (426)
· Actions Militantes (279)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· la une de l'humanité
· P.Martinez : M. le premier ministre, votre texte est illégal
· la une du canard enchainé du 22 août 2012
· L’éveil d’une conscience noire samplée dans les années 1980
· Objet : Sondage / Urgent.

· Europe sociale: faut-il y croire ?
· ORIGINE DE LA BURQA .......A FAIRE CONNAITRE !!!!
· Non à tout hommage officiel au général Bigeard
· La Banque centrale européenne bloquée par les Indignés
· Liste des manifestations 11 septembre 2021
· Quand Laurence Parisot nous joue « Martine à la ferme »
· La maire d’Aix-en-Provence renvoyée en correctionnelle
· Québec : Tous nus dans la rue! contre les frais de scolarité
· Dans 1précédente affaire à Drancy, volonté claire d’humilier
· Nous, femmes politiques françaises,

Voir plus 

Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "andrenicolas" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Statistiques

Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour : 02.09.2025
37109 articles


Le jeune Génération.s a-t-il trouvé sa place à gauche ?

Publié le 30/06/2018 à 08:43 par andrenicolas Tags : monde france fond travail sur paris texte jeune news anniversaire maison place pcf revenu roman
Le jeune Génération.s a-t-il trouvé sa place à gauche ?
Anniversaire. Le jeune Génération.s a-t-il trouvé sa place à gauche ?
Vendredi, 29 Juin, 2018

Ce week-end, le mouvement de Benoît Hamon se réunit à Grenoble pour valider ses statuts, un an tout juste après son lancement. Bilan sur un nouveau venu qui ambitionnait de devenir la « première force de progrès en France ».

Sur la pelouse de Reuilly, à Paris, l’ex-candidat du PS, à peine sorti de la présidentielle, se lançait dans un nouveau défi. Benoît Hamon initiait son « mouvement du 1er juillet » en quittant dans le même temps la maison familiale, le PS. Son idée : développer dans l’espace politique une « poutre » de la « maison commune de la gauche ». Un an après, son mouvement a changé de tête – une direction collégiale –, de nom – Génération.s – et a vu fleurir quelque 1 000 comités locaux composés de 60 000 membres, selon les chiffres de son fondateur. Parmi eux, d’anciens militants PS tendance « aile gauche » et des têtes connues rue de Solferino – Pascal Cherki, Isabelle Thomas, Guillaume Balas, Aurélie Filippetti ou encore Régis Juanico – qui ont abandonné l’espoir d’un lendemain pour le PS.

« Le constat que la social-démocratie n’a plus d’avenir »

Ce week-end, le mouvement se réunit à Grenoble (Isère) pour valider ses nouveaux statuts, élaborés par un conseil des membres, en janvier, et amendés à partir de 7 000 propositions. « Entre l’appel du 1er juillet 2017, la fondation en décembre, puis les mouvements sociaux et, ensuite, notre organisation interne, tout ça avec des moyens humains et matériels très ténus au départ, il s’est passé une année qui m’en paraît dix », confie Guillaume Balas, eurodéputé et bras droit de Benoît Hamon. Parti des thèmes défendus pendant la campagne – transition énergétique, revenu universel, innovations démocratiques, etc. –, Génération.s trouve, depuis, ses arguments politiques principalement dans la dénonciation du macronisme, qui assume une ligne libérale et de « régression identitaire », selon Balas. Pour Julien Bayou, qui siège avec Hamon au conseil régional d’Île-de-France, Génération.s a le mérite d’avoir « concrétisé un discours » : « Le constat que la social-démocratie n’a plus d’avenir », et en a fait « la matrice de son projet ». « Dans la recomposition politique globale, des segments n’étaient pas incarnés. Un espace politique qui nous dépasse, où certains progressistes, écologistes sans le formuler, ne se sentent pas représentés », observe-t-il. Seulement, pour Marie-Pierre Vieu, eurodéputée PCF qui côtoie au Parlement deux élus Génération.s, si le mouvement a su miser sur le « capital sympathie » de Benoît Hamon et son absence de volonté « hégémonique », il lui faut encore aujourd’hui se « construire un corps idéologique ». « Pour être pérenne, il lui faudra trouver sa place dans l’espace politique sachant qu’il est concurrencé sur sa droite avec le PS, et sur sa radicalité avec la France insoumise, aujourd’hui gros morceau de la gauche même si elle ne s’en réclame pas. Et surtout trouver comment il entend le faire », estime l’élue, qui se rendra à Grenoble. Guillaume Balas l’admet : « Ce projet politique reste à construire », en vue des municipales sur lesquelles mise beaucoup Génération.s. Le mouvement assure ici vouloir se démarquer de la fausse horizontalité d’En marche ! « À force d’avancer très vite, on ne discute pas assez avec les membres des comités locaux. Ce sera notre travail », avance Guillaume Balas.

Les élections européennes, comme une première étape test

Avant cela, se profile 2019. « L’année des européennes sera celle de notre éclosion », avance Benoît Hamon (Ouest-France). Comme une première étape test. Leur objectif : ne pas laisser une place aux néolibéraux et aux nationalistes, répètent-ils à l’envi. « Avec traités constants, où comptent-ils acter les ruptures avec les logiques de l’Europe actuelle ? C’est un vrai débat de fond qu’il lui faudra entreprendre », donne à voir une nouvelle fois Marie-Pierre Vieu. Mais déjà, Génération.s s’est lancé dans un projet de « Printemps européen » avec Yanis Varoufakis et de primaire « paneuropéenne ». Dans une « stratégie d’alliance très socialiste classique », qu’il devra à l’avenir « casser » pour ne pas reproduire la séquence présidentielle, selon la communiste. Le mouvement s’est également tourné vers EELV. Mais le parti écologiste proposera ses propres candidats d’ici mi-juillet, sans Noël Mamère, membre de la direction de Génération.s autrefois pressenti pour mener la liste. « Le rapport de forces nous est favorable et on a déjà un parti transnational. On n’a pas besoin d’un parti moins écolo », disait au Monde David Cormand, secrétaire national d’EELV.

http://www.humanite.fr/