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Par Anonyme, le 19.11.2025
salutations s'il fallait parler de toutes les horreurs actuelles, cela ferait un sacré bouquin
cordialement
Par pat, le 10.11.2025
et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
03.11.2025
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Noyades. Chargée du sport scolaire au syndicat des professeurs d’EPS, Nathalie François explique les failles du « savoir nager » à l’école.
Un Français sur sept ne sait pas nager. Pourquoi ?
Nathalie François Parce que, malgré les objectifs affichés, on ne donne pas les moyens à l’éducation nationale de remplir ce rôle. Un élève sur deux qui entre en sixième ne sait pas nager. En Seine-Saint- Denis, le chiffre des non-nageurs atteint plus de 60 %, et même près de 90 % pour la ville de Saint-Denis. Les enfants, dans cette commune, ne vont pas assez à la piscine pour vraiment maîtriser la nage.
Pourtant, sur le papier, il s’agit d’une « priorité »…
Nathalie François Oui, les circulaires le réaffirment à chaque fois, en 2011, en 2017… Mais sur le terrain, on a encore des élèves qui n’ont jamais mis les pieds dans une piscine. Notamment dans les zones rurales, en outre-mer, ou dans les quartiers sensibles, où la densité de population fait qu’il n’y a pas assez de structures pour accueillir toutes les classes. Et ces retards ne sont pas forcément rattrapés dans le secondaire : 60 à 70 % des collèges n’emmènent leurs élèves à la piscine qu’en sixième, pas après. C’est trop court pour stabiliser les apprentissages. Les élèves ont l’impression qu’ils savent nager. Mais on se rend compte plus tard que ce n’est pas toujours le cas.
Quels sont les freins principaux à cet apprentissage ?
Nathalie François Le premier, c’est le manque d’infrastructures. Il faudrait 1 000 piscines supplémentaires, et ce très rapidement. Surtout avec la perspective des JO 2024 à Paris ! Ce serait dommage de ne pas profiter de l’engouement suscité pour que, enfin, nous devenions tous nageurs. Autre problème : les moyens humains. Dans le premier degré, quand les professeurs vont à la piscine, c’est avec des parents accompagnants, pas de vrais professionnels. Et dans le second degré, les enseignants encadrent seuls. Ce n’est pas simple avec des classes de 35 élèves, dont certains sont aquaphobes et d’autres au contraire très à l’aise…
En 2015, le ministère a pris un arrêté encadrant le « savoir nager ». Était-ce une avancée ?
Nathalie François Le but était de définir les épreuves à faire passer pour considérer que l’élève savait nager. Mais c’est du théorique. Dans la pratique, on fait un peu du bachotage pour que les jeunes réussissent ces tests. Et surtout, ces épreuves sont organisées dans un milieu protégé : une fois le test passé, ça ne veut pas dire que ces enfants sauront nager dans un milieu naturel, par exemple. Or, beaucoup de noyades sont dues au fait que les jeunes n’ont pas conscience de leurs vraies possibilités. On estime qu’il faut 50 à 60 heures dans l’eau pour savoir bien nager. On en est loin, en France.
Nathalie François
Secrétaire nationale du Snep-FSU