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salutations s'il fallait parler de toutes les horreurs actuelles, cela ferait un sacré bouquin
cordialement
Par pat, le 10.11.2025
et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025
salutations... .........
plu s jamais ça !!!!!!!!!!!!!! ! nous voyons ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025
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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour :
03.11.2025
37120 articles
Le pape François, chef des 1,3 milliard de catholiques dans le monde, a appelé lundi soir les fidèles à laisser de côté leur "voracité" consumériste pour réfléchir au sens spirituel de leur vie et au partage avec les plus humbles, dans son homélie de la nuit de Noël.
Ancrée depuis maintenant 10 ans afin de favoriser le développement social de la ville, cette manifestation de quartier vise à impliquer les habitants de Chennevières par le biais d'associations ou grâce au bénévolat. , a été pour les Canévoirois l'occasion de vivre un moment convivial.
2017 vue par Nicolas Offenstadt, historien, membre du comité du centenaire de la Première Guerre mondiale
Je voulais passer les vacances de Noël à Vienne, que je n’ai pas revue depuis vingt ans. J’aime l’hiver des pays germaniques, leur froid sec, le repli intérieur de la période des fêtes. Ce séjour à Vienne, je le voyais déjà entre le retour à la Hofburg, les classiques musées, le Ring, les habituels cafés et les excursions parmi les souvenirs de Vienne la Rouge. Et pourtant dès mon arrivée, je n’arrivais pas à dissocier l’espace parcouru de cette nouvelle configuration politique qui voit gouverner l’extrême droite avec plusieurs ministères d’importance depuis quelques jours. Certes ce n’est pas la première fois. Et pourtant toute forme de banalisation est déjà une défaite, dont les conséquences ne se mesurent jamais dans l’instant. Il faut ne rien enlever au drame de cet événement. D’autant que la configuration est bien différente du début des années 2000. De nouvelles alliances peuvent se dessiner, de nouvelles politiques aussi dans un monde où la figure du migrant devient, pour certains, avant tout celle de l’autre, celle de la menace, celle de l’anti-identité. D’ores et déjà s’affirment les liens avec l’ultranationaliste Viktor Orban de la Hongrie voisine.
Au temps du centenaire de la Grande Guerre, et bientôt de celui des traités qui y ont mis fin, on ne manquera pas de remarquer que leur contestation un siècle après tient encore matière de politique offensive. Orban a déjà attribué des droits nationaux et spécifiques à toutes les populations hongroises qui vivent à l’étranger dans les frontières antérieures au traité de Trianon (1920), évidente rhétorique nationaliste de Grande Hongrie, en même temps que pression politique sur les voisins. Et voici que rejaillit avec les nouvelles élections autrichiennes la question du Haut-Adige/Südtirol. Le FPÖ, à peine au pouvoir, entend ainsi, dans la logique d’un Orban, offrir la nationalité autrichienne aux populations germanophones de cette province attribuée à l’Italie en 1919 par le traité de Saint-Germain-en-Laye. On voit ici comment ce centenaire des traités de 1919-1920, bien loin d’un rappel rituel du passé, risque d’être un présent brûlant.
Dans Vienne gouverné par cette Autriche brune, je ne cesse d’infléchir mes visites pour revenir aux années sombres. Bien sûr, l’historien sait que l’histoire ne se répète pas, que les parallèles grossiers ne servent à rien, sûrement pas à lutter directement contre les dangers contemporains. Les configurations historiques, qui articulent de multiples temporalités, sont toujours trop complexes pour devenir des modèles d’action.
Mais elles peuvent au moins aider à se réarmer soi-même. À la nuit tombante, sur la place des Héros (Heldenplatz), encore parcourue de nombreux touristes, j’ai repensé à l’image si célèbre d’Hitler s’adressant là en 1938 à une foule immense. J’ai même chargé l’image sur mon portable pour mieux regarder le lieu d’aujourd’hui avec le cadre de celui d’hier. Je ne l’aurais peut-être pas fait avant les élections de 2017. L’espace se reconstitue très bien. “Heldenplatz”, c’est aussi le titre d’une pièce de l’écrivain autrichien Thomas Bernhard (1931-1989) à l’écriture la plus cynique, la plus clinique et la plus corrosive qui soit. Bernhard n’a cessé de dénoncer le conservatisme, l’étroitesse et le nazisme des Autrichiens, à l’excès diront certains, mais toujours avec un tranchant intègre. Je n’ai pas ses œuvres avec moi, du moins pas les volumes physiques, mais je l’ai tellement lu que je repense en continu à ses critiques de l’Autriche, des Autrichiens qui sont autant de descriptions universelles, sans cesse réitérées, des mesquineries humaines, disséquées avec une écriture économe mais répétitive, et d’autant plus incisive. Bien plus encore qu’auparavant, Thomas Bernhard est là pendant mes errances dans la capitale autrichienne. J’ai un autre compagnon de visite encore : “Notre Vienne” (« Unser Wien »), de Tina Walzer et Stephan Templ (2001). À vrai dire, ce n’est pas un guide personnel de la ville. Mais la nuit contemporaine qui s’abat sur l’Europe centrale invite à en faire un tel usage. “Unser Wien” raconte le processus d’aryanisation des biens juifs à Vienne. Surtout, il recense, thème par thème, quartier par quartier, les lieux où ces infâmes opérations ont eu lieu, en nommant les victimes et les profiteurs qui se sont accaparé les biens saisis. Alors, aujourd’hui, en 2017, avec un tel gouvernement, j’ai eu envie de prendre plus de temps pour revenir sur les traces de ces vies, négliger quelques musées ou palais, pour m’arrêter devant ces boutiques encore là, ou disparues, ces immeubles anonymes dont “Notre Vienne” dit la violence qui s’y déroula. Comme si chacune de mes stations refusait toujours cette banalisation des choses, comme si elle pouvait – illusion terrible – redonner une once de consistance à des histoires si oubliées.
Car, bien souvent, devant ces lieux plus rien n’évoque le temps de l’Anschluss. Il n’est qu’à parcourir, exemple entre cent, la Porzellangasse pour passer devant une pharmacie aryanisée, toujours ouverte, dont le propriétaire d’alors, Martin Sobel, est mort à Theresienstadt. Et c’est un dénommé Anton Greger qui a repris sans vergogne le commerce ; un peu plus loin, c’est le Cafe-City de Filip Goldmann que l’on a confisqué, aujourd’hui une salle de sport, et presque en face les propriétés de Heinrich Strassberg. Un des rares lieux de culte juif qui a survécu à la nuit de cristal n’est pas même signalé car la propriétaire, héritière de l’aryanisateur, ne l’a pas voulu, expliquent Walzer et Templ. On se demande alors quel passé au présent produira cette nouvelle Autriche noir et bleu. »
Le 23 et 28 décembre, à Paris, sont organisées des maraudes auprès des sans-abris. Elles ne sont pas à l'initiative d'une association, mais à celle de gens avec un cœur, et une bonne maîtrise des réseaux sociaux. Lumière sur Houda et Yannis, héros des périodes de Noël …
Ce n’est un secret pour personne, le nombre de personnes sans domicile fixe ne cesse de croître chaque année. En mars dernier, 143 000 cas ont été signalés en France. Face à une incompétence de l’État, le pays a vu naître récemment de nombreux mouvements citoyens, organisés ou non en associations. Leur principale mission : les maraudes auprès des plus démunis, des sans domicile fixe notamment. Une maraude consiste à offrir réconfort et soutien aux personnes qui n’ont pas de toit, à les sortir de l’isolement en partageant avec eux de vrais moments d’échange et à leur distribuer des produits de première nécessité : nourriture, vêtements, produits d’hygiène, etc.
Houda, étudiante de 24 ans en deuxième année de master en langue des signes/français à l’université Paris-VIII Saint-Denis-Vincennes, est une de ces maraudeuses. Depuis deux ans, elle s’adonne à des maraudes qu’elle partage avec des membres de sa famille. Après la première, un bilan a été fait, non sans émotion. « Il était difficile de ne plus y retourner », nous confie Houda. Alors, elle décide d’agrandir le cercle, et d’y faire entrer des gens qui, comme elle, souhaitent aider bénévolement les sans-abri. Et cela grâce à… Facebook ! En effet, Houda considère que le réseau social est un outil intéressant pour « avoir une portée plus forte », dit-elle. En seulement vingt jours, plus de 500 personnes se sont dites prêtes à s’engager. La majorité revendique le fait de ne plus pouvoir supporter d’être passive face à cet état d’urgence. « Pour beaucoup, c’est devenu habituel de voir des gens dormir dehors, de les regarder sans même une once de compassion… C’est inadmissible ! » nous lâche un bénévole. « Nous étions loin de penser que nous allions réussir à réunir tant de gens par nos propres moyens », commente Houda. Selon elle, la force des réseaux sociaux est sous-estimée : « Facebook, ce n’est pas là que pour raconter sa vie, c’est aussi pour sauver des vies. Il suffit juste d’y penser… » Forte de son succès, Houda et ses amis bénévoles continuent les maraudes, envisageant d’agrandir leur espace d’action. Si elle effectue des maraudes un week-end sur deux toute l’année, elle met un point d’honneur à en faire davantage pendant la période de Noël, qui est aussi (et surtout) une période de grand froid.
De plus en plus, des initiatives de quartiers se mettent en place pour effectuer des maraudes avec ou sans d’honorables associations comme la Croix-Rouge ou le Samu social. « On est capable, dans nos quartiers, de pouvoir aider ces gens ! » nous dit Yannis, 20 ans, étudiant en deuxième année de licence d’histoire à l’université Paris-IV la Sorbonne et habitant de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise). Il décide, début décembre, de créer une cagnotte sur le site Internet Leetchi afin de récolter de l’argent qui servira à la maraude du 28 décembre sur Paris. Au contraire d’Houda, Yannis était persuadé du succès de l’initiative. Et à raison. Il promeut la maraude sur Snapchat, un réseau social très utilisé par les jeunes, et, en moins de deux semaines, la cagnotte s’élève à 700 euros et 20 donateurs. Sans compter les dons en mains propres, et aides financières en espèces. En tout, il réussira en une semaine à nourrir environ 230 personnes avec « un repas complet : soupe, sandwich, frites », y ajoutant des kits de survie, des gants, des écharpes et des bonnets. Le tout dans l’indépendance la plus totale. Incroyable. De quoi redonner foi en l’être humain. « On compte bien continuer, si on l’a fait une fois, on peut le faire encore. Si les gens ne vont pas vers les associations, nous on ira vers eux, à notre échelle », ajoute Yannis, fier du mouvement qu’il a insufflé.
Lors de son homélie de Noël, le pape Françoisa appelé les 1,3 milliard de catholiques de la planète à faire preuve d'"hospitalité" devant le drame des migrants.
Tout a commencé par un concours organisé à Vaulx-en-Velin (Rhône), une sorte de « Top Chef » de quartier... « J'ai vu la fierté des femmes, leur bonheur de partager. Je voulais que cela reste dans le temps. » À Boris Tavernier, directeur de l'association Vrac (Vers un réseau d'achat en commun, qui facilite l'accès du plus grand nombre à des produits de qualité), 15 femmes d'ici, venues d'ailleurs, ont ouvert leur cuisine et révélé leurs trésors.
Tout en mitonnant le plat de leur choix, Esme, Nansy, Sadia, Esperanza... ont dévoilé des pans de leur histoire. Un voyage gastronomique et une aventure humaine dessinés, photographiés et racontés dans « Femmes d'ici, cuisines d'ailleurs », paru en octobre aux éditions Albin Michel. L'« HD » restitue ici la saveur des plats et le récit de leur cheffe pour un repas de fête sans frontière. À partager sans modération.
Solidarité.Samedi, veille de Noël, le Secours populaire emmenait 320 Franciliens en situation de précarité pour une croisière sur la Seine, l’une des centaines d’opérations de solidarité organisées dans toute la France.
Depuis les ponts de Paris, les touristes regardent sous leurs pieds une forêt de bonnets pointus verts glisser sur les eaux de la Seine. Sur le Bateau-Mouche, ce ne sont pas moins de 320 Franciliens de tous les âges qui portent ce couvre-chef, symbole de l’opération pères Noël verts initiée il y a quarante ans par le Secours populaire français. En cette veille de Noël, la grande association de solidarité offre à ces personnes qu’elle suit dans l’année une heure de croisière, à la découverte de la capitale vue du fleuve.
« Le père Noël vert, c’est celui qui passe là où l’autre ne va pas »Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, engagé dans la lutte contre la misère depuis plus de soixante ans, connaît l’importance de cette sortie de Noël pour les familles les plus fragiles. De fait, Noël est un moment particulier pour elles. « C’est le moment où les gens sont le plus généreux, mais c’est aussi le moment de l’année le plus malheureux pour ceux qui n’ont rien. » Pour lui, l’opération pères Noël verts, « c’est un peu comme un arc-en-ciel dans un ciel bien sombre ».
S’il en est qui ne le démentiront pas, ce sont Kahina et Youva. Venus avec leur mère de Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, la sœur et le frère courent d’un bord à l’autre du pont supérieur de la vedette pour ne rater aucun des monuments décrits par le guide. En vacances respectivement de leurs classes de 6e et de CM1, ils sont ravis d’être sur ce bateau « pour visiter la capitale de notre pays, et pour apprendre l’histoire ». Fascinée par la succession de bâtiments exceptionnels sur les rives de la Seine, Kahina se sent, un instant, privilégiée : « Quand même ! Ce n’est pas donné à tout le monde de faire ça ! », s’enthousiasme-t-elle. Son petit frère est fasciné par les explications du guide de la croisière. Youva a les yeux brillants : « Le monsieur, il explique bien ! Il sait beaucoup de choses ! »
Le monsieur, en l’occurrence, n’est pourtant pas un guide professionnel. C’est l’un des 80 000 bénévoles du Secours populaire qui dans l’année aussi accompagne des publics fragilisés dans les musées, les expositions, les spectacles. C’est un engagement très fort de l’association, au-delà de l’aide alimentaire et vestimentaire, que de permettre aux publics qui en sont le plus éloignés l’accès aux vacances et à la culture. Et, selon Julien Lauprêtre, c’est loin d’être la plus facile des missions du Secours populaire, entre « le regard des autres » et le sentiment que « ce n’est pas pour eux ». « Mais quand ils sortent, ils ont toujours envie d’y revenir », assure le président. Une fois encore, à l’étage supérieur, Youva et Kahina confirment . « S’il faisait un peu plus chaud, ce serait mieux », constate le petit frère. « Oui, mais ça ne me dérangerait pas de le refaire », rétorque aussitôt Kahina. Si ce n’est pas forcément en Bateau-Mouche, ils auront probablement l’occasion de participer à d’autres activités organisées par le Secours populaire. La veille, l’association a emmené 1 000 enfants faire un tour de grande roue à la Concorde, ou encore 800 personnes à la patinoire de Colombes…
« Le père Noël vert, c’est celui qui passe là où l’autre ne va pwas », explique Julien Lauprêtre. C’est aussi celui qui emmène les plus fragiles là où ils n’auraient pas cru pouvoir mettre les pieds. Et quand sonne l’heure du retour à la maison, ce n’est pas fini : avec le soutien de l’association les Rabelaisiennes, qui fédère les femmes travaillant au marché de Rungis, le Secours populaire a récolté de bons produits pour permettre à chaque famille de réveillonner dignement.
Le Conseil d’Etat a dit oui aux crèches de Noël dans les mairies. Sa condition : elles doivent avoir une connotation culturelle, artistique ou festive !?
Au-delà des exclamations et interrogations que cette décision suscite, en cette période où les citoyen(ne)s ont bien d’autres préoccupations, voyons voir ce qu’a dit le Conseil d’Etat ce 9 novembre 2016. Nous laissons les commentaires à nos lecteurs.
En résumé :
« - l’article 28-de--la-loi-du-9-decembre-1905 de séparation des Eglises (catholiques, protestantes, juives, musulmanes, orthodoxes) et de l’Etat pose bien le principe de neutralité des personnes publiques (notamment les mairies) à l’égard du culte ? Celui-ci interdit d’élever ou d’apposer des emblèmes ou signes religieux sur les emplacements publics ;
- mais pour le Conseil d’Etat une crèche de Noël peut avoir plusieurs significations, à savoir un caractère religieux (plus précisément chrétien avec la présence de personnages bibliques), une décoration et une illustration qui accompagne les traditionnelles fêtes de fin d’année… sans signification religieuse particulière ;
- de ce fait, l’installation temporaire d’une crèche de Noël par une personne publique (mairies, conseil départemental, conseil régional, administrations publiques) dans un emplacement public est légale si elle présente un caractère cultuRel, artistique ou festif, en aucun cas un caractère cultuel ou une préférence religieuse ;
- pour déterminer si une crèche présente un caractère cultuRel, artistique ou festif ou au contraire cultuel voire une préférence religieuse, il convient de tenir compte : du contexte de l’installation, des conditions de cette installation, de l’existence ou non d’usages locaux (traditions), du lieu de l’installation ;
- sur la question du lieu de l’installation d’une crèche de Noël, c’est permis dans l’enceinte des bâtiments publics, sièges d’une collectivité publique et même d’un service public dans la mesure où c’est reconnu comme culturel, artistique ou festif. C’est également autorisé par une personne publique dans tous les autres emplacements publics où sont organisées des fêtes de fin d’année (par exemple les marchés de Noël). Une réserve : l’installation ne doit pas constituer un acte de prosélytisme ou de revendication d’une opinion religieuse.
Ces décisions qui annulent du coup celle (pro crèche dans les mairies) de la cour-administrative-appel-de-Nanteset celle (anti crèche dans les mairies) de la hcour-administrative-appel-de-Paris vont-elles réglées la question des crèches de Noël dans les mairie 111 ans après la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat ?
Un dernier mot : dans son guide-de-la-laicite (page 16), l’AMF (association des maires de France) préconise « la neutralité des bâtiments publics »