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salutations s'il fallait parler de toutes les horreurs actuelles, cela ferait un sacré bouquin cordialement
Par pat, le 10.11.2025

et pour les chrétiens massacrés en terre musulmane; on fait quoi ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025

entierement d'accord ..... http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025

encore un fameux rigolo ............. la france est perdue ce n'est plus qu'une question de temps .... http://
Par pat, le 09.05.2025

salutations... ......... plu s jamais ça !!!!!!!!!!!!!! ! nous voyons ???? http://arbraca mes.centerblog .net
Par pat, le 09.05.2025

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Date de création : 31.03.2011
Dernière mise à jour : 03.11.2025
37120 articles


Noël

le plaidoyer du pape contre 1 consumérisme vide de sens

Publié le 25/12/2018 à 09:03 par andrenicolas Tags : vie monde sur homme saint histoire nuit texte message place news roman
le plaidoyer du pape contre 1 consumérisme vide de sens
A Noël, le plaidoyer du pape contre un "consumérisme vide de sens"
Mardi, 25 Décembre, 2018

Le pape François, chef des 1,3 milliard de catholiques dans le monde, a appelé lundi soir les fidèles à laisser de côté leur "voracité" consumériste pour réfléchir au sens spirituel de leur vie et au partage avec les plus humbles, dans son homélie de la nuit de Noël.

"L'homme est devenu avide et vorace. Avoir, amasser des choses semble pour beaucoup de personnes le sens de la vie", a constaté le pape, devant une dizaine de milliers de fidèles rassemblés comme chaque année dans la majestueuse basilique Saint-Pierre de Rome.
 
"Une insatiable voracité traverse l'histoire humaine, jusqu'aux paradoxes d'aujourd'hui; ainsi quelques-uns se livrent à des banquets tandis que beaucoup d'autres n'ont pas de pain pour vivre", a martelé le pape argentin, infatigable défenseur des pauvres, en appelant les fidèles à "ne pas glisser dans les ravins de la mondanité et du consumérisme".
 
« Est-ce que j’arrive à me passer de tant de garnitures superflues, pour mener une vie plus simple? Demandons-nous : à Noël, est-ce je partage mon pain avec celui qui n’en a pas ?», a lancé François, s’exprimant sous le baldaquin dessiné par le Bernin, où seul le souverain pontife est autorisé à célébrer la messe.
 
Le pape, qui vient de fêter ses 82 ans, adressera son sixième message de Noël Urbi et orbi (« à la ville et au monde ») mardi devant les fidèles massés sur la place Saint-Pierre.

Le gala de Noël de Chennevières sur Marne 1moment convivial

Publié le 04/01/2018 à 20:37 par andrenicolas Tags : image vie chez photo mode musique cadre sur noel news éléments danse marne roman
Le gala de Noël de Chennevières sur Marne 1moment convivial
Le gala de Noël de Chennevières sur Marne, un moment convivial et citoyen
Bintou Cissé, 19 ans, Chennevières Sur Marne
Jeudi, 28 Décembre, 2017
Humanite.fr

Photo d'illustration
AFP

Ancrée depuis maintenant 10 ans afin de favoriser le développement social de la ville, cette manifestation de quartier vise à  impliquer les habitants de Chennevières par le biais d'associations ou grâce au bénévolat. , a été pour les Canévoirois l'occasion de vivre un moment convivial.

Chant, danse, musique et mode étaient au programme du spectacle auquel les participants ont assisté le samedi 16 décembre de 19 heures à minuit à la salle Jean Moulin tout en se régalant d'un bon repas confectionné par des bénévoles, après lequel les plus alertes n'ont pas hésité à rejoindre la piste de danse, encouragés par un DJ. L'occasion d'admirer des prestations de danse, des défilés de mode mais aussi pour des artistes reconnus dans le département tels que Duty 94 ou la Crystal Medium Black de faire découvrir leurs talents aux habitants de la commune dont ils sont originaires.
Très populaire, cet évènement organisé à l'espace socioculturel de la ville permet en effet de créer un lien intergénérationnel dans un cadre festif et de faire connaitres aux habitants les acteurs de la vie du quartier. En effet, le Gala de Noël permet aux jeunes, qu'ils interviennent au sein du service municipal ou non, de participer au développement de leur quartier car il est organisé en partenariat avec le Club Noé, une structure qui accueille des jeunes de 12 à 17 ans et met en place avec eux des « chantiers jeunes » dont les activités sont financées grâce à des missions ponctuelles organisées par la mairie.  Dans ce cadre, les jeunes sont sollicités pour décorer la salle, dresser les tables et assurer le service des repas lors de la soirée du Gala de Noel
Cette initiative permet de « créer du lien entre les usagers adultes et les jeunes qu'ils croisent régulièrement en bas de chez eux» nous explique Faycal Mira, coordinateur social. Elle permet également de responsabiliser les jeunes en leur proposant des missions citoyennes.
Tous ces éléments contribuent à la beauté de cet évènement qui continue à mobiliser de plus en plus de personnes.
Si vous vouliez y participer, pour cette année, c'est raté ! Mais ce n'est que partie remise, vous partagerez un bon moment avec les Canavérois l'année prochaine !
 
 

 Il est troublant qu’1configuration politique puisse...

Publié le 31/12/2017 à 18:30 par andrenicolas Tags : image moi monde photo mort nuit cadre soi sur bleu pouvoir news sport saint paysage rouge roman
 Il est troublant qu’1configuration politique puisse...
Nicolas Offenstadt. « Il est troublant qu’une configuration politique puisse si vite bouleverser le paysage imaginaire d’une ville.»
Vendredi, 29 Décembre, 2017
L'Humanité
Photo : DRFP/Leemage

2017 vue par Nicolas Offenstadt, historien, membre du comité du centenaire de la Première Guerre mondiale

 

 Je voulais passer les vacances de Noël à Vienne, que je n’ai pas revue depuis vingt ans. J’aime l’hiver des pays germaniques, leur froid sec, le repli intérieur de la période des fêtes. Ce séjour à Vienne, je le voyais déjà entre le retour à la Hofburg, les classiques musées, le Ring, les habituels cafés et les excursions parmi les souvenirs de Vienne la Rouge. Et pourtant dès mon arrivée, je n’arrivais pas à dissocier l’espace parcouru de cette nouvelle configuration politique qui voit gouverner l’extrême droite avec plusieurs ministères d’importance depuis quelques jours. Certes ce n’est pas la première fois. Et pourtant toute forme de banalisation est déjà une défaite, dont les conséquences ne se mesurent jamais dans l’instant. Il faut ne rien enlever au drame de cet événement. D’autant que la configuration est bien différente du début des années 2000. De nouvelles alliances peuvent se dessiner, de nouvelles politiques aussi dans un monde où la figure du migrant devient, pour certains, avant tout celle de l’autre, celle de la menace, celle de l’anti-identité. D’ores et déjà s’affirment les liens avec l’ultranationaliste Viktor Orban de la Hongrie voisine.

Au temps du centenaire de la Grande Guerre, et bientôt de celui des traités qui y ont mis fin, on ne manquera pas de remarquer que leur contestation un siècle après tient encore matière de politique offensive. Orban a déjà attribué des droits nationaux et spécifiques à toutes les populations hongroises qui vivent à l’étranger dans les frontières antérieures au traité de Trianon (1920), évidente rhétorique nationaliste de Grande Hongrie, en même temps que pression politique sur les voisins. Et voici que rejaillit avec les nouvelles élections autrichiennes la question du Haut-Adige/Südtirol. Le FPÖ, à peine au pouvoir, entend ainsi, dans la logique d’un Orban, offrir la nationalité autrichienne aux populations germanophones de cette province attribuée à l’Italie en 1919 par le traité de Saint-Germain-en-Laye. On voit ici comment ce centenaire des traités de 1919-1920, bien loin d’un rappel rituel du passé, risque d’être un présent brûlant.

Dans Vienne gouverné par cette Autriche brune, je ne cesse d’infléchir mes visites pour revenir aux années sombres. Bien sûr, l’historien sait que l’histoire ne se répète pas, que les parallèles grossiers ne servent à rien, sûrement pas à lutter directement contre les dangers contemporains. Les configurations historiques, qui articulent de multiples temporalités, sont toujours trop complexes pour devenir des modèles d’action.

Mais elles peuvent au moins aider à se réarmer soi-même. À la nuit tombante, sur la place des Héros (Heldenplatz), encore parcourue de nombreux touristes, j’ai repensé à l’image si célèbre d’Hitler s’adressant là en 1938 à une foule immense. J’ai même chargé l’image sur mon portable pour mieux regarder le lieu d’aujourd’hui avec le cadre de celui d’hier. Je ne l’aurais peut-être pas fait avant les élections de 2017. L’espace se reconstitue très bien. “Heldenplatz”, c’est aussi le titre d’une pièce de l’écrivain autrichien Thomas Bernhard (1931-1989) à l’écriture la plus cynique, la plus clinique et la plus corrosive qui soit. Bernhard n’a cessé de dénoncer le conservatisme, l’étroitesse et le nazisme des Autrichiens, à l’excès diront certains, mais toujours avec un tranchant intègre. Je n’ai pas ses œuvres avec moi, du moins pas les volumes physiques, mais je l’ai tellement lu que je repense en continu à ses critiques de l’Autriche, des Autrichiens qui sont autant de descriptions universelles, sans cesse réitérées, des mesquineries humaines, disséquées avec une écriture économe mais répétitive, et d’autant plus incisive. Bien plus encore qu’auparavant, Thomas Bernhard est là pendant mes errances dans la capitale autrichienne. J’ai un autre compagnon de visite encore : “Notre Vienne” (« Unser Wien »), de Tina Walzer et Stephan Templ (2001). À vrai dire, ce n’est pas un guide personnel de la ville. Mais la nuit contemporaine qui s’abat sur l’Europe centrale invite à en faire un tel usage. “Unser Wien” raconte le processus d’aryanisation des biens juifs à Vienne. Surtout, il recense, thème par thème, quartier par quartier, les lieux où ces infâmes opérations ont eu lieu, en nommant les victimes et les profiteurs qui se sont accaparé les biens saisis. Alors, aujourd’hui, en 2017, avec un tel gouvernement, j’ai eu envie de prendre plus de temps pour revenir sur les traces de ces vies, négliger quelques musées ou palais, pour m’arrêter devant ces boutiques encore là, ou disparues, ces immeubles anonymes dont “Notre Vienne” dit la violence qui s’y déroula. Comme si chacune de mes stations refusait toujours cette banalisation des choses, comme si elle pouvait – illusion terrible – redonner une once de consistance à des histoires si oubliées.

Car, bien souvent, devant ces lieux plus rien n’évoque le temps de l’Anschluss. Il n’est qu’à parcourir, exemple entre cent, la Porzellangasse pour passer devant une pharmacie aryanisée, toujours ouverte, dont le propriétaire d’alors, Martin Sobel, est mort à Theresienstadt. Et c’est un dénommé Anton Greger qui a repris sans vergogne le commerce ; un peu plus loin, c’est le Cafe-City de Filip Goldmann que l’on a confisqué, aujourd’hui une salle de sport, et presque en face les propriétés de Heinrich Strassberg. Un des rares lieux de culte juif qui a survécu à la nuit de cristal n’est pas même signalé car la propriétaire, héritière de l’aryanisateur, ne l’a pas voulu, expliquent Walzer et Templ. On se demande alors quel passé au présent produira cette nouvelle Autriche noir et bleu. »

Les maraudeurs indépendants, pères Noël des rues

Publié le 27/12/2017 à 22:14 par andrenicolas Tags : image vie bonne france photo amis mode internet sur pouvoir news saint rouge roman
Les maraudeurs indépendants, pères Noël des rues
Les maraudeurs indépendants, pères Noël des rues
Dinis Damazio Tuna Pereira, 19 ans, Garges-lès-Gonesse ; Asmae Khezzani,19 ans, Paris, et Camille Perrault,19 ans, Vanves
Jeudi, 28 Décembre, 2017
L'Humanité

Paris, distribution de nourritures aux SDF. Patrick Nussbaum
 

Le 23 et 28 décembre, à Paris, sont organisées des maraudes auprès des sans-abris. Elles ne sont pas à l'initiative d'une association, mais à celle de gens avec un cœur, et une bonne maîtrise des réseaux sociaux. Lumière sur Houda et Yannis, héros des périodes de Noël …

Ce n’est un secret pour personne, le nombre de personnes sans domicile fixe ne cesse de croître chaque année. En mars dernier, 143 000 cas ont été signalés en France. Face à une incompétence de l’État, le pays a vu naître récemment de nombreux mouvements citoyens, organisés ou non en associations. Leur principale mission : les maraudes auprès des plus démunis, des sans domicile fixe notamment. Une maraude consiste à offrir réconfort et soutien aux personnes qui n’ont pas de toit, à les sortir de l’isolement en partageant avec eux de vrais moments d’échange et à leur distribuer des produits de première nécessité : nourriture, vêtements, produits d’hygiène, etc.

Houda, étudiante de 24 ans en deuxième année de master en langue des signes/français à l’université Paris-VIII Saint-Denis-Vincennes, est une de ces maraudeuses. Depuis deux ans, elle s’adonne à des maraudes qu’elle partage avec des membres de sa famille. Après la première, un bilan a été fait, non sans émotion. « Il était difficile de ne plus y retourner », nous confie Houda. Alors, elle décide d’agrandir le cercle, et d’y faire entrer des gens qui, comme elle, souhaitent aider bénévolement les sans-abri. Et cela grâce à… Facebook ! En effet, Houda considère que le réseau social est un outil intéressant pour « avoir une portée plus forte », dit-elle. En seulement vingt jours, plus de 500 personnes se sont dites prêtes à s’engager. La majorité revendique le fait de ne plus pouvoir supporter d’être passive face à cet état d’urgence. « Pour beaucoup, c’est devenu habituel de voir des gens dormir dehors, de les regarder sans même une once de compassion… C’est inadmissible ! » nous lâche un bénévole. « Nous étions loin de penser que nous allions réussir à réunir tant de gens par nos propres moyens », commente Houda. Selon elle, la force des réseaux sociaux est sous-estimée : « Facebook, ce n’est pas là que pour raconter sa vie, c’est aussi pour sauver des vies. Il suffit juste d’y penser… » Forte de son succès, Houda et ses amis bénévoles continuent les maraudes, envisageant d’agrandir leur espace d’action. Si elle effectue des maraudes un week-end sur deux toute l’année, elle met un point d’honneur à en faire davantage pendant la période de Noël, qui est aussi (et surtout) une période de grand froid.

De plus en plus, des initiatives de quartiers se mettent en place pour effectuer des maraudes avec ou sans d’honorables associations comme la Croix-Rouge ou le Samu social. « On est capable, dans nos quartiers, de pouvoir aider ces gens ! » nous dit Yannis, 20 ans, étudiant en deuxième année de licence d’histoire à l’université Paris-IV la Sorbonne et habitant de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise). Il décide, début décembre, de créer une cagnotte sur le site Internet Leetchi afin de récolter de l’argent qui servira à la maraude du 28 décembre sur Paris. Au contraire d’Houda, Yannis était persuadé du succès de l’initiative. Et à raison. Il promeut la maraude sur Snapchat, un réseau social très utilisé par les jeunes, et, en moins de deux semaines, la cagnotte s’élève à 700 euros et 20 donateurs. Sans compter les dons en mains propres, et aides financières en espèces. En tout, il réussira en une semaine à nourrir environ 230 personnes avec « un repas complet : soupe, sandwich, frites », y ajoutant des kits de survie, des gants, des écharpes et des bonnets. Le tout dans l’indépendance la plus totale. Incroyable. De quoi redonner foi en l’être humain. « On compte bien continuer, si on l’a fait une fois, on peut le faire encore. Si les gens ne vont pas vers les associations, nous on ira vers eux, à notre échelle », ajoute Yannis, fier du mouvement qu’il a insufflé.

Le pape François appelle à l'hospitalité envers les migrants

Publié le 25/12/2017 à 10:21 par andrenicolas Tags : image monde enfants photo femme message sur news roman
Le pape François appelle à l'hospitalité envers les migrants
Noël. Le pape François appelle à l'hospitalité envers les migrants
Lorenzo Clément avec AFP.
Lundi, 25 Décembre, 2017
Humanite.fr

Photo Andreas Solaro / AFP

Lors de son homélie de Noël, le pape Françoisa appelé les 1,3 milliard de catholiques de la planète à faire preuve d'"hospitalité" devant le drame des migrants.

L'Argentin Jorge Bergoglio, petit-fils de migrants italiens, a fait du sort des réfugiés l'un des thèmes fondamentaux de son pontificat entamé voici près de cinq ans. "Personne ne doit sentir qu'il n'a pas sa place sur cette Terre", a-t-il estimé dans sa traditionnelle homélie de la veillée de Noël, précédant son cinquième message de Noël "Urbi et orbi" ("à la ville et au monde"), à la tonalité plus politique.
Autre temps fort spirituel de la veille de Noël, la messe de minuit dans l'antique Bethléem, en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, n'a pas échappé aux tensions du moment.
Pierbattista Pizzaballa, haut dignitaire catholique romain du Proche-Orient qui a célébré la messe s'est écarté de son discours prévu pour évoquer la décision unilatérale, le 6 décembre, de Donald Trump de reconnaître Jérusalem capitale d'Israël. Les églises traditionnelles ont déjà exprimé leur réprobation. Mais Mgr Pizzaballa a insisté: "Jérusalem est une cité de paix, il ne peut y avoir de paix si l'un est exclu", a-t-il dit en réitérant le principe que Jérusalem doit être une ville pour deux peuples et trois religions.
"Jérusalem est notre mère" et si la mère perd un de ses enfants, elle "ne peut trouver la paix, alors prions pour Jérusalem", a-t-il dit dans son homélie, prononcée en présence du président palestinien Mahmoud Abbas. La décision de M. Trump, qui a assisté dimanche en compagnie de sa femme Melania à un service de Noël dimanche soir en Floride, a provoqué des manifestations quasi-quotidiennes dans les Territoires, et terni la fête de Noël pour les chrétiens palestiniens.
Pour les Palestiniens, chrétiens comme musulmans, la reconnaissance par Washington de Jérusalem en tant que capitale d'Israël nie l'identité arabe de Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, et mine leur aspiration à y établir un jour la capitale de leur futur Etat. Dans un communiqué, le président palestinien a appelé "les chrétiens du monde à écouter les (...) voix des chrétiens de Terre sainte qui rejettent catégoriquement la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël".
 

Tranches de vie pour un repas de fête

Publié le 24/12/2017 à 19:47 par andrenicolas Tags : monde femmes mode histoire belle vie image voyages concours livres news afrique voyage humour art livre sur fille roman photo
Tranches de vie pour un repas de fête
Tranches de vie pour un repas de fête
Latifa Madani
Dimanche, 24 Décembre, 2017
Humanité Dimanche

Autour de cet ouvrage original et bien plus qu’un livre de cuisine: devant, de gauche à droite, Rosario (Nicaragua), Sadia (Afghanistan), Nathalie (Guadeloupe). Au milieu, Zainab (Tunisie), Alexis Jenni, Awa (Centrafrique), Jacotte Brazier (petite-fille d’Eugénie Brazier). Derrière, Boris Tavernier (directeur de Vrac), Bruno Charles (vice-président de la métropole lyonnaise), Alain Alexanian (chef lyonnais étoilé), Valentin Luiggi (cuisinier), Genaro Lopez (graphiste).

Tout a commencé par un concours organisé à Vaulx-en-Velin (Rhône), une sorte de « Top Chef » de quartier... « J'ai vu la fierté des femmes, leur bonheur de partager. Je voulais que cela reste dans le temps. » À Boris Tavernier, directeur de l'association Vrac (Vers un réseau d'achat en commun, qui facilite l'accès du plus grand nombre à des produits de qualité), 15 femmes d'ici, venues d'ailleurs, ont ouvert leur cuisine et révélé leurs trésors. 

Tout en mitonnant le plat de leur choix, Esme, Nansy, Sadia, Esperanza... ont dévoilé des pans de leur histoire. Un voyage gastronomique et une aventure humaine dessinés, photographiés et racontés dans « Femmes d'ici, cuisines d'ailleurs », paru en octobre aux éditions Albin Michel. L'« HD » restitue ici la saveur des plats et le récit de leur cheffe pour un repas de fête sans frontière. À partager sans modération.

Un livre de cuisine ? Un carnet de voyages ? Des récits de témoignages ? « Femmes d'ici, cuisines d'ailleurs » est tout cela à la fois. C'est surtout le témoignage d'une belle aventure humaine, avec un concours de cuisine organisé par l'association Vrac (Vers un réseau d'achat en commun) pour point de départ. Depuis 2014, l'association oeuvre pour que les habitants des cités aient accès eux aussi, et à moindre coût, à des produits de l'agriculture raisonnée et bio. « Tout le monde y gagne, habitants et producteurs, et ça permet de générer du lien social », explique le fondateur et directeur de Vrac, Boris Tavernier. Après des dégustations au pied des tours et dans les centres sociaux, Vrac lance, en 2016, un concours façon « Top Chef » au Mas du Taureau à Vaulx-en-Velin, avec un jury de chefs lyonnais. Une grande attention est portée aux produits, à leurs qualités nutritionnelles, leur origine, leur mode de production.
 
Des femmes de tous âges et de toutes origines, déjà actives pour certaines d'entre elles au sein de l'association, participent au concours.
Elles résident à Vaulx-en-Velin, Villeurbanne, Bron, Les Minguettes à Vénissieux et dans les quartiers de La Duchère ou au Gerland à Lyon. « La plupart connaissent les bons produits. De là où elles viennent, il y a une culture du bien-manger. On y faisait son huile d'olive, le grand-père y avait des ruches, on y consommait des produits de saison », explique Boris Tavernier.
Le concours fut une révélation, pour le jury comme pour les habitants. « Il a révélé un terroir ignoré, transversal à tous, riche et bien vivant, qu'on appelle, faute de mieux, la banlieue », poursuit le directeur de Vrac. C'est là qu'a germé l'idée du livre : « Il fallait inscrire ce moment de bonheur dans la durée. » Des livres de cuisine, il en sort mille chaque année. Mais le défi est relevé.
L'équipe se monte en une semaine : l'écrivain lyonnais « goncourisé » (pour « l'Art français de la guerre » en 2011), Alexis Jenni (il écrivait dans le bar associatif de Vrac), le graphiste Genaro Lopez, le photographe Denis Svartz, l'illustrateur-dessinateur Emmanuel Prost et le cuisinier Valentin Luiggi. Un financement collaboratif aide à réaliser l'ouvrage ­ qui vient par ailleurs d'obtenir le prix Eugénie Brazier du livre de cuisine dédié aux femmes ou écrit par des femmes (1).
Les six hommes sont alors entrés dans les foyers des femmes. « La cuisine, c'est là où tout se dit, ou presque. C'est là que nous avons découvert des milliers de choses », témoigne Boris Tavernier, le coach de l'équipe. Depuis ces appartements modestes de la banlieue lyonnaise, les six complices ont fait le tour du monde et voyagé dans le temps : Maghreb, Europe, Afrique, Asie, Amérique du Sud, Antilles. Depuis la Retirada espagnole et les colonies, jusqu'au drame des migrants subsahariens et les guerres du Moyen Orient.
Ces femmes, retraitées, réfugiées, veuves ou mères de famille, souvent dans la précarité, ont des parcours extraordinaires. Elles ont partagé leurs plats savoureux et livré leurs récits. Poignants et pleins d'espoir. En préparant un curry,une moussaka , des makrouts, une paella, une dolma, un boeuf arachide ou des cornes de gazelle, Ladda, Nansy, Esperanza, Sondès, Awa ou Fazia ont évoqué, souvent avec humour, leur exil, leurs galères et leurs joies.
« Face à l'adversité et aux événements que la vie a mis sur leur chemin, elles ont su rester droites, au nom de leur liberté. Dures comme le fer, elles n'en sont pas moins douces comme le miel », écrit le chef lyonnais Grégory Cuilleron dans la préface. L'aventure est inoubliable, confie Alexis Jenni. Grégory Cuilleron en sort, lui, « les papilles shootées aux épices et la tête pleine de souvenirs ».
En effet. Des saveurs et une émotion palpable traversent les pages de ce beau livre.
 

Les pères Noël verts voguent sur la Seine

Publié le 26/12/2016 à 22:31 par andrenicolas Tags : image monde enfants france photo mode femmes pouvoir news solidarité roman
Les pères Noël verts voguent sur la Seine
Les pères Noël verts voguent sur la Seine
Adrien Rouchaleou
Lundi, 26 Décembre, 2016
L'Humanité
Le secours populaire a offert une balade en bateau-mouche à des familles d’Île-de-France. photo Julien Jaulin/hanslucas
Julien Jaulin

Solidarité.Samedi, veille de Noël, le Secours populaire emmenait 320 Franciliens en situation de précarité pour une croisière sur la Seine, l’une des centaines d’opérations de solidarité organisées dans toute la France.

Depuis les ponts de Paris, les touristes regardent sous leurs pieds une forêt de bonnets pointus verts glisser sur les eaux de la Seine. Sur le Bateau-Mouche, ce ne sont pas moins de 320 Franciliens de tous les âges qui portent ce couvre-chef, symbole de l’opération pères Noël verts initiée il y a quarante ans par le Secours populaire français. En cette veille de Noël, la grande association de solidarité offre à ces personnes qu’elle suit dans l’année une heure de croisière, à la découverte de la capitale vue du fleuve.

« Le père Noël vert, c’est celui qui passe là où l’autre ne va pas »

Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, engagé dans la lutte contre la misère depuis plus de soixante ans, connaît l’importance de cette sortie de Noël pour les familles les plus fragiles. De fait, Noël est un moment particulier pour elles. « C’est le moment où les gens sont le plus généreux, mais c’est aussi le moment de l’année le plus malheureux pour ceux qui n’ont rien. » Pour lui, l’opération pères Noël verts, « c’est un peu comme un arc-en-ciel dans un ciel bien sombre ».

S’il en est qui ne le démentiront pas, ce sont Kahina et Youva. Venus avec leur mère de Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, la sœur et le frère courent d’un bord à l’autre du pont supérieur de la vedette pour ne rater aucun des monuments décrits par le guide. En vacances respectivement de leurs classes de 6e et de CM1, ils sont ravis d’être sur ce bateau « pour visiter la capitale de notre pays, et pour apprendre l’histoire ». Fascinée par la succession de bâtiments exceptionnels sur les rives de la Seine, Kahina se sent, un instant, privilégiée : « Quand même ! Ce n’est pas donné à tout le monde de faire ça ! », s’enthousiasme-t-elle. Son petit frère est fasciné par les explications du guide de la croisière. Youva a les yeux brillants : « Le monsieur, il explique bien ! Il sait beaucoup de choses ! »

Le monsieur, en l’occurrence, n’est pourtant pas un guide professionnel. C’est l’un des 80 000 bénévoles du Secours populaire qui dans l’année aussi accompagne des publics fragilisés dans les musées, les expositions, les spectacles. C’est un engagement très fort de l’association, au-delà de l’aide alimentaire et vestimentaire, que de permettre aux publics qui en sont le plus éloignés l’accès aux vacances et à la culture. Et, selon Julien Lauprêtre, c’est loin d’être la plus facile des missions du Secours populaire, entre « le regard des autres » et le sentiment que « ce n’est pas pour eux ». « Mais quand ils sortent, ils ont toujours envie d’y revenir », assure le président. Une fois encore, à l’étage supérieur, Youva et Kahina confirment . « S’il faisait un peu plus chaud, ce serait mieux », constate le petit frère. « Oui, mais ça ne me dérangerait pas de le refaire », rétorque aussitôt Kahina. Si ce n’est pas forcément en Bateau-Mouche, ils auront probablement l’occasion de participer à d’autres activités organisées par le Secours populaire. La veille, l’association a emmené 1 000 enfants faire un tour de grande roue à la Concorde, ou encore 800 personnes à la patinoire de Colombes…

« Le père Noël vert, c’est celui qui passe là où l’autre ne va pwas », explique Julien Lauprêtre. C’est aussi celui qui emmène les plus fragiles là où ils n’auraient pas cru pouvoir mettre les pieds. Et quand sonne l’heure du retour à la maison, ce n’est pas fini : avec le soutien de l’association les Rabelaisiennes, qui fédère les femmes travaillant au marché de Rungis, le Secours populaire a récolté de bons produits pour permettre à chaque famille de réveillonner dignement.

Crèches de Noël dans les mairies, oui si c’est culturel...

Publié le 11/11/2016 à 11:02 par andrenicolas Tags : image france photo news roman
Crèches de Noël dans les mairies, oui si c’est culturel...
Crèches de Noël dans les mairies, oui si c’est culturel, non si c’est cultuel
Daniel Roucous
Jeudi, 10 Novembre, 2016
AFP/Pascal Guyot
 

Le Conseil d’Etat a dit oui aux crèches de Noël dans les mairies. Sa condition : elles doivent avoir une connotation culturelle, artistique ou festive !?

Au-delà des exclamations et interrogations que cette décision suscite, en cette période où les citoyen(ne)s ont bien d’autres préoccupations, voyons voir ce qu’a dit le Conseil d’Etat ce 9 novembre 2016. Nous laissons les commentaires à nos lecteurs.

En résumé :

« - l’article 28-de--la-loi-du-9-decembre-1905 de séparation des Eglises (catholiques, protestantes, juives, musulmanes, orthodoxes) et de l’Etat pose bien le principe  de neutralité des personnes publiques (notamment les mairies) à l’égard du culte ? Celui-ci interdit d’élever ou d’apposer des emblèmes ou signes religieux sur les emplacements publics ;

- mais pour le Conseil d’Etat une crèche de Noël peut avoir plusieurs significations, à savoir un caractère religieux (plus précisément chrétien avec la présence de personnages bibliques), une décoration et une illustration qui accompagne les traditionnelles fêtes de fin d’année… sans signification religieuse particulière ;

- de ce fait, l’installation temporaire d’une crèche de Noël par une personne publique (mairies, conseil départemental, conseil régional, administrations publiques) dans un emplacement public est légale si elle présente un caractère cultuRel, artistique ou festif, en aucun cas un caractère cultuel ou une préférence religieuse ;

- pour déterminer si une crèche présente un caractère cultuRel, artistique ou festif ou au contraire cultuel voire une préférence religieuse, il convient de tenir compte : du contexte de l’installation, des conditions de cette installation, de l’existence ou non d’usages locaux (traditions), du lieu de l’installation ;

- sur la question du lieu de l’installation d’une crèche de Noël, c’est permis dans l’enceinte des bâtiments publics, sièges d’une collectivité publique et même d’un service public dans la mesure où c’est reconnu comme culturel, artistique ou festif. C’est également autorisé par une personne publique dans tous les autres emplacements publics où sont organisées des fêtes de fin d’année (par exemple les marchés de Noël). Une réserve : l’installation ne doit pas constituer un acte de prosélytisme ou de revendication d’une opinion religieuse.

Ces décisions qui annulent du coup celle (pro crèche dans les mairies) de la cour-administrative-appel-de-Nanteset celle (anti crèche dans les mairies) de la hcour-administrative-appel-de-Paris vont-elles réglées la question des crèches de Noël dans les mairie 111 ans après la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat ?

Un dernier mot : dans son guide-de-la-laicite (page 16), l’AMF (association des maires de France) préconise « la neutralité des bâtiments publics »